Notes et commentaires sur le propos concernant le "décalage de Lucifer"
André :
"Parler en langues = drogues.
Il vaut mieux prophétiser, dit St Paul. Des "contacts" avec des "maitres" de l'astral, ça fait chic, ça fait bien.
Expérience à faire avec des personnes prétendant être en contact : Les faire parler à partir de ce que eux savent, puis leur demander de faire parler le médium. Ils n'ont rien à dire ou alors ils se répètent. Donc cela venait d'eux.
Dans le passage sur le don des langues, St Paul est contradictoire : il préfère les prophéties, mais ensuite dit de s'exercer en langues. Il faut que cette inspiration enrichisse la Tradition, ou du moins fasse comprendre ce qui n'a pas été compris. Il faut que ce soit toujours intelligent, autrement, ce n'est pas fructueux."
Ici André traite du ventriloquisme, ce procédé permettant de parler "au nom du ciel", tandis qu'on parle pour soi. Ce propos recoupe donc l'adresse qu'il lança à gARgANtUA, de parler de lui, quoi qu'il dise : "Ta lettre te situes, quoi que tu dises", etc.
Le prétendu "medium", parle abstrait, pour se donner de la prestance auprès de son auditoire, donnant des directives (des "prophéties", destinées forcément à faire "changer"), et ainsi se donnant un pouvoir, "au nom de"... Autrement dit, gouvernant en laissant accroire qu'il ne parle pas pour lui.
Pour le piéger, il faut se référer à la tradition, ou l'enrichir, donc partir de la Tradition comme source de la Parole. Ce qui amène la négative : ce qu'il dit, ne vient pas de la tradition, terme signifiant : transmission.
Sans quoi sa proposition est une nouveauté. Alors qu'il parle au nom d'un "ancien"...
Amenant la conséquence suivante : non seulement il exerce un pouvoir, mais il l'exerce en créant en tenant un double discours, forcément équivoque, empêchant l'auditoire de comprendre qu'il ne parle pas pour lui.
Le fait-il sciemment ? Pour Arnaud Mussy : oui. Cela s'appelle l'effet "Lucifer".
Mais précisément, "Lucifer" n'est-il pas à ses yeux, un simple "nom" ? D'ailleurs pour lui la "vérité" biblique tire son axiomatique du "texte", et non du réel :
Arnaud Mussy répondant en effet : "Ce qui est incroyable c'est qu'on prend un charismatique qui lit ce passage".
Or ici se trouve un contresens, car le "charismatique" serait dans la "vérité", pour aboutir "après" à une "foi du charbonnier". Comment ce processus pourrait-il être dans la mesure où la "vérité" est un rapport correct à la réalité ?
Pour cela il faut que la "vérité" ait une définition très particulière : celle de la "vérité" d'un arbitraire. Ce qui n'est pas la vérité, mais une opinion.
D'une lecture suit alors un raisonnement abstrait sur la "vérité", qui n'a plus de rapport avec le réel : "il doit se dire : on est dans la vérité, on a des langues qui nous sortent et c'est la foi du charbonnier après". Ce ne sont plus que des mots.
Ceci décrit un débat "démocratique", amenant une "vérité" comme résultat chiffré : c'est "on", qui est dans la "vérité" à la suite de ce prétendu "débat". Dès lors ils ont la "foi" : ils vont pouvoir "voter", choisir selon leur désir...
Election d'où va venir l'autorité qui pourra conclure, c'est-à-dire décider, qu'il faut un chef pour trancher, en cas de crise (or toute crise amène une nouveauté - cf. introduction de ce billet) :
"Finalement Lucifer [un nom biblique, tiré d'un texte], j'ai l'impression que il fait tout ce qui pourrait être écrit [Il retraduit tout le texte biblique en langue mathématique pour pouvoir en tirer une équivoque : lancer l'idée qu'il faut rejeter la Bible, mais en partant de la Bible elle-même, c'est-à-dire parler au nom de la Bible, pour amener le lecteur à se retourner contre la Bible. Comment ? Voici la réponse], il en fait un décalage de 2 mm. [il la tord subtilement] pour que ça ressemble ou bien, et ce n'est qu'à peine décalé, au bout du compte, ce n'est pas flagrant ["Lucifer" est lui-même un nom biblique, donc tordu, qui doit forcément rester cacher pour ne pas apparaitre derrière ce brouillage qui lui permet de redéfinir "tout le discours biblique". Ce message subreptice est dument géométrisé par des "torsions", afin de rendre indestructible la géométrisation de son secret : amener la masse des "démocrates" à exclure de leur "unité" nouvelle, les vrais croyants, c'est-à-dire créer une inversion des valeurs, tout ceci à partir d'un discours fondé sur la langue de la Bible avec laquelle il va pouvoir nous dévorer, autrement dit : ce qu'il dit sans qu'on l'entende, et qu'on accepte précisément pour cela. Le discours non rejeté, "ami", puisque "biblique" en apparence, va s'amplifier comme un virus non arrêté, jusqu'à prendre une forme majoritaire, amenant la "vérité" de "on". Alors Lucifer détient le pouvoir, via les "charismatiques", se croyant déistes, mais agissant pour "Lucifer".].
André répond alors comme de juste : "Y'a beaucoup de confusion. [Les esprits bernés vont s'engager vers le mal, en parlant au nom du "bien"] C'est pour ça que ce qui reste de l'Evangile, y'a uniquement les paroles de Jésus, quoi. Le reste c'est brodé, c'est arrangé, etc. quoi. [C'est la confusion entre la parole de Lucifer et la parole biblique, qui empêche de pouvoir répondre, et laisse le message de Lucifer progresser, comme un virus dans un corps berné par l'ADN truqué.].
Arnaud Mussy reprend alors : Ce qui veut dire par extension que tout ce qui est surnaturel. Tout ce qui, par exemple, à l'image du Verbe de Dieu, qu'il faut découvrir dans des textes, dans ce qu'on écrit, il faut chercher à travers le labeur et à travers la compréhension. Et tout ce qui est trop facile, en général, est d'origine maline.
[En toute logique, le "Verbe de Dieu" reste un simple "nom" : celui de l'autorité du chiffre, de "on". Dieu, c'est celui qui apporte la réponse, communique l'information. Il est toujours au-dessus des masses, qui elles sont "simples". Les "simples" sont ceux qui ne comprennent pas ce code, et vont chercher à présent à "participer" de cette prétendue "unité" divine de la réponse, qui sera la réponse à la crise d'incompréhension. "On", qui est la réponse par la quantité (le plus simples !), va, puisque les valeurs sont inversées, se présenter comme "l'intelligence" elle-même... Le fruit du "labeur". Sa conclusion-décision d'autorité sera toujours chiffrée, quantitative, simple, mais après avoir créé le chaos et des débats d'opinions en lançant ses messages incompréhensibles, créant des clans, qui demanderont une "paix" par le "prophète" le plus informé. Toute cette conversation ne faisant jouer que des "noms", des acteurs, parlant tous d'Arnaud Mussy ventriloque, et de ses différents rôles, tenus alternativement durant cette opération de prise de pouvoir par les "noms" de notre langue héréditaire.]
André poursuit : "Pas forcément. Parce que dans les Evangiles, y'a quand même des textes faciles à comprendre, qui sont percutants, y'a pas d'erreur. [André précise alors les choses : quoi qu'il en soit, l'Evangile peut être simple ET complexe. Il n'y a donc pas lieu d'opposer ces deux "intelligences", de créer des camps : intellectuels / simples, ce qui serait la conséquence de l'acceptation de la remarque précédente d'Arnaud Mussy. Le cerveau réellement intelligent peut être, et même doit être à la fois quantitatif et qualitatif. Seul le cerveau uniquement quantitatif est déséquilibré, et mur pour devenir une machine, quels que soient les mots dont il se leurre, pour "s'animer".]
Puis : "Mais encore une fois, vous ne pouvez accepter l'exactitude d'une parabole, d'une phrase ou d'un conseil, que par rapport à tout le reste. Si ça colle avec le reste, ça va. Si ça colle pas, attention, c'est tout."
La vérité est une globalité incluant le matériel et le spirituel. Amenant une autre remarque : le parler quantitatif, va réduire la pensée à sa seule dimension possible : la matière. Ceci en créant des mécanismes dans le cerveau, qui seront forcément toujours les mêmes. A la fin, les "adeptes" de cette manipulation, finiront donc par dire : "pourquoi s'encombrer de tous ces "mots" ? Et - la nouveauté sera alors arrivée, avec la naissance du chef, et, dis-je, deviendront alors de vrais "démocrates", décidant "unanimement", en demandant à leur "chef" - le plus compétent en chiffre, le plus abstrait de tous, le centre de cette géométrie - , de "conclure"...]
André parle alors de "dispersion des causes" [Provoquée par la langue du chaos : celle qui "pèse" la quantité d'amour nécessaire pour passer le cap - mathématique, donc matériel - du salut. Dès qu'une "unité" comme "l'amour" est en effet quantifié, des débats vont se former, créant alors des classes, dans un chaos généralisé de débats, attendant la réponse forcément chiffrée]. En réalité il n'y a qu'une cause, c'est l'origine de l'homme [Lucifer apportant sa réponse mathématique, celle qui dit : les chiffres sont au commencement, amène l'idée que l'homme puisse être lui-même chiffré", donc pesé à l'aune de son nombre : "on" a raison, et les minorités ont alors tort. "Lucifer" est alors victorieux et comme tel, change de nom, il devient "Dieu", parlant de l'amour], c'est la cause de la vie [La vie contre la mécanique, les mathématiques]. Et tant qu'il n'y a pas une unité primordiale, acceptée par l'humanité, tout le reste, eh bien, c'est en langues : incompréhensible."
Pédagogique, il donne alors l'exemple d'une situation analogue, trouvée dans le bouddhisme.
Il est évident que si vous prenez les rituels de la religion hindoue, bouddhique, y'en a plusieurs d'ailleurs, un croyant chrétien n'accepte pas ou a du mal à comprendre et réciproquement, donc y'a mésentente. Pourquoi ? Ils n'ont pas la même cause. Quand on pense que le bouddhisme est athée, donc c'est une philosophie de la sagesse, mais sagesse pourquoi ? [Le fait de parler plusieurs langues à la fois, crée un chaos d'information : ils parlent religion, mais l'un est matérialiste, l'autre spiritualiste. Chacun comprendra ces signes en fonction de ses propres tendances. Le chaos s'installant Lucifer dira : l'amour - un mot - c'est le chiffre, c'est le nombre, c'est la quantité, c'est "on", qui détient la "force" du résultat. C'est ce groupe, parlant sans réfléchir, se croyant doté d'une science, qui deviendra majoritaire, et donc géométriquement : la nouvelle cause, les nouveaux décideurs, quand les "vrais fidèles", les vrais étudiants et travailleurs, seront rejetés, mais ne sauront jamais répondre à ceux qui contrôlent désormais le discours, qui le ramènent à sa cause matérielle, même si on emploie le mot "Dieu". Nos révolutionnaires avides du sang français, n'ont-ils pas agis au nom de "L'Etre Suprême" ? C'est la même chose, exactement.]
Alors cette dispersion du corps d'Osiris évidemment, provoque des divergences telles que le chaos évidemment s'installe. Le pire c'est quand le chaos s'installe dans une prétendue unité philosophique ou religieuse [Comme pour "L'Etre suprême", une unité dans la boucherie].
[La géométrie doit créer son système dans une "unité", puis diviser les classes en "majoritaires" (les élites, connaissant le truc pour mener la grande masse de silencieux) et les "minoritaires" (exclus, alors qu'ils sont les plus nombreux dans le monde réel). Le silence de ces derniers amèneront la prise de pouvoir de "Lucifer" devenu "Dieu".]
C'est ce qui arrive justement au [texte ?] que j'ai envoyé à propos de l'état d'esprit du G.O. maintenant, y'a des scandales là aussi. Le vénérable qu'a été balancé, un autre prend sa place [le traditionaliste, l'ancien, l'intellectuel, remplacé par le maitre des chiffres, des simples, chiffrés, dans une révolution construire par le jeu sur les langues]. Exactement comme les procès qu'on voit actuellement chez des responsables, soit d'entreprises, ministres, politiques et autres [Les prétendus "intelligents" de cette civilisation matérialiste, menée par... Lucifer].