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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Statut et condition des religieuses catholiques - Encyclopédie théologique de l'Abbé Migne

Filles ou veuves qui se sont engagées par vœu à observer dans un couvent ou dans un monastère, la pauvreté, la chasteté et l'obéissance, en suivant une des règles monastiques approuvées par l'Eglise. « L'origine des religieuses, dit M. l'abbé André, dans son Dictionnaire du Droit Canon, n'est pas différente de celle des religieux. A l'imitation de ceux-ci, la sœur de saint Basile, et principalement sainte Scolastique, sœur de saint Benoît, fondèrent des communautés de filles, dont l'état n'était point encore tel que nous le voyons, soit par rapport aux vœux, soit par rapport à la clôture, car, dans ces premiers temps, les vierges, même consacrées solennellement par l'évêque, ne laissaient pas de vivre dans des maisons particulières. Dans la suite, les religieuses ont suivi la police et le gouvernement des religieux dont elles ont embrassé la règle, autant que la diversité du sexe le leur a permis. Les principales différences sont la clôture et la nécessité d'être gouvernées par des hommes. »

La clôture des religieuses est beaucoup plus sévère que celle des religieux; ceux-ci sont en demeure de sortir fréquemment de leurs couvents, soit pour les intérêts de leur ordre, soit pour la gloire de Dieu et le salut des âmes; car ceux d'entre eux qui sont honorés du sacerdoce, remplissent les différentes fonctions du ministère ecclésiastique auprès des peuples ; tandis que les religieuses, n'ayant pas les mêmes motifs et étant en outre beaucoup plus exposées au milieu du monde, à raison de leur sexe, ne peuvent franchir les limites du cloître, sous peine d'excommunication, à moins de raisons majeures et d'une autorisation spéciale. Les étrangers ne peuvent pénétrer dans la clôture; et s'ils veulent parler aux personnes de l'intérieur, ils ne le peuvent faire qu'au parloir et à travers une grille.

La nécessité d'être gouvernées par des hommes ne regarde que le spirituel et n'a rapport qu'aux fonctions qui ne peuvent être remplies par des femmes, comme celle de confesseur et les autres actes du ministère ecclésiastique. Quant au temporel et à la discipline intérieure du cloître, les abbesses et les supérieures jouissent en général d'une autorité semblable à celle des supérieurs de religieux.

Presque tous les ordres religieux fondés originairement pour les hommes, ont leur analogue pour les personnes du sexe; ainsi à côté des bénédictins, des capucins, des bernardins, des dominicains, etc., on trouve des bénédictines, des capucines, des bernardines, des dominicaines, etc. Ces dernières ont adopté la règle établie pour les hommes, l'appropriant à l'usage des femmes.

Avant d'entrer dans l'état religieux, une femme ou fille doit faire un noviciat, et recevoir l'habit de la communauté des mains de l'évêque, ou d'un prêtre commis expressément par le pontife; c'est ce que l'on appelle prendre le voile. C'est également l'évêque seul qui peut les admettre à faire profession, et à prononcer leurs vœux.

Il y eut des temps où l'on donnait le voile à des jeunes filles de sept ou huit ans, mais elles ne prononçaient leurs vœux que lorsqu'elles avaient atteint leur seizième ou leur vingtième année. Les règlements de l'Eglise s'opposèrent pendant longtemps à ce que l'on admît à la profession des sujets au-dessous de vingt ans : cette mesure était très sage ; mais comme il y avait des ordres religieux où l'on devançait de beaucoup cet Age, le concile de Trente fixa l'âge de seize ans comme l'extrême limite, tout en laissant aux différents instituts la faculté de déterminer un âge plus avancé.

Les communautés de religieuses n'ont pas toutes la même fin et le même objet; dans les unes, on n'est occupé qu'à la prière, à la contemplation et aux pratiques de piété; dans d'autres, on se voue au service de l'humanité, soit pour prendre soin des malades, soit pour retirer du vice les femmes et les filles qui ont failli, ou qui sont exposées à faillir, soit pour élever des jeunes filles au dedans et au dehors, c'est-à-dire des filles qui sont pensionnaires et d'autres qui ne le sont pas.

On met au nombre des religieuses les différentes communautés des Filles de la Charité, instituées depuis plusieurs siècles pour tenir les écoles dans les villes et dans les campagnes, et pour soigner les malades dans les hôpitaux; celles-ci ne sont pas astreintes à la clôture; elles mènent une vie très active et rendent de grands services à la société ; aussi sont-elles généralement fort estimées.