Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Destruction progressive du gallicanisme - Encyclopédie théologique de l'abbé Migne

Le centre le plus puissant de la résistance contre l'absolutisme romain se situait en France. C'est le gallicanisme. En 1641, Pierre de Marca, futur archevêque de Toulouse, publie De libertatibus Ecclesiae Gallicanae. Il y écrit que le Prince a le pouvoir d'édicter des lois ecclésiastiques mais elle ne deviennent obligatoires qu'une fois ratifiées par le jugement du peuple.

L'Eglise gallicane a été étouffée par des procédés dignes de la basse politique. On en trouve l'histoire dans l'Encyclopédie théologique de l'Abbé Migne, à l'article sur le gallicanisme.

 

Son histoire :

La liturgie gallicane offrait beaucoup de ressemblance avec la liturgie d'Orient, d'où elle fut apportée par les apôtres des Gaules, c'est-à-dire par les premiers évêques de Lyon, Arles et du Sud de la France.

L'Occident chrétien s'est vu imposé la liturgie romaine au nom de l'Unité.

Au VIIème siècle, St Chrodegant, Evêque de Metz, de retour d'un voyage à Rome, cru devoir établir dans sa cathédrale le chant des offices romains. Peu de temps après, ce fait isolé reçut une sanction générale et solennelle, car le Pape Etienne, étant venu en France, obtint de Pépin qu'il fit adopter le rite romain sur tout le Royaume. Les premières mesures, soutenues de l'autorité de Charlemagne, secondé par le Pape Adrien, amenèrent enfin la substitution de la liturgie romaine à la liturgie gallicane, dans tous les lieux soumis à la domination de l'Empereur.

Les XIème et XIIème siècle furent témoins d'un changement analogue en Espagne. Le rite Romain succéda au rite gothique par les soins du Pape Grégoire VII et du Roi de Castille et de Léon.

Il reste des traces des usages Gallicans, dans les églises de Paris et de plusieurs autres diocèses.

Le Pape Grégoire VII s'occupât encore de la révision de l'office romain, et c'est lui qui le réduisit définitivement aux formes qu'il a conservées depuis. Cette mesure, uniquement destinée dès le principe à la chapelle du Pape, ne tardât pas à s'établir dans les diverses chapelles de Rome, et plus tard il fut importé dans toute l'Eglise latine par les soins des ordres religieux de Saint-François et Saint-Dominique.

A partir du XIIIè siècle, commence une période de décadence liturgique...