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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

L'œuf dans la tradition hindoue - Encyclopédie théologique de l'Abbé Migne

Oeuf

5° Les Hindous avaient aussi modifié, à leur façon le symbole de l'œuf primitif. Lorsque la divinité créatrice, après s'être réduite à la petitesse d'une goutte de rosée, veut reproduire le monde, elle devient elle-même d'abord de la grosseur d'un grain de sénevé, puis elle atteint le volume d'une perle, et enfin celui d'un œuf, dans lequel les cinq éléments prennent ensuite naissance. Cet œuf a sept coques ou enveloppes, l'une sur l'autre, semblables à des pellicules d'oignon. De cet œuf sortent le feu et l'air : le feu s'élève en haut, l'air prend une direction contraire ; par ce moyen l'œuf s'ouvre et se divise en deux parties : la partie supérieure, qui est d'or, forme le ciel ; et la partie inférieure, qui est d'argent, forme la terre. Comme cet œuf a sept coques, quand il vient à être ouvert, il se trouve quatorze demi-coques, sept supérieures, qui forment les sept cieux, et sept inférieures qui deviennent les sept terres. Le Foetus et l'albumen restent dans la moitié inférieure, et servent à former les montagnes et les mers, la foudre et les nuages.

Suivant la doctrine de l'Aitaréya-Opanichada, l'œuf en s'ouvrant donna naissance au Pouroucha, ou homme primitif, l'homme cosmique, le corps subtil de l'univers ; sa bouche s'ouvrit à l'instant, et laissa échapper un son ; le dieu de ce son est le dieu du feu, qui parut le premier entre les dieux de l'univers. Le Pouroucha est la nature dans laquelle a pénétré l'esprit, qui prend la figure du monde sous forme organique. Les rapports, dit M. d'Eckstein, sont établis sur l'échelle suivante. De la bouche sort la parole, de la parole le dieu du feu. Des narines sort la respiration, de la respiration le dieu de l'air. De l'oeil sort le regard, du regard le dieu du soleil. De l'oreille sort l'ouïe, de l'ouïe le dieu de l'espace. De la peau sortent les cheveux, des cheveux le dieu des végétaux. De la poitrine sort le coeur, du coeur le dieu de la lune. Du nombril sort le souffle qui dévore, de ce souffle sort le dieu de la mort. De l'organe générateur sort la semence, de la semence le dieu des eaux. Ainsi la nature première disparaît pour faire place à un tout organique, conçu dans les eaux (car l'œuf avant de s'ouvrir était porté sur les eaux génératrices produites par le Créateur), sorti des ténèbres, et qui est la nature pénétrée par l'esprit.