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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Hiérarchie édificatrice du système atlanto-égyptien - H.-M. de Campigny

Le système social de l'Egypte primitive, comme celui de l'Inde, était calqué sur celui de l'Atlantide à sa période la plus pure. Quand les Dieux Rouges conduisirent la première grande émigration vers la terre de Chemi, ils sélectionnèrent dans chaque caste, les éléments les plus évolués et les plus propres à constituer les bases d'une grande civilisation.

Ce système social, en tous points remarquable, semble aux Occidentaux modernes une grande injustice. C'est que nous sommes imbus de la fausse idée d'égalité issue de la philosophie rationaliste et inhumaine du XVIIIe siècle, qui ne tenait aucun compte du degré d'évolution des êtres.

Dans les grandes civilisations préhistoriques et protohistoriques, fondées et gouvernées par les Rois Divins, l'humanité était divisée en quatre castes, correspondant aux quatre principaux stades de l'évolution individuelle et collective. Mais cette sociologie primitive n'est compréhensible qu'à la lumière des grandes lois d'évolution et de Karma, admises et enseignées dans les philosophies et les religions de l'Orient, et révélées de nos jours par la Théosophie.

Les êtres les moins élevés dans la voie évolutive, pour lesquels l'obéissance et la soumission à leurs frères plus avancés représentaient la condition du perfectionnement, constituaient la caste des Serviteurs.

D'autres êtres, plus développés, plus intelligents, ayant acquis plus d'expérience au cours de leurs existences antérieures, et capables d'appliquer leurs connaissances élémentaires aux besoins de la vie collective de la nation, constituaient la classe des Producteurs et des Artisans. Les agriculteurs, nombreux en Egypte, entraient dans cette catégorie.

Une autre classe d'êtres, moins nombreuse, formait la caste guerrière. Ils étaient arrivés à ce stade où ils devaient apprendre la grande leçon du devoir et de l'abnégation, du sacrifice volontairement consenti en faveur de leurs frères plus jeunes. C'est dans cette caste que se recrutait l'armée, pour la sauvegarde des populations laborieuses et de la classe intellectuelle. C'est également parmi elle que naissaient les familles royales, ayant mission de gouverner les peuples, sous la vigilante autorité des Maîtres de Sagesse.

Enfin, la dernière caste, la plus élevée, était celle des Instructeurs, des Sacerdotes. Dans les Civilisations archaïques, ces Prêtres n'étaient pas seulement des ministres de la religion exotérique, chargés du culte et de l'enseignement religieux. Le mot prêtre était synonyme de philosophe et de savant ; et les collèges sacerdotaux avaient la charge de diriger les autres castes, de sacrer les souverains, d'enseigner les lois, d'instruire dans les sciences diverses les sujets les plus aptes ; et enfin par l'initiation, de faire passer d'une caste dans une autre plus haute, ceux qu'ils jugeaient dignes de cette élévation.

Car les castes ne formaient pas des sections séparées et closes à jamais. Tout individu, homme ou femme, ayant les aptitudes, les qualités et les connaissances requises, pouvait après un examen et des épreuves sévères, passer dans une caste supérieure. Il y avait des initiations artisanales, chevaleresques, royales, philosophiques et sacerdotales ; et là se trouve l'origine véritable de la Franc-Maçonnerie, avec ses degrés divers, bien déchus aujourd'hui de la valeur initiatique qu'ils eurent dans l'antiquité.

Le but de cette institution des castes, comme l'écrit justement le Dr Pascal, ce fut le développement méthodique de l'humanité par une incarnation judicieuse des âmes, car cette incarnation est toujours dirigée par de Grands Etres, collaborateurs de la Divinité qui fait l'évolution » (1).

Le plus souvent, l'hérédité était le moyen de classement des individus, car les naissances dans telle ou telle classe n'était pas dues au hasard, mais à la loi karmique. Toutefois, cette sélection par l'hérédité n'était pas une règle absolue : Un être pouvait prendre naissance dans une certaine caste pour y apprendre des leçons ou y acquérir des qualités manquantes, en un mot, pour y achever ou y perfectionner une somme de connaissances antérieures. De plus, la caste sacerdotale, dans les cas les plus nombreux, en raison du célibat, ne pouvait être toujours recrutée par voie héréditaire. La sélection se faisait dans les autres castes, par éducation, instruction spéciale, et aussi par prédestination, comme aujourd'hui dans les Eglises chrétiennes et dans le Lamaïsme tibétain et mongol.


(1) Dr PASCAL : La Sagesse Antique à travers les âges.

La tradition Egyptienne, H.M. de Campigny