Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Codex III, Eugnoste - Xeon

Pour expliquer la nature de l'homme primordial, Eugnoste décrit un Dieu inconnu, inaccessible à l'intelligence humaine, seul à se connaitre, inengendré et sans commencement. Ce Dieu contient en sa pensée une multitude d'êtres, auxquels il veut accorder une existence autonome. Il extériorise d'abord sa pensée comme un principe autogénéré. C'est son reflet, qui jaillit de lui comme une lumière rayonnerait de sa source. Il engendre ainsi cette multitude, dotée comme lui de la pensée et de l'immortalité. C'est une race dite "sans Roi".

Toute cette multitude archétypale reçoit le nom d' "homme". A son tour, l'Homme engendre un "Fils" qui rassemble toute la foule venue à l'existence. Ce rassemblement est l'Eglise, le Royaume de lumière où tous les membres du Père sont régénérés en revenant à leur perfection, c'est-à-dire leur unité primordiale.

C'est le péché (oubli de l'Esprit, car créant sans le recours aux lois divines) qui lance l'homme dans la matière, le temps et la mort. Mais une goutte de lumière, son âme, est laissée à l'homme pour qu'il puisse retrouver librement son créateur.

Par contre une force adverse : Iadalbaoth, le contraint à oublier le divin.

Le Christ vient pour le lui remettre en mémoire.