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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Parabole de la marchande d'amour... géométrique - Xeon

"Rejeter les parasites et destructeurs, parce qu'on se fait des idées sur l'amour du prochain et on se fait grignoter sur l'amour du prochain. Parce qu'on ne comprend pas qu'on nous veut du mal. Nombreux exemples dans les Evangiles. Marchands du Temple."

"A partir du moment qu'on donne le nom à quelqu'un qui nait, eh bien cette personne prend sa personnalité". André Bouguénec, Le 10 juin 1995

 

 

 

A plusieurs reprises, André Bouguénec nous soumit cette parabole et une invitation à procéder à une expérience de pensée très simple : "Peut-on se rendre chez la marchande, et lui demander de nous fournir 100 g. d'amour ?"

Cette image nous permettait de faire une expérience de pensée très simple, très facile, mais pouvant mener très loin.

 

 

Quelques notes sémantiques en guise d'introduction : 

 

L'exemple de la marchande sert à montrer que pour 10g d amour, on a toutes les chances de se faire arnaquer.

Marchande
Marché : marche : signifie : créer une distance matérielle, entre l'individu et son objectif.

 

Les "marchés" locaux sont issus des anciennes foires et fêtes locales traditionnelles, en lesquels on trouvait aussi des amuseurs, des petits spectacles. La dimension du jeu n'est donc pas absente de cette métaphore. Le jeu, la fête, étaient pour les révolutionnaires, le moyen de croiser les anciennes traditions, coutumes, fêtes... qui s'étaient constituées naturellement, charnellement, avec de nouvelles fêtes "dédiées" à des "noms" nouveaux. La Révolution regorge de création de nouvelles fêtes, plus ou moins calquées sur les fêtes ancestrales, pour transformer les mentalités en les "di-vertissant" par ces croisements suscitant des confusions utiles.


C'est aussi le processus de la publicité qui vend du bonheur relatif à un prix. Cette activité pouvant être considérée comme un déploiement à l'échelle industrielle, de l'argumentation du marchand. Le mot "Mercure" est d'ailleurs de même étymologie, et montre comme les dieux eux-mêmes, pouvaient avoir recours à l'éloquence, dans leur "commerce" avec les hommes. 

Ces "dieux" sont devenus les humains faisant profession de cet art.

 

Les Marchands du Temple instrumentalisent le "Temple", c'est-à-dire l'amour crédule des hommes, leur angélisme, leur "fraternité", par exemple.

 

 

Géométrisation de l'amour

L'image de la marchande d'amour ne fait pas que poser le problème de la quantification de l'amour, mais aussi celui de la géométrisation du parcours à effectuer pour l'atteindre.

Comme si l'amour n'était pas partout. 

Le fait de devoir parcourir une "distance" suppose que le plus rapide y ait accès. 

Il y a par ailleurs obligation d'opérer un calcul, pour "évaluer" cette distance par rapport à soi.
Chacun va effectuer son propre petit calcul (temps suffisant, énergie à dépenser, utilité...), avant de se "décider" de se soumettre, de s'engager à se mettre en "chemin" pour ce pur rêve.

Il se forme alors une image, dont le point focal vertical, la domination géométrique, est mécaniquement une surface supérieure et invisible, dominant l'ensemble de cette "imagerie". 

Tout point dépend d'un contexte infini, mais ce contexte peut ne pas être nommé... tout de suite. 

Si on vous dit : "vous possédez 10 g. d'amour", vous vous retrouvez bloqués sur un croisement (une alliance du vertical - amour - et de l'horizontal (10 g.), mais il vous est impossible de vous situer sur l'ensemble. Seule la marchande aura le dernier mot sur cette place, ce "rang" dans une hiérarchie. Et ce sera elle qui sera maintenant la représentante de tous les "acheteurs", situés dans son "espace" mental, sa TETE (- le lieu de la décision). Ce sera elle le chef du "groupe", désormais contraint de subir la pression cet "amour" complètement vide, mais exerçant une pression incalculable dans votre cerveau.

Autrement dit, il se soumet à l'image et à celui qui maintenant la contrôle, et qui contrôle toutes les images individuelles, qui vont "courir" pour acheter cet "amour" si "valorisant" aux yeux des autres.

Tandis que le mot "amour" est forcément une invention, un "appel", ne pouvant avoir qu'une définition géométrique, implantée dans le système, "l'unité" de nom.

Ce terme pouvant porter tous les sens possibles et imaginables, sera toujours clarifié pour "demain". Il sera donc géométriquement parlant : à "suivre". André Bouguénec, parlant de l'attitude de Jésus envers ses disciples, nous dit au contraire : "Cest pas : Eh dis donc, viens ici, tu me suis". Ajoutant à ce sujet : "Trop facile". 

Il opposera ensuite à cette "logique" abstraite et "dite" (donc une pure théorie), une "réalité" : "Et c'est cela en réalité qui représente le phénomène du Sauveur".

Le contraire de cette logique abstraite devenant : le mensonge des mots et la perdition.

 


Et c'est cet argument : l'unité, qui va pouvoir être débité à l'envi, pour faire pression, soumettre ces individus à "suivre" "l'amour", qui peut maintenant soumettre chacun de ces individus qui se sont décentrés, pour obéir à un centre invisible, mais qui détient le contrôle de toute cette imagerie cérébralisée, parfaitement dénuée de tout rapport au réel.
 

 

 

Les protagonistes visibles et invisible

Dans cette expérience, il y a trois personnages : l'acheteur, le non acheteur et le vendeur.

Plus un quatrième, invisible, concepteur caché de cette géométrie du débat, se plaçant, tel un point d'Archimède, à l'extérieur du monde, afin de pouvoir y soulever la "Terre entière".

 

Ne suffit-il pas déjà de s'imaginer être dans la peau de l'acheteur, pour sentir un malaise en soi, s'en trouver réduit, comme ayant désormais soi-même un "prix", le prix de la valeur monétaire du trajet à effectuer et du sacrifice à opérer pour obtenir de l'amour par cet "effort"... ?

Ce prix c'est celui d'un étiquetage et d'un classement consécutifs à ce "geste", parce que "ça fait chic" de participer à ce qui n'est que mascarade des mots. L'acte d'achat donnant alors un "prix", une valeur et un classement social.

Classement tiré des mots et de la géométrie cachée, incluse dans le système de mots du vendeur.

 

C'est d'ailleurs aussi ce classement qui va servir à déprimer le non acheteur, réfractaire à s'engager et se soumettre à ce que son coeur lui inspire de rejeter, même sans comprendre toute la logique scientifiquement préparée de cette "publicité".

Le mot "amour" portant un tel poids, qu'il lui est impossible de ne pas se dire : "suis-je bon, puisque je refuse l'amour", que je "refuse de le suivre". Le but étant de mener cet "individualiste", à se dégouter lui-même, de sorte qu'il soit soumis à choisir entre : s'exclure de lui-même de la communauté acheteuse, ou basculer vers elle, par le trop-plein de pression suscité par la "pensée invisible" qui manoeuvre "au-dessus".

Les uns en tireront donc le vaniteux plaisir de pouvoir revendiquer "l'amour" (acheté et payé en pièces sonnantes et trébuchantes, prouvant leur "classe"), quand les autres, isolés, mis en minorité, se verront rejetés de la communauté, parlant le langage de la marchande, pour ne pas avoir voulu "l'amour" présent à... l'étalage, et à qui mieux mieux de re-présentation !

Cependant que le géomètre invisible s'amuse du bon tour qu'il a joué à tout le monde, en volant ce mot et en s'en rendant possesseur, maintenant qu'il empêche ceux qui portaient un amour réel, de s'en servir, de parler d'amour, car devenus des "égoïstes" aux yeux de la nouvelle communauté.

S'ils parlent d'amour, ces imbéciles lui diront en coeur : "tu ne peux en parler, car toi et toi seul n'a pas voulu en acheter"... en vertu de quoi "tu ne participes pas des valeurs de notre groupe".

Ce faisant, le géomètre, seul à en fournir le prix, l'accapare pour sa propre puissance, sa propre prise de parole et d'énergie volées à la majorité réelle, à qui il dira maintenant : "si tu aimes... etc".

 

Alors la cause la plus faible sera victorieuse sur la cause la plus forte, car ceux qui n'auront pas de coeur (sinon pourquoi auraient-ils besoin de l'acheter), auront fait fuir ceux qui en auront (sans quoi ils ne seraient pas déprimés). Les sociopathes ont pris le contrôle de la société, et les autres n'auront qu'à se taire.

 

 

Le sophiste cannibale

La marchande c'est le sophiste, ce parasite dont la profession est de vendre "une sagesse", autrement dit des mots, simples compétences techniques, permettant de faire vaincre toute cause, qu'elle soit faible ou forte, par le seul art de la parole, devant l'opinion. Et quel plus bel argument que "l'amour", pour faire vaincre toutes les causes ?

C'est ce qu'il vend, et puisque sa profession consiste en un art de la parole, c'est la façon dont il va pouvoir vendre 100 g. d'amour, qui va nous intéresser particulièrement.

Mais amour matérialisé, désormais figé et "verrouillé" comme chiffre, dont le sens est étendu dans le monde de la matière seule. L'acheteur lui-même, tout ce qui faisait sa vie intérieure, sa chair, est réduit dans ce processus. 

 

Dès lors, "l'amour", c'est tout l'intérêt du sophiste, jouant de ce mot comme d'une rente à vie.

 

Et c'est la griserie, la jouissance de tenir un pouvoir, par les mots qui font taire tous les autres, du fait d'un pur cannibalisme verbal : il s'agit de faire maigrir son ennemi, tout en tirant jouissance de la prise de son énergie. 

Son amaigrissement géométrisé, c'est son éloignement visuel, son écartement, vécues par lui comme dépression s'il ne "suit pas", ne "va pas assez vite", fait "perdre du temps" à la "communauté", etc. et sa jouissance inverse, quand il "part-icipe" à ce marché ("plaisir", "fête", "rire" etc. dans le discours d'Arnaud Mussy).

 

Le mot sophiste signifiait "savant". C'est un nihiliste qui "sait", uniquement en manipulant les "croyances", le langage et le cerveau de ceux qui voient une réalité derrière le mot "amour, dont esprit est sidéré, tétanisé par la charge représentée par ce terme.

 

C'est cela terroriser par les mots. Terreur amenant soit l'autorisation de parler (donnée par le marchand/pouvoir), soit à son contraire : la censure, pour qui ne "participe pas", réfractaire à ce petit jeu de désinformation issu d'un pur calcul de droits, de "pro-portion", et de "part-icipation" à cette destruction de toute notre intériorité, de toute notre chair, tout en s'assurant du silence de ceux qui, faute de "sacrifice" pour la "communauté", perdent leur droit dans la nouvelle société cannibale.