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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Analyse de la réponse d'André Bouguénec au témoignage d'Arnaud Mussy - Xeon

"Il a passé de l'eau sous les ponts des Pontifes, mais depuis un temps, le "Pont d'Avignon" est rompu et la "Cité des Papes", avec ou sans ponts ou Pontifes, est désormais isolée de DIEUX, à plus forte raison du PERE. Ces cités ne sont plus que "des scènes de théâtre" leurrant malheureusement les âmes de bonne volonté. "SOUVERAIN-PONTIFE" ! souverain en quoi ? ... Pontifiant, est devenu péjoratif, vous avez laissez couler l'Eau des inspirés, vous l'avez même polluée pour la rendre méconnaissable, et comme votre Haute Autorité majestueusement affublée est impressionnante, comme le "charme" de l'onction réjouit les âmes simples, vous dominez encore pour un petit Temps sur ces fidèles de Dieu qui n'ont aucune Science du divin."

"Rejeter les parasites et destructeurs, parce qu'on se fait des idées sur l'amour du prochain et on se fait grignoter sur l'amour du prochain. Parce qu'on ne comprend pas qu'on nous veut du mal. Nombreux exemples dans les Evangiles. Marchands du Temple."

"A partir du moment qu'on donne le nom à quelqu'un qui nait, eh bien cette personne prend sa personnalité". Le 10 juin 1995

André Bouguénec

 

***

 

Analyse d'une lettre d'Arnaud Mussy, envoyée le 03 janvier 1995 (cassette réunion 93A), où il annonce, trois semaines après son entrée au Phare-ouest, entre autre, sa "filiation éternelle", avec André : "Reçois pour 1995 tous mes voeux et l'infinie tendresse d'un Fils ému".

A quoi suit la réponse apportée par André Bouguénec.

 

***

 

Lettre d'Arnaud Mussy

 

 

Paris, le 03 Janvier 1995

 

Mon TRI cher André,

Ne t'étonnes pas de me voir prendre la "plume" sans Ana Maria, mais par pudeur à son égard, je me garderai bien, par le biais des mots, de m'approprier ses émotions. Je la sais "Boule-versée" par votre rencontre. chuttt... je n'en dis pas plus, elle te dira....

Bouleversés nous l'avons également été, par l'accueil chaleureux des uns et des autres, dont l'humour et l'auto dérision, n'est pas la dernière des qualités.

Et puis, BOULEVERSE...
Comment ne pas l'être, par ce que j'ai appris, et que tu confirmes dans la première phrase de L'HOMME LA LETTRE ET LES NOMBRES ??
Alors que je les questionnais sur la Parousie dans le chapitre "La fin d'une ère et le retour du christ", la réponse (ou plutôt le silence) est tombée nette, tel un fruit mûr, du visage empourpré d'Estelle B. et du regard fraternel d'Oscar B. Oh, ne t'en fais pas, je n'ai guère besoin d'efforts pour te reconnaître dans LE PARACLET ; mon coeur l'a déjà ad-mis.
Depuis, je te reli(e ! !), te cherche, tente de mieux te com-prendre, afin que la tête atteigne un jour les hauteurs que le coeur "a l'intelligence" de deviner d'instinct.
Ce n'est ni toi, cher André, ni ceux du Phare Ouest, que je vais surprendre en évoquant le déboussolement d'un jeune homme dont les défauts et les qualités ne prédisposaient pas (à priori) au privilège de te rencontrer. Et que dire en pensant aux nombreux "violents" dans leur amour du prochain, qui méritaient, plus que moi, de te recevoir (toi et ta parole) et ne pourront que murmurer un jour.



"...mort (cf: de chagrin) de n'avoir pas pu le rencontrer....".



Oh je sais, tu vas me dire que ta personne importe peu et que nous sommes tous des Dieux en sommeil, et qu'il ne sera pas nécessaire, tout comme Saint Paul, de t'avoir vu (sinon d'avoir lu et compris tes clefs) pour se réaliser.

Vois-tu, il n'y aurait que ma présence de "p'tit mec" dans ton entourage, pour me faire douter de ta divinité.

Heureusement, ton regard pétri d'humour et de tendresse me soulage et me permet de "cueillir" ton affection avec simplicité (à défaut de comprendre pourquoi je la mérite).

Avant, mon désir était de te LIRE !! Vir Renversement des hommes et des lettres ; à présent, il est de me LIER (=44) à celui qui EST (=44) de NANTES (cf. 44); aussi permets moi aujourd'hui, de te FAIRE Papy et de te RE-SE-VOIR dans mon coeur et ce, pour l'Eternité.
 

[Ici le propos est manuscrit]
Reçois pour cette année 95, tous mes voeux et l'infinie Tendresse d'un Fils ému, et plus que jamais, heureux de VIVRE !

Arnaud

 


Pour démarrer l'année en chanson, je ne résiste pas à l'envie de te "piaffer" une des chansons d'Edith : "Mon manège à moi" :

Tu me fais tourner la tête (oui, car boule-versée)
mon manège (n'est-ce pas le tour des mots à "cheval" ?) à moi c'est Toi
je suis toujours à la fête (pour chercher et comprendre la création)
quand tu me tiens dans tes bras (on y gagne de la hauteur, et de là où on est, la main du fils de LORIENT A SOIN de nous montrer, L'ORIENT A SION lumineuse)
Je ferai le tour du monde (c'est fait), que ça ne tournerait pas plus qu'ça (alors autant rentrer ! ! )
la terre n'est pas assez "ronde" (et pourtant déjà si ivre) pour M'étourdir autant que toi ("hip !! moi c'est différent, ch'ui saoul' l' charme")
on pourrait changer "d'planète" (celle d'où tu es Vénus ?)
tant qu'j'ai mon coeur près du tient (si tu savais!!)
j'entends les flonflons de la fête (serait-ce le verseau ?)
et la terre n'y est pour rien (sans commentaires)
Ah oui parlons en de la terre (tu le fais si bien!)
pour qui elle s'prend la terre (sans commentaires)
ma parole y'a qu'elle sur terre (sans commentaires)
y`a qu'elle pour faire tant de mystères (et l'église à son image !!)
et pour nous y'a pas de "problèmes" (puisque tu proposes les clefs...)
car c'est pour la Vie qu'on s'M (oui, maintenant tu le sais, toi aussi, tu es vivant en mon coeur)
.......

PS: Peux-tu me préparer pour vendredi un Couple et Alchimie, un Entretien..., un Inconnu... et une Vie des symboles pour mon frère jumeaux OLIVIER et sa femme NATACHA ? Je te remercie.

 

***

 

Originaux

 

 

 

 

***

 

Réponse d'André Bouguénec

 

"Cher ARRRRnaud,

Ta lettre du 03 Janvier m'est un précieux témoignage d' "affection" et de "reconnaissance".

André apporte une incise : il met ces termes : Entre guillemets quoi, parce qu'il y a les deux termes.

"Tu es rentré, mon fiston, dans le domaine des dieux, et dans mon ab-domaine, afin de t'enfanter. Mais attends-toi à des irrationalismes dépassant vos logiques humaines.

Tes phara-ouestiens ont finis par piger et sont en admiration devant la divine comédie qui dut concevoir pour un but immaculé des scènes de thé-âtre (foyer divin) pour agencer une pureté finale de dieux fils à l'image de leurs deux concepteurs : la mère et le rejeton.

Bref : tous sont en admiration, déjà : devant ton assimilation avancée de mon enseignement, et tu n'as pas fini cher Gargantua, de dévorer ma chair.

Ta lettre est remarquable et elle te situe en valeurs et qualités quoi que tu dises avec humilité sur ta personne.

Tu es un "ange" tombé du ciel avec ton Annie qui n'avait offensé Dieu parmi les révoltés, donc venue de cette engeance avec un gentil karma. Voilà votre mérite, évidemment invisible au commun des mortels. Mais tout de même, si je ne voyait pas vos chances, je serais un piètre Papy.

Merci d'avoir si bien "piaffer" la môme pour honorer celui qui met des ailes d'aigle aux plumes des moineaux, pour danser une immense ronde de fête. "Au clair de la Lune, Mon ami Pierrot, Prête moi ta plume, Pour écrire un mot"... Et ce mot est, mon Arnaud bien aimé, est "amour".

 

 

 ***

 

Notre analyse des deux courriers

 

Notre analyse partira de la fin du courrier d'Arnaud Mussy, c'est-à-dire du moment "impersonnel" de ce Courrier, posé après sa signature, puisque c'est sur cet élément qu'André le remercie pour le spectacle : "Merci d'avoir si bien piaffer".

 

L'insert "impersonnel"

C'est bizarrement sous sa signature qu'Arnaud Mussy intègre un petit poème, pastiche d'une chanson d'Edith Piaf, posant sur "un air de fête", et comme à des enfants, une analogie véhiculant l'image parfaite d'un système solaire qu'un changement de perception révolutionnaire, permettra de reconsidérer, en "remettant la terre à sa place", et donc l'homme, pouvant désormais être seulement mesuré et se situer par les chiffres, et donc se "situer" par rapport à eux, c'est-à-dire une Révolution copernicienne.

D'où André Bouguénec répond : "ta lettre te situes, quoi que tu dises avec humilité"... Le chiffre permettant alors d'y "gagner de la hauteur", c'est-à-dire de se positionner en termes de taille.

 

Son manège, décrivant intégralement la révolution scientifique, copernicienne, faisant de la terre un simple point dans l'univers, centre du moteur solaire. Ce qui ne peut se comprendre qu'en changeant les lois de sa perception ("tu me fais tourner la tête"), afin de se faire uniquement et totalement mathématicien, géomètre. De sorte que la société entière puisse désormais être calquée sur ce modèle mécanique, où l'homme sera tellement mécanisé, qu'il sera plus "rond" que la Terre elle-même. C'est-à-dire, pour que l'homme impose ses propres mesures au réel, en méprisant le message même de la terre, en y imposant son ordre.

"Je ferais le tour du monde que ça ne tournerait pas plus qu'ça" devenant une critique de l'effort, du travail dans sa chair, pour avancer, étudier et progresser à partir de ce qu'on voit. 

Désormais le paradigme de la nouvelle pensée issue de cette révolution appliquera le contraire : ce sera l'homme qui imposera son oeil aux choses, et donc à l'homme lui-même. 

Le "tour" critiqué, à l'image d'un "tour du monde" inutile, est est celui de la répétition mécanique, suggérée e ici comme une critique, car non  contrôlé par le chiffre. L'homme sera celui qui tordra le réel par ses propres mesures.

André Bouguénec devenant le tri-cher, freinant de ce mouvement stérile, au point "d'étourdir" : empêcher la pensée "rationnelle" de s'exercer.

"S'étourdir" (encore une allusion au "tour" problématique), devenant un problème mental.

La "vie" engendrée par cette mécanique, amenant en conclusion "maintenant tu le sais, tu es vivant dans mon coeur".

 

Le "savoir" sera le nouveau paradigme sémantique, faisant alors dériver tous les concepts spiritualistes, sur leur seule dimension matérielle, chiffrée, incapable de traiter quelque sujet spirituel, sans en faire du simple chiffre.

Ce "savoir" sera associé, comme à la fin, à son "coeur" : le lieu en l'homme, où se re-traitent les définitions de l'amour. Ces définitions permettrons alors un "changement de planète". C'est-à-dire une transformation du sens des noms, par l'homme : "on pourrait changer d'planète", "tant qu'j'ai mon coeur près du tient" (si tu savais), "j'entends les flons flons de la fête" "et la terre n'y est pour rien", "ma parole pour qui elle se prend la terre".

Alors la parole de l'homme peut changer elle aussi et devenir double, en  conservant les noms de la spiritualité mais en les redéfinissant pour en tirer une religion totalement matérialiste. C'est-à-dire en passant d'une planète réelle à une planète mentale, une nouvelle réalité, à partir du coeur, des définitions, de "l'ab-domaine" d'André Bouguénec ("tant qu'j'ai mon coeur près du tient"), c'est-à-dire des définitions de son vocabulaire, de la langue naturelle, pour la substituer, dans le coeur d'Arnaud Mussy, en langue scientifique, la tordre, afin de peu à peu en changer le sens dans les cerveaux.

D'où la conclusion "maintenant tu le sais, tu es vivant dans mon coeur".

Ce qu'on dirais à un mort, si on devait lui adresser une prière. Or André Bouguénec est bien vivant. Aussi cette prière est adressée à un vivant, pour que la mort, précisément, soit maintenant redéfinie elle aussi, dès lors que le "ciel" n'existe pas, dès lors que tout soit perçu sous un angle totalement scientifique. 

La mort du spiritualiste, comprise comme un passage après la mort physique, devient symbole d'un autre rejet du groupe social guidé par le chiffre, qui se définit par la "fête" communautaire, issue de la révolution et du pouvoir qu'elle donne à cet homme nouveau, rejetant l'homme ancien. "Vivant", seulement dans le "coeur d'Arnaud Mussy".

La "fête" de la révolution politique, étant la conséquence de la révolution copernicienne, amenant l'homme à couper la tête de l'ancien régime, de l'ancien langage, tout en en conservant les mots.

 

 

 

Le mot "amour"

La manège nous situe de force (que pouvons-nous répondre à ce double langage ?) dans un contexte de fête. Cette fête, c'est le cadre de vie de ceux qui jouissent (avant de crever maintenant que tout est perçu matériellement), des non dépressifs, de ceux qui "parlent" pour rejeter les tenants de l'ancien système, par la parole forte des révolutionnaires ("ma parole pour qui elle se prend la terre"), des "enthousiastes". Les dépressifs (tenant de la langue naturelle, non mathématique), entendant le thème de leur rejet caché sous le mot "amour", qui les mobilise comme des machines, ne sauront quoi rétorquer ("sans commentaire"). Comment s'opposer à cette chanson de fête sans justement casser cette fête, passer pour le "faiseur d'histoire" ?

pour qui elle s'prend la terre (sans commentaires)
ma parole y'a qu'elle sur terre (sans commentaires)

D'où la conclusion, amenée par le "savoir", tranché mécaniquement, dont la logique est alors facile à suivre, à la fin du "tour" des idées : "car c'est pour la Vie qu'on s'M (maintenant tu le sais, tu es vivant en mon coeur)".

M, c'est la nouvelle définition de nos réalités intérieures, selon la clé de la Matière. Cette réalité est la promesse d'une "survie", depuis le coeur, le secret d'Arnaud Mussy, préparant un "futur". Ce qu'il appelle la vie, maintenant que la mort elle-même est redéfinie.

Les mots de l'ancien système étant toujours conservés, mais redéfinis dans le coeur d'Arnaud Mussy, recréant sa propre "planète".

Autrement dit le passé c'est la mort, et ceux qui parlent la langue du passé, sont morts. Ils sont "la terre", accusée et condamnée, changée, déplacée. Elle est mise en minorité par la "parole" : ma parole y'a qu'elle sur terre.

C'est dans le "coeur" d'Arnaud Mussy que se crée cette survie scientifique et sociale à la fois, qu'il entend, lui, quand il parle de vie, à travers la création d'un "groupe" nouveau, après révolution, c'est-à-dire après avoir fait le tour des noms, en avoir réduit chaque définition à un sens scientifique, impersonnelle (après la "signature" !), mais de façon insidieuse comme en cette petite métaphore, simple analogie d'une présentation totalement scientifique, d'un changement de langage pour préparer un changement de réalité.

 

Etonnant encore, que cette lettre évoquant un "tour" du monde"  (le monde sémantique, c'est le domaine des dieux ramené sur Terre, et la ré-volution qui s'y prépare, son re-tournement par de nouvelles définitions, devenues matérialistes), quoi qu'en conservant les noms de nos croyances, a-fin de sédution rapide, étonnant donc que la lettre de celui qui situe tout sur un manège, c'est-à-dire un moteur, soit envoyée un 03 janvier, autrement dit au début de l'année. Le moteur étant l'analogue chronologique des lois uiniverselles, simples mais innées dans son cerveau et s'étendant en toutes choses matérielles. Y compris l'homme quand il a été vidé de son âme, car chiffré. Un manège n'est-il pas censé porter un public sans forme ? Tous ces "enfants" étant portionnés autour du centre, qui lui ne varie pas.

 

 

 

"Ta lettre est remarquable et elle te situe en valeurs et qualités quoi que tu dises avec humilité sur ta personne."

Sa "lettre" remarquable, c'est une raison tirée d'une induction. Alors on à la lettre répétée (l'induction est toujours issue d'une induction). Cette lettre c'est le "RRRR", signifiant "retour", et par-là : "révolution".

Mais cachant une situation, puisque le "quoi qu'il dise" prouve que ce discours est d'abord un discours de forme, applicable à n'importe quoi, n'importe quel fond nouveau. Seule sa forme compte, celle-ci étant alors double : elle met en image une situation, tout en affichant un fond "humble", humain, une "valeur".

 

Ce discours n'aurait-il pas pu être appliqué à n'importe quelle association spiritualiste, juste en changeant quelques "noms" ? Sauf celui d'Arnaud Mussy, présenté de façon impersonnelle, cachée, discrète, après la signature.

 

Marque : Marque distinctive. Pavillon hissé en tête d'un mât, indiquant le grade et la fonction de l'officier général ou supérieur exerçant le commandement d'un groupe de navires ou d'une haute autorité présente à bord.

Situer : Établir la place que tient une personne dans un ensemble hiérarchique, social, politique, etc.


"Quoi qu'il dise", autrement dit en toutes ses "répétitions" logiques, purement formelles, toujours les mêmes, faisant passer des énoncés parfaitement logiques en chacune de ses paroles, de sorte qu'on finisse par en "remarquer la forme... "RRRRR", la répétition d'une loi, toujours la même, régulière, amenant l'âme à se vider peu à peu de ses propres définitions de mots, pour finalement ne plus laisser place qu'à une compréhension logique, chiffrée, mécanique. Comme un pauvre manège ; une pure mécanique affublée de décorations de théâtres ("des scènes de théâtre"), pour en cacher le langage simple, calqué sur les lois simples de l'univers, se formant peu à peu dans notre tête, sous couvert du mot "amour", ne signifiant alors plus rien.

 

André, qui avait déjà tout compris, nous met déjà sur la voie en décrivant la langue parlée par Arnaud Mussy : une langue systématiquement impersonnelle ("quoi que tu dises avec humilité sur ta personne"), mais qui permet de le situer, et même d'être la cause même de sa situation.

Lorsqu'il dit, fréquemment, que "sa personne importe peu", il dit vrai "dans son coeur", en ce sens qu'il se considère lui-même comme vide. N'ayant alors d'autre recours, pour "se situer" socialement, que de se servir d'un langage de pure forme, une pure technique, une science.

Cette dernière activité permettant de situer les choses doit alors se servir de la géométrie, de la science des proportions, des tailles. D'où le gARgANtUA, le situant évidemment au regard de notre propre "petitesse", "maigreur", "griserie" (éloignement), car dans son "manège à lui", "on (y) gagne de la hauteur"

"Pour se faire naitre" au futur, derrière l'apparent discours présent, si impressionnant d'humilité, c'est-à-dire se donner plus de vie, par ce cannibalisme verbal, consistant à grossir en faisant maigrir les autres, en leur retirant leur langage lui-même et en se l'accaparant pour en devenir le maitre, l'axe et le moteur de ce manège cannibale.

 

Cette méthode d'accouchement, sera aidée d'une maïeutique, ou "art de poser des questions", devant susciter des choix, des sélections, qui seront eux-mêmes poussés, contraints par cette "lettre" faisant émerger les réponses induites, par la géométrie cachée dans le discours "humble". A force d'en sussurer la "loi", les images finiront mathématiquement par se développer en nos têtes.

Les propos ne sont en effet "remarquables", que parce qu'ils cachent des proportions très nettes, dès lors qu'on les a repérées. Or des proportions, ce sont des chiffres. D'où : "Et tu n'as pas fini cher Gargantua, de dévorer ma chair". Car le chiffre, c'est le contraire de la chair, du verbe fait chair (AB-Domaine), d'un langage qui dans le fond de son coeur, n'est jamais qu'un chiffre, devant impressionner l'auditoire, pour produire un futur inéluctable, mais temporairement caché (tout germe est d'abord caché).

Mais la "chair d'André", c'est aussi la famille, l'hérédité, nommée, donc la langage ancien, mais déjà mise géométriquement en minorité, puisque "la terre" c'est l'incarnation et le passé, l'effort et le travail de l'esprit, devenant dans cette seule logique mathématique, forcément stérile (faire le tour du monde... que ça ne changerait rien).

Toute idée prouvée par sa géométrie s'implante dans le cerveau et va faire son chemin, scientifiquement, sans coup férir. Et cela va aller vite, puisque c'est notre propre langage qui est géométrisé par cette révolution dans le langage, sur lequel va se greffer les lois scientifiques, simples, de la matière : "Déjà, tous sont en admiration". Le "déjà" indique un point, un commencement géométrique, de répétition et de vitesse amenée par l'implantation rapide des idées matématiques de force, puisque c'est ce "gARgANtUA", qui "inspire" si vite, cet "enrhousiasme" : Etat de force, de ferveur, tenant à la venue d'idées... comme par magie !

"Admirer" c'est se voir comme dans un miroir, admettre, déjà, qu'Arnaud Mussy alias gARgANtUa a le "coeur" gros comme ça, c'est-à-dire une capacité supérieure, à traiter des mots en les mathématisant. Participer de son "coeur" (un axe), amenant à en répétér les termes, pour soi-même participer de la "fête", en trouver la puissance, la jouissance, de dévorer l'autre par le vol de son langage.

Mais ce n'est bien qu'un mot. "Prêtes-moi ta plume pour écrire un mot", "le mot Amour".

 

Quoi qu'il (gARgANtUA) parle avec humilité ? Le paradoxe mis en lumière est énorme, indiquant le contraste entre ce qui est dit : l'humilité, et le personnage grotesque, laid, caricature d'humain : gARgANTUA. Comment son admiration serait-elle si rapide, alors que le discours est "humble". Réponse : parce que cette "humilité" n'est qu'une désinformation, pour nous empêcher de voir avec nos yeux, le réel, pour ne plus "voir" que par notre cerveau, une pure géométrisation de formes induites, par une méthode bien menée, scientifiquement, où le "gros" réel, va devenir "humble"... dans nos têtes.

C'est par cette invisibilité ("impersonnelle"), que le monstre va pouvoir progresser dans sa révolution contre André Bouguénec.

 

 

L'humilité pour se situer, c'est capter notre énergie, dévorée par le cannibale gARgANtUA, qui par-là va pouvoir se donner le titre de "chef", à parti d'un service ("humilité") donné à un André de nom, a qui il vient de dire dans son précédent courrier : "Maintenant tu le sais, tu es vivant dans mon coeur". 

C'est-à-dire dans le secret ("coeur") de ma science (un "savoir"), ou dit autrement : le langage secret qui est dans mon coeur, ma duplicité, mon "manège à moi", dit Arnaud Mussy.

 

Ce tour du monde programme une hiérarchie. D'où Arnaud Mussy dit : "on y gagne de la hauteur". Cette hauteur devenant un cadre "gagné", devient un chiffre. Le chiffre d'une proportion placée dans une forme. 

 

15 jours après la lacture de ce courrier, André Bouguénec nous dira "le cannibalisme c'est détruire la personnalité des autres."

Personne ne fit le rapprochement.

 

 

 

gArgANtUA

André appelle Arnaud Mussy son "fiston", avant de le renommer "gARgANtUA". Hélas, "des pierres du chemin, Dieu peut susciter des enfants à Abraham". Une pierre, c'est lourd, non ? Comme le grotesque évoqué par la figure de théâtre.

Le sens des mots, tirés de l'AB-domaine d'André, devant pour ce faire, être toujours redéfinis dans la langue de la hiérarchie ("on y gagne de la hauteur"), par gARgANtUA.

Celle-ci permettant de faire passer des idées qui vont grossir, et "faire naitre" gARgANtUA, finissant par revendiquer une propriété sur le "domaine des dieux", comme on revendique un "droit" parfaitement légalisé, par contrat en bonne et due forme.

Domaine : Droit de propriété ou de possession ; Propriété foncière de vaste étendue comprenant généralement une habitation de maître.

Domaine « pouvoir, autorité ». Soit empr. au b. lat. dominium « pouvoir, autorité », « propriété, droit de propriété », largement attesté en lat. médiév. (Nierm.), dér. de dominus (dom*) ou de dominari « dominer », soit moins prob. issu de l'adj. a. fr. demaine « qui appartient en propre » (ca 1100 Roland, éd. J. Bédier, 729 : demenie), empr. au lat. dominicus « relatif au maître »

Maitre : Être maître de + inf. Avoir la liberté, la possibilité de faire quelque chose.

Une "lettre" qui situe "quoi qu'on dise", sachant qu'une situation permanente est obligatoirement une position de force contre le réel mouvant, c'est que cette "lettre" institue une force : c'est un droit positif, partant du centre du pouvoir : "quoi qu'on dise"... au nom de valeurs "amicales".

Autrement dit ces mots sont des ruses de guerre, une désinformation, devant être compris fondamentalement comme les "lettres" d'un algèbre amenant un maitre au centre de sa "propriété" - qu'il ne possède pas encore, puisque son travail de "lettre" sera de "se faire naitre", comme nait une idée, qui v a grossir, mais au détriment de l'amaigrissement de la "chair d'André".

Répétons-le : c'est par l'amaigrissement de l'AB-domaine d'André, qu'Arnaud Mussy, canibale, va se faire grossir. "Sans fin". C'est-à-dire en redéfinissant l'infini qui était dans notre coeur, pour le transformer en arbitraire matériel.

Tout en effet pourra être demandé au nom de "l'amour".

Pour une "pureté finale", puisqu'André rejeté et avec lui son langage, et donc ceux qui parlent avec lui le langage périmé des spiritualiistes (les anciens devenus "dépressifs") sera "épuré" par cette inversion mettant les mathématiciens au pouvoir (se prenant pour des élites, le "groupe" participant de la "fête"), comme en toute révolution politique qui se respecte. 

 

 

   

Les images animalières

D'où André fini son courrier par l'allusion luciférienne, décrit comme "manager de Dieu" dans son article Lucifer, celui qui trompe en "mettant des plumes d'aigles aux moineaux", et fait "danser" sur un volcan, une immense ronde de fête, comme une (grande porte menant à la perdition.

Le mot "aile" vient de "axe". Et un "moineau", c'est aussi un... "piaf" !

Double langage : contradiction : moineau ou aigle ? L'aigle n'est que d'apparat. Il n'a que des "ailes" d'aigle, fausses. Se doter de faussses ailes pour se grossir (comme gARgANtUA), alors qu'il est parfaitement commun. 

Mais ce "piaf" fait aussi le "moine" : le pur.

  

Ce "moineau" qui fait le "piaf", qui piaffe, amenant une seconde image : celle du dressage de chevaux.

 

 

 

Conclusion

Deux mois plus tard, soit le 17 Février 1995, André répond à diverses questions sur les êtres sans âme et évoque en cette circonstance, ces monstres de Carnaval (tels "Gargantua" !), portant des masques pour cacher leur laideur intérieure, et ce après avoir parlé de cannibalisme qui détruit la personnalité des autres (dévore l'homme : Anthropo-phagie). Il y dit également que "le nombre abêtit la qualité humaine", ou qu'actuellement, des naïfs, même chez les "spiritualistes" (car conditionnés par cette ambiance globale) "admirent" comme des prodiges, ces êtres sans âme, qu'on peut entre autre reconnaitre par leur propension au "savoir" (acquis par vampirisme) et de multiples autres signes qui permettent de déceler tous ces "porteurs de masque" sur-le-champ.

 

17 Mai 2025