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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Mission des juifs, selon la Bible (conclusion de l'ouvrage du même nom) - St-Yves d'Alveydre

SAMUEL
Est-ce que le Seigneur a besoin d'holocaustes ? Entendre Sa Parole est le plus grand de tous ; L'accomplir est le seul sacrifice qu'Il aime. Rois, I, XV, 22.

ZACHARIE
Ces jeûnes, J'en ferai des fètes ; Je changerai ces sombres jours En temps de danses et de joies ; Je veux la Vérité, la Paix, Le divin bonheur dans les Ames. Zach., VIII, 19.

OSÉE
Que ferai-je, Éphraïm ? que ferai-je, ô Juda ? En vous, la Charité s'est plus vite envolée Que la vapeur de l'aube et le brouillard des nuits. Pourtant, Mes Jugements luiront dans les ténèbres ; La Vérité verra son jour, et vous saurez Que Je veux l'indulgence et non le sacrifice. La Connaissance et non l'holocauste sanglant. Os., VI, 6.

ISAIE
Que Me font vos sacrifices ? Jusqu'à quand M'offrirez-vous Tous ces sanglants holocaustes D'agneaux, de boucs, de taureaux ? Je déteste cette graisse, J'ai tout ce sang en horreur. A quoi bon venir au Temple ? Croyez-vous donc M'apaiser En Me montrant vos mains pleines De dons qui ne Me sont rien ? Est-ce qu'en foulant ces pierres Vous espérez M'attendrir ? Loin de Moi ces pains azymes ; Qu'on M'épargne cet encens : Je les hais ! Je hais vos fêtes, Vos jeûnes, vos sabbats ; Je hais vos néoménies ; Je suis écoeuré de vous. Je détournerai la tête, Quand vous lèverez les mains. Lavez le sang qui les souille ; D'ici là, ne priez pas Je ne veux plus vous entendre.     Lavez, lavez ce sang, purifiez vos coeurs, Eclairez vos Esprits, sanctifiez vos Ames, Otez-en votre ivraie, et semez-y Mon Grain. Aimez le Bien, cessez d'adorer l'Injustice, Délivrez l'opprimé, protégez l'orphelin, Exaucez les soupirs de la veuve éplorée, Alors, venez à Moi, priez : J'écouterai.
Isaïe, I, II-17.

Après ces rudes leçons données par la Religion au culte officiel, de tous les temps et de toutes les Sociétés, voici de belles échappées lumineuses sur le Mosaïsme ouvert sur le véritable Israélitisme et sur son but universel.

ISAIE

Brille, Jérusalem, resplendis. La Lumière Descend de Dieu ; Sa Gloire enfin s'étend sur toi. Les ténèbres en vain gouvernent les Puissances : Au-dessus, sceptre en main, le Seigneur d'Israël Redressera Son Arc rayonnant sur ta tête. A Sa Clarté, les rois verront ; les nations Liront leur voie aux feux du Symbole céleste Et dans ceux de ton coeur à la fin radieux. Alors, par millions, les flots des caravanes Viendront rendre la vie à tes murs désolés. De Madian, d'Épha, de Saba, l'or, la myrrhe, Monteront, saluant l'Avènement divin. Oh ! quel est ce grand bruit d'ailes tourbillonnantes, Battant l'azur ? Esprits, Colombes, accourez Jérusalem, debout ! Ouvre tes portes, Ne les referme plus jamais, ni jour, ni nuit ; Car tous mourront, s'il n'ont la Loi du divin Règne. Entrez tous, rois, entrez, vous toutes, nations !
Is., LX, 1 à 12

C'est bien de Mosaïsme ouvert, d'Israélitisme, de Religion sociale, universelle, qu'il s'agit ici.

Voici, du reste, un essor encore plus haut, une envolée encore plus puissante, mesurant du fond des Cieux un horizon et un avenir encore plus vastes.

ISAIE
Verbes des nations, vous ne ferez plus qu'Un, Et, dans votre Union, resplendira Ma Gloire. J'enverrai parmi vous Mon Signe lumineux, Et ceux qui le verront, courront au loin le dire Aux peuples de Tarsis, de Mosch et de Thobol, Aux nations de Phud, de Lud, d'Iavan, aux îles, Aux pays du Couchant qui n'ont pas entendu Mon Nom mystérieux, ni vu luire Ma Face. Ainsi rayonnera Ma lumière en tous sens. Alors, sur tous les points de la Terre habitée, Je vous susciterai des frères. Ils viendront M'apporter dans leurs bras tout les peuples du Monde, Au bruit des chants, des choeurs, des orchestres sacrés, Dans Ma Ville brillante et belle comme un Temple ; Et Je Me choisirai dans tout le Genre Humain Une élite d'esprit qui deviendront les Prêtres de ma Terre nouvelle et de Mes nouveaux Cieux.
Is., LVI, 18 à 22.

C'est bien de la reconstitution de l'Unité de l'État social terrestre qu'il s'agit dans cette admirable prophétie, et c'est bien ainsi que Jésus dira : « Comme Je suis Un avec Mon Père, que tout soit consommé dans l'Unité. »

Cette dernière doit avoir, selon le Prophète, pour point culminant de réalisation sur cette Terre, le redressement absolu de l'Autorité enseignante parmi tous les peuples et son couronnement dans un Conseil suprême de Dieu, sélecte des Assemblées similaires de toutes les nations.

Ce but est bien celui des Abramides, de Moïse, des initiés de tous les Sanctuaires antiques, c'est l'Israélitisme, c'est l'anti-Nemrodisme, c'est le redressement des trois Ordres, dont le premier, le Conseil de Dieu, représente le Gouvernement Général de la Sagesse appuyé sur une Synthèse de la quadruple hiérarchie des Sciences : Verbes des nations, vous ne ferez plus qu'Un, Et dans votre Union resplendira Ma Gloire. Qui parle ainsi par les lèvres du Prophète et dans sa pensée ? C'est IÈVÉ, et j'ai assez dit la signification ésotérique de cet hiérogramme du DIEU DE LA TOTALE CONNAISSANCE.

Mais comment s'accompliront ces choses ? Par un Nemrod juif ? par un Barcochébas triomphant ? par un conquérant politique, quel qu'il soit et d'où qu'il vienne ?

Allons donc ! Comment le croire désormais, après la vérification historique que je viens de faire des Principes de la Science antique et de l'application de leur Loi sociale, trinitaire, aux faits morbides de la Politique depuis Ninus jusqu'aux Césars ?
Non. La finalité de ces Principes, la virtualité de cette Loi seront remises en mouvement et en action par une Ame qui leur rendra la Vie, et cette Ame n'aura rien de commun avec le fils de la Femme, avec le grand schisme, avec le satanique Tentateur de la Montagne, avec la Politique enfin.

Et cette Ame, c'est bien celle de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

ISAIE
Un bourgeon sortira du vieux tronc de Jessé, Une fleur de sa tige ; un Esprit de lumière Viendra du Dieu Vivant mettre sur ses rameaux Sagesse, Intelligence, Amour, Piété, Science. Il ne règnera pas selon l'extérieur, Il ne jugera pas selon la Loi vulgaire ; Son Droit sera celui des pauvres, des petits ; Son Verbe embrasera la Terre, et, sous Son Souffle, La Foi ressuscitant, verra la Vérité Ressaisir la Balance et la Main de Justice.

Puis vient un désarmement suivi d'une Alliance symbolique des Puissances jusqu'alors anarchistes entre elles : La Louve, l'empire romain et tous ses débris : L'Agneau, tout le néo-Lamisme avec ses cinq cents millions de Bouddhistes ; Le Léopard, avec les deux cents millions d'hommes de l'empire indien ; La Chèvre, tous les peuples gréco-slaves ; La Lionne, tous les anciens peuples iraniens gravitant autour de la Perse actuelle ; Le Taureau, toutes les Sociétés de l'ancien schisme tou ranien, depuis la Chine jusqu'aux Allemands, jusqu'aux Anglo-Saxcrns de John Bull, Jean Taureau, jusqu'aux Arabes qui portent le symbole du schisme avec le croissant de la Lune sur leurs étendards; L'Ours, les peuples de l'extrême Nord ; Le Boeuf, hiéroglyphe de l'Égypte ; Les Vipères, emblêmes de tous les anciens Cultes, dont les Prêtres s'appelaient Vipères ou Serpents, depuis les forêts de l'ancienne Varaha jusque dans les îles des mers du Sud.
C'est dans ce sens, du reste, que Jésus dira : Race de Vipères ; et non dans l'acception injurieuse que l'on croit.
ISAIE

On verra paître alors la Louve avec l'Agneau, Le Léopard avec la Chèvre, la Lionne Avec le Taureau, l'Ours avec le Boeuf. L'enfant Sourira sans danger sur le nid des Vipères ; Car la Terre, en ces temps, connaîtra le Seigneur ; Car alors, O Jéssé, sortira de la tige Le Rameau d'or qui doit guider les nations Vers l'accomplissement des promesses sacrées.
Is., XI, 1 à 10.

Le lieu où l'Ame du Messie prendra corps dans Jésus est exactement désigné :

MICHÉE
Bethléem, maison d'Éphrata, La plus petite parmi toutes : Le Roi d'Israël sort de toi.
Mich., V, 2.

Dans l'ivresse de la Lumière divine, par la même Loi qui fait s'enlever les oiseaux voyageurs dans les courants supérieurs de l'Atmosphère, et les conduit, à des milliers de lieues, droit à leur nid, les Prophètes voient les événements à venir, et leur discernement est parfois d'une surprenante exactitude.
C'est ainsi qu'est dépeint Jésus enfant, puis homme.

ISAIE
Je Le vois grandissant dans la Clarté de Dieu, Sans gloire, sans éclat, comme une humble racine Reverdissant d'un sol desséché. Je Le vois Homme : Il souffre pour nous ; Il gémit sous nos fautes. Je Le vois douloureux, désespéré, blessé, Saignant pour nos péchés, perdant toutes Ses forces Pour nos crimes. J'ai vu les coups qui Le frappaient Nous guérir et nous rendre une nouvelle Vie. Dieu L'a laissé porter notre expiation ; Et, comme la brebis, Il marche au sacrifice. Il est, comme l'agneau, muet sous le couteau, Et nos iniquités Le tuent.
Is., LIII, 2 à 6.

Quand la Voie ascendante et descendante des Ames aura été ainsi purifiée, quand Jésus aura réalisé le Christ, le nouvel Esprit collectif, le nouveau Dieu Social emportant l'Intelligence humaine vers son Principe, alors l'Apothéose de l'Instinct sera renversée, la déification de l'Anarchie des tiers ordres par le Nemrodisme sera précipitée.

A la place du faux Dieu social, créé par le Naturalisme plus de trente siècles en arrière, se dressera au-dessus de tous un homme en croix, et l'orgie de tous les instincts aura à porter le cilice, à se changer en pureté individuelle, et la Vie terrestre sera en deuil dans l'attente de la réalisation des Promesses de tous les Temples.

Ce règne du Christ douloureux dure jusqu'à présent, et subsistera jusqu'à ce que le Programme social des Abramides, de Moise et de Jésus soit compris en Esprit et en Vérité, c'est-à-dire scientifiquement, et réalisé avec art.

 

Pp 585-591, Editions Traditionnelles

Ce sont les Chrétiens et non les Juifs qui, depuis dix-huit cents ans crucifient Jésus-Christ.

Car, ressuscité, le Divin Maître, depuis sa Mort et Sa Résurrection, n'est plus réellement en croix, n'est plus le Christ Douloureux, mais Glorieux, et Il ne demande qu'à apparaître tel dans tout l'État Social terrestre, dont Il est le Chef, et dont nous sommes les membres vivants.

Opposition mutuelle des Cultes, des États, des Peuples : voilà encore l'anti-Christ et l'anti-Dieu qui maintiennent parmi nous la Crucifixion du Christ douloureux, et s'opposent à l'Avènement du Christ Glorieux.

C'est donc le Nemrodisme qui règne encore dans le Gouvernement Général de cette Terre, c'est le Naturalisme, c'est l'Anarchie portant la couronne de la Bête.

Mais ce Nemrodisme, depuis dix-huit cents ans, n'est plus Dieu et ne peut plus se déifier par l'Apothéose : telle est la première victoire immense due à Jésus-Christ, sans laquelle Son apparition glorieuse dans la reconstitution trinitaire de Ses membres ne pourrait pas être accomplie sur cette Terre et par Lui du sein de la Divinité avec laquelle Il est Un.

C'est très certainement ce second Avènement que le Prophète a en vue, lorsqu'il parle à Jérusalem de la manière suivante :
Lorsque les temps viendront, tu seras exaucée. Je serai le salut, Je serai le Sauveur. Des peuples asservis je, briserai les chaînes, Et Je mettrai le jour dans leur plus sombre nuit. J'apaiserai leur soif et leur faim de justice, De l'Est à l'Ouest, du Nord au Sud. Ils s'écrieront : Cieux, réjouissez-vous ; Terre, soit en liesse, Chantez l'hymne, chantez le divin hosannah ! C'est IÈVE Père et Mère, IEVÉ qui nous visite. Une mère peut-elle oublier ses enfants ? Lève, ô Jérusalem, tes yeux ! Toutes les races Se rassemblent et vont à toi, t'enveloppant Du voile nuptial que ceint la fiancée. Elles sont les bijoux vivants de ta splendeur ; Et tu diras : Qui donc m'a faite si féconde, Moi, la veuve ! Qui donc a peuplé mon désert ? Et le Seigneur répond : J'ai révélé Mon Signe ; Sur les chefs des États, j'ai fait luire Ma loi. Mes sujets, Mes enfants sont toutes les patries. J'habite Ma famille immense : la voilà, Cherchant Mon souvenir en baisant ta poussière, En recevant de Moi tout ce que J'ai promis.
Is., XLIX, 8-24.