La considération de l'erreur, en science comme en morale, permet un retour en arrière.
Si on est bloqué par un "savoir" ou une "certitude", on peut dire qu'on se trouve sur un point de "non retour".
Regret, scrupule... = retour en arrière.
Or c'est cela avoir une âme.
Avoir une âme c'est être capable d'annuler, de revenir même sur un choix.
L'erreur savante est la pire des erreurs, car elle se propage alors sans retenue. C'est un virus.
L'erreur savante issue d'une probabilité passée en axiome, c'est l'insertion de ce virus, avant d'en faire un point de non retour.
On peut dire : j'ai fait une erreur en te suivant.
Mussy crée des points de non retour, en nommant l'erreur ainsi générée : "non temps". Il dit : Je sais, j'assume... etc.
Si le probable est validé, de deux options accordées, l'une au moins était fausse et conduisait sur un chemin erroné.
L'erreur étant conservée car tranchée, décidée, elle ne peut, n'étant pas refutée et justement parce que non refutée par l'expérience, que se développer.
Le virus est une telle erreur générée.
Encore plus si elle est acceptée par le seul fait d'une préférence, dans une croyance. Mais une "croyance" légiférée ne peut qu'être du probable. Or tous les termes abstraits sont à la base, des "croyances".
Soit on va creuser, analyser ces thèmes longuement, et en faire un savoir en lien avec l'Etre, en tirer un véritable concept. Soit on va les traiter comme des préférences, sur des critères simplistes, rapides, puis décider, clôturer, ou verrouiller la question. Alors on est dans l'opinion.
C'est là que le "savoir" est en lien avec le "pouvoir" puisque le savoir est une décision, et que la décision, c'est le pouvoir. Si donc l'erreur concerne le "gouvernement des hommes", alors ces croyances, ces idéologies, ces théories, deviennent à coup sûr des manipulations, des erreurs dirigées.
Pire : que se passera-t-il en cas de "crise", qu'elle soit provoquée, subie ou exploitée ? La crise impose la prise de décisions sur la base de l'absence d'expérience, dans l'urgence, et permet de tirer de nouvelles lois. Lois qui seront forcément brutales et qui comme "lois", seront conservées, pour "éviter de retomber dans la crise", nous dira-t-on.
Conservées donc verrouillées, "points de non retour", exlcuant toute possibilité d'erreur, donc sans âme, tirées d'un savoir, d'un calcul.
"Poser des questions pour savoir", c'est poser des hypothèses, donc des probabilités, pour en tirer une certitude tranchée, définitive, décidée, impliquant impossibilité de retour en arrière. Alors même que ces questions traitent de l'avenir et du passé.
"Pas pour être" : donc erronée, décalées par rapport au réel. On "est" que dans le contexte de l'Etre global. On ne peut "être" dans un environnement mental "erronné".au regard de L'Etre universel. Puisqu'alors on serait une parccelle d'être intégrée dans du non être, ce qui serait absurde.