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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Qu'est-ce que 'saisir' la signification d'un mot, d'un signe - André Bouguénec

Comprendre un mot c'est en découvrir les signes qui le signifient, afin d'en saisir sa signification. Il est donc bien question de signes. Or ce mot est dépouillé de précisions, il est d'un caractère le plus général possible. Un 'signe' peut désigner une quantité invraisemblable de caractères variés. Il est intéressant de remarquer que ce mot découle de la vieille forme populaire sein(g) dont le sens était moins étendu que signe. 'Signet' vers 1300 (écrit : sinet) avait le sens 'd'anneau servant de seing'. Seing, en latin : signum, signe, signifiait en ancien français, le signe, la marque tenant lieu de signature et aussi : 'cloche', dont le sens remonte au latin de basse époque et que nous retrouvons dans TOCSIN et SIGNE. Qui entend une cloche entend un son et ce son est nécessairement significatif, il est un signe, une signature, une marque.

Le MOT est un 'SEMA-phore', un Porte-Signe... Or, en Esotérisme, on appelle la Science des 'Signatures', la connaissance des lectures et des compositions des thèmes d'arrangement d'éléments SEM-blables, liés, reliés, SIMilaires, ou en correspondance. Et c'est leur combinaison dans leur apparentement qui fait un enSEMble significatif. Pourtant dans ces 'signatures' se groupent des éléments les plus hétéroclites ; c'est leurs caractères étrangers apparemment entre eux qui déroutent le 'vulgaire', c'est-à-dire l'esprit académique qui n'est ici qu'un profane. En effet celui-ci a une autre 'logique' du SEMblable, mais étroite et figée sur les apparences. Et c'est l'erreur et la stérilité de l'Etymologie classique.

La 'Signification' est nécessairement une SEMantique mais aux lois subtiles et vastes, vastes comme le monde et les entrelacs de ses structures fantastiques et phénoménales. La Sémantique est plus qu'une Science, elle ne peut d'ailleurs pas l'être, comme partout où l'Esprit est l'essentiel instrument. Elle est ART, et son devenir sera 'magistral' si ses promoteurs veulent comprendre qu'il y a d'autres Voies que celles de ruelles étroites en façades non pénétrées.