Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

La patience et la confiance dans l'épreuve - Imitation de Jésus-Christ

30. Qu'il faut implorer le secours de Dieu, et attendre avec confiance le retour de sa grâce


1. Jésus-Christ : Mon fils, je suis le Seigneur, c'est moi qui fortifie au jour de la tribulation.

Venez à moi quand vous souffrirez.

Ce qui surtout éloigne de vous les consolations célestes, c'est que vous recourez trop tard à la prière.

Car avant de me prier avec instance, vous cherchez au-dehors du soulagement et une multitude de consolations.

Mais tout cela vous sert peu, et il vous faut enfin reconnaître que c'est moi seul qui délivre ceux qui espèrent en moi, et que hors de moi il n'est point de secours efficace, point de conseil utile, point de remède durable.

Mais à présent que vous commencez à respirer après la tempête, ranimez-vous à la lumière de mes miséricordes; car je suis près de vous, dit le Seigneur, pour vous rendre tout ce que vous avez perdu et beaucoup plus encore.


2. Y-a-t'il rien qui me soit difficile ? Ou serais-je semblable à ceux qui disent et ne font pas ?

Où est votre foi ? Demeurez ferme et persévérez.

Ne vous lassez point, prenez courage; la consolation viendra en son temps.

Attendez-moi, attendez : Je viendrai, et je vous guérirai.

Ce qui vous agite est une tentation et ce qui vous effraie est une crainte vaine.

Que vous revient-il de ces soucis d'un avenir incertain, sinon tristesse sur tristesse ? A chaque jour suffit son mal.

Quoi de plus insensé, de plus vain, que de se réjouir ou de s'affliger de choses futures qui n'arriveront peut-être jamais !


3. C'est une suite de la misère humaine d'être le jouet de ces imaginations et la marque d'une âme encore faible, de céder si aisément aux suggestions de l'ennemi.

Car peu lui importe de nous séduire et de nous tromper par des objets réels ou par de fausses images, et de nous vaincre par l'amour des biens présents ou par la crainte des maux à venir.

Que votre coeur donc ne se trouble point, et ne craigne point.

Croyez en moi, et confiez-vous en ma miséricorde.

Quand vous croyez être loin de moi, souvent c'est alors que je suis le plus près de vous.

Lorsque vous croyez tout perdu, ce n'est souvent que l'occasion d'un plus grand mérite.

Tout n'est pas perdu, quand le succès ne répond pas à vos désirs.

Vous ne devez pas juger selon le sentiment présent ni vous abandonner à aucune affliction, quelle qu'en soit la cause, et vous y enfoncer comme s'il ne vous restait nulle espérance d'en sortir.


4. Ne pensez pas que je vous aie tout à fait délaissé lorsque je vous afflige pour un temps, ou que je vous retire mes consolations; car c'est ainsi qu'on parvient au royaume des cieux.

Et certes, il vaut mieux pour vous et pour tous mes serviteurs être exercés par des traverses, que de n'éprouver jamais aucune contrariété.

Je connais le secret de votre coeur et je sais qu'il est utile pour votre salut que vous soyez quelquefois dans la sécheresse, de crainte qu'une ferveur continue ne vous porte à la présomption et que par une vaine complaisance en vous-même, vous ne vous imaginiez être ce que vous n'êtes pas.

Ce que j'ai donné, je puis l'ôter et le rendre quand il me plaît.


5. Ce que je donne est toujours à moi; ce que je reprends n'est point à vous, car c'est de moi que découle tout bien et tout don parfait.

Si je vous envoie quelque peine et quelque contradiction, n'en murmurez pas, et que votre coeur ne se laisse point abattre ; car je puis en un moment vous délivrer de ce fardeau et changer votre tristesse en joie.

Et lorsque j'en use ainsi avec vous, je suis juste et digne de toute louange.


6. Si vous jugez selon la sagesse et la vérité, vous ne devez jamais vous affliger avec tant d'excès dans l'adversité, mais plutôt vous en réjouir et m'en rendre grâces.

Et même ce doit être votre unique joie que je vous frappe sans vous épargner.

Comme mon Père m'a aimé, moi aussi je vous aime, ai-je dit à mes disciples en les envoyant, non pour goûter les joies du monde, mais pour soutenir de grands combats ; non pour posséder les honneurs, mais pour souffrir les mépris; non pour vivre dans l'oisiveté, mais dans le travail; non pour se reposer, mais pour porter beaucoup de fruits par la patience. Souvenez-vous, mon fils, de ces paroles.

Imitation de Jésus-Christ