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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Références "prospective" dans Entretien avec l'homme - André Bouguénec

Pourrait-on croire que ce Bouddha, et bien d’autres révélateurs, avaient déjà un faible pour la Science-Fiction ? Car à mesure que l’on découvre d’anciens textes ou graphismes, à mesure que l’on repense, avec un esprit dépolarisé, les légendes, les mythes, les traditions, les religions, on est stupéfait de découvrir dans leurs fatras des conjonctions qui s’adressent à nos concepts les plus neufs et fantastiques de la science en cours ou de nos postulats les plus prospectifs.

Peut-être la jeune génération ou les déçus comprendront-ils ce nouveau langage que nous mettons à leur portée, d’une clef prospective de Vérité totale qui ne choquera pas leur fragile capital intellectuel, parce qu’il ne s’est pas encore engagé dans l’emprise terrible des structures dites modernes du savoir classique et technique conçues pour mener la société selon ses codes politiques fluctuants, aberrants et arrivistes.

Tout le mal vient de ce que les hommes de bonne foi se laissent conduire au nom d’un dieu quelconque mais qu’on leur a faussé, déguisé, imposé jusqu’à leur enlever toute dignité prospective, toute expansion de conscience, toute liberté d’être.
On n’initie plus l’homme aux valeurs essentielles de son mystère vital, à l’épanouissement de sa particulière individualité, au contraire on le systématise en masses grégaires pour mieux le dominer et le rendre servile.
Je te le dis, lecteur religieux : face à votre Dieu, que vous méconnaissez, est vaine toute “sagesse”. Il est la Vie qui se bâtit, se prospecte par l’ardeur, l’enthousiasme, la passion, la recherche, jamais par les sages ni les philosophes cloîtrés, ni les noires soutanes.


Messieurs, nous vous remercions de votre attention, et nous sollicitons votre indulgence pour tout ce qui semblerait sommaire en nos propos. Ce n’est qu’une prospective effleurée. Elle est sûrement à débattre, mais néanmoins elle est basée sur cette conviction que nous ne pouvons, et nous ne devons plus penser dans les termes classiques qui nous ont menés à cette époque controversée, effervescente et dangereuse.


L’Eveil de l’Homme se doit d’être un perpétuel Ré-Veil, un Veilleur de nuits, transformant ses ténèbres en “Jours nés” de ses prospections inlassables parmi les Songes de la Matière qui font rêver l’esprit quêteur.


Justement ! Il faut s’entendre. L’esprit de la Science évolue, l’attribution des structures de la matière et de l’homme à des fluctuations hasardeuses douées de facultés discriminatoires et de prospective, est une hypothèse qui se désagrège actuellement avec une rapidité déconcertante pour les intellectuels rationalistes du dimanche. Eh oui, c’est bien ennuyeux, l’évident postulat divin, origine de toutes choses, c’est le seul Iks algébrique, l’Inconnu invisible et présent qui permet de faire toutes les opérations déductives vers les solutions celles-là purement rationnelles.
Mais parler de Dieu en Science, c’est bien connu, est un tabou superstitieusement respecté, même par nos savants très doctement catholiques ou croyants divers. Le Déisme est exclu de la Science, du moins en France. Mais l’intelligence de cette mystérieuse matière est telle, dans tous ses aspects structurés d’une harmonie qui dépasse les plus belles oeuvres humaines, qu’on parle de “structuralisme inconscient”, d’archétypes, de mystérieux inconnu, de fondements cosmiques, de phénoménologie, d’inconscient collectif, d’antogénèse, de causes, de Nature, de “Numinosum”, de hasard et nécessité, etc... Qu’en termes choisis ces choses-là sont dites pour expliquer qu’un mal de tête est une céphalée, pour dissimuler l’ignorance ou un respect humain incompréhensible puisqu’il s’agit en vérité d’intégrer la connaissance de Dieu aux investigations scientifiques.



Et pourtant tout ce monde a raison, d’une certaine manière ; il ne s’agit que de reprendre les symboles, les légendes, les révélations, et vouloir recouper ce que toutes les vieilles traditions relatent des hommes venus du ciel et de l’homme-plante : cet “Arbre de Vie !” Voyez-vous, lecteurs, à refuser le “chou”, c’est vous qui “végétez”. Mais cette matrice de sève, ou la Matière créatrice, n’explique rien et ne peut vous satisfaire si vous ne voulez prospecter plus loin, plus haut, plus en arrière et sans doute... plus en avant de vous. Votre Science, déjà, projette d’im-planter sur d’autres planètes, ce que M.E.S. vous décrit de notre origine. Savez-vous que clandestinement on a fait des expériences les plus invraisemblables avec de la semence humaine ? La vie est fantastique, l’homme peut tout réaliser avec elle, mais c’est là qu’il faut de l’intelligence pour la modeler, la métamorphoser. L’inerte, sans un agent intelligent “extérieur” sans une énergie disciplinée, sans un programme conçu... reste inerte. Mais cette “Matéria Prima” même n’est pas sans une structure, sans des facultés en puissance Intelligemment conçues et qui attendent que la Prince “Charmant”, terrestre, en l’occurrence, l’éveille comme une Princesse endormie.



Je ferais remarquer que les linguistes ne sont encore qu’à l’ABC de l’étude des langues et des structures. Les règles établies sont bien jeunes, incomplètes et encore soumises à des débats et à des contradictions de la part de nos “spécialistes” ! Néanmoins Ramon Jacobson, le maître actuel en la matière assure et démontre déjà que les langues sont préconçues à l’homme et que celui-ci sans aucun doute possible, ne les utilise comme telles que parce qu’elles sont comme insufflées dans sa propre structure organique et mentale. D’après lui, cette découverte dépasse en importance tout ce que la Science donna à l’homme. L’avenir intégrera l’homophonie dans les applications des découvertes en tous les domaines et le mot “analogie” prendra son véritable sens de polyvalence prospective. C’est d’ailleurs en ce libre jeu du Verbe que les hommes se jugeront véritablement dans cette CULTURE COLLABORATIVE de la SEMantique Universelle.



Et pourtant le monde entier est informé des Signes. Il n’y a que ça !! Notre modernisme est même INFORMATISE par des enseigneurs robots qu’on a le culot d’appeler Ordinateurs, mettant le désordre dans les esprits et même les affaires. Le binaire, qui sert à informer cette mécanique, est formé d’un système qui ne connaît que deux signes 1 et 0 ou toute autre paire de symboles - et + par exemple. L’ordinateur “planifie”, sans esprit, comme l’exemple humain de tout à l’heure, c’est d’ailleurs pourquoi ils s’identifient si bien en robots. Il y a un autre binaire en toute chose, en toute forme, en tout signé, signifiant, en toute insignifiance même, (car l’insignifiance détient les signes de sa pauvreté et donc de son contraire) parce que leur genèse, généralisée et générée en gènes doubles, en indivisible dualité. Cette duplicité trompe l’homme sur l’envers des apparences, mais c’est une nécessité pour qu’il renverse de toute la divination de son esprit l’aspect signe en réalité signifiante. L’information, disons primaire, rend in-forme cette réalité, c’est le propre du symbole qui ne peut que caricaturer, signaler autre chose à partir de son propre graphisme. Mais toute apparence de quoi que ce soit n’est que symbole ; j’insiste sur ce que l’apparence est tout ce qui se voit, se touche, se sent, apparaît à nos sens et à notre raison. Et pourtant ce n’est que signes, signaux, symboles. Ce dernier mot explicite fort bien ce qu’il en est dans plusieurs de ses aspects : en grec sumbolon vient du verbe sumballein : deviner, expliquer, de sun : avec et ballein : jeter. Il est traduit en latin par conjecere : cum jacere, jeté avec, qui a donné conjecture. Et c’est bien ainsi que le signe symbole s’explique, se devine par l’autre partie séparée et à deviner, le signe se projette sur une autre explication informatrice secondaire et plus “essentielle”. Tout est donc signe pour être signifié par l’esprit de l’homme en passant par l’indivi-dualité de sa double aperception linguistique, et ceci s’établit peu à peu chez les intellectuels ; mais la seconde étape, qui inclut le troisième élément et seul fécondateur réel, c’est l’implication investigatrice nécessaire en Esprit, qui transporte tout le phénomène prospectif dans le relief spatial et seul réel, absolu, de la troisième dimension. Et seul le Seigneur peut donner les clefs et les “combinaisons” qui leur permettent de tourner et d’entrer dans son Royaume.


L’homme refuse sa destinée fantastique et déforme sa logique prospective, préférant tourner en rond dans sa torpeur confortable et garder le prestige d’un mandarinat qu’il ne veut pas voir détrôné par des innovations étrangères à son dogme. Ecoutons le professeur Pierre P. Grassé de l’Académie des Sciences, biologiste et zoologiste : “Vraiment, l’étude de l’homme n’inspire pas ceux qui s’y adonnent. Dans presque tous les travaux des sociologues, les idées préconçues, vicient l’observation, orientent les enquêtes dans des voies fautives, induisent à des “artefacts” et posent de faux problèmes... Que cela plaise ou non que cela soit en accord avec les systèmes philosophico-politiques, peu importe. Le fait est là, certain, patent : l’homme sans TRANSCENDANT est physiologiquement un déséquilibré et un anormal... Seul un savant borné peut soutenir que rien n’existe en dehors du concret qui lui est accessible, soit par les organes sensoriels, soit par des appareils de mesure qui les complètent et les prolongent. Mais les philosophes, hélas, rendent mépris pour mépris aux scientistes... La cécité de la Science (et notre société est de plus en plus fondée sur l’effort scientifique) à l’égard de l’homme irrationnel est la grande cause et la cause grandissante du malaise de l’homme moderne”.


“Le hasard fait vraiment bien les choses !”. Penchez-vous un instant seulement sur cette masse bizarre de 1350 gr. qu’est le cerveau de l’homme. Il contient 20 milliards de neurones plus autant de névroglies. Il contient, écoutez-bien : Mille cinq cent millions de Milliards de milliards de particules, toutes structurées idéalement chacune par rapport à toutes les autres.
Si l’on veut comparer les connexions du plus gros des ordinateurs (qui, entre parenthèses, ne se sont ni conçus, ni construits tout seuls et comme ça “par hasard”) et le réseau nerveux d’un cerveau, le rapport est de 1 à 1 milliard !!!
Les connexions du cerveau sont au nombre de 15 Milliards et un très gros ordinateur n’en a qu’un million. (Ceci écrit début 1971 selon les informations de l’époque). Mais ce qui est plus prodigieux encore, c’est le nombre de relations intelligentes, ordonnatrices ou prospectives qui peuvent s’établir entres tous ces différents éléments.
Le rapport machine ordinateur et le cerveau humain serait celui de quelques centimètres par rapport au diamètre du Système Solaire !!


Ces manques de réalité, par avidité, vont créer des phénomènes de compensation. Comme l’esprit d’espace intellectuel, d’envol spirituel, de puissance créative et de prospective volumineuse ne peuvent s’exercer avec les seuls programmes conditionnés à gauche, le droit va se manifester linéairement dans une géométrie exclusivement plane, mais à ambitions fantasmatiques spatiales qui va le leurrer lui-même. Les “croyances” auront beau jeu de se croire spiritualistes, idéalistes, alors qu’elles seront complètement aveugles des clefs rationnelles des véritables mutations. Nous voyons en exemples toutes sortes de “drogues” chimiques ou intellectuelles faire office de ces ambitions fantômes d’évasion ou de fausse émancipation.