Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

La "foi" cybernétique - Jean Sendy

Albert Ducrocq n'est pas « un scientifique »; c'est un chroniqueur, qui a fait toute sa carrière sans avoir formulé d'hypothèse bien personnelle. Son Roman de la Vie (Julliard) expose la théorie de la « cybernétique naturelle », très convaincante Tant qu'on suit l'exposé... et dont le seul défaut est de ne guère résister à l'interrogation. Les livres d'Albert Ducrocq représentent ce que les étudiants les plus raisonnables reprochent à l'université française : des « cours magistraux » qui interdisent au dialogue de mettre en cause l'article de foi servant de Dogme. La « science officielle » d'un Ducrocq est celle des sous-offs de la science, qui ne peuvent se permettre la désinvolture élégante d'un Emile Guyénot.

Peut-on, sans tomber dans un anthropomorphisme qui prête à la nature des intentions finalistes naïves, admettre que l'évolution a tiré du monde minéral le cristallin de notre oeil, l'a dédoublé en deux yeux, puis a rendu héréditUire la transmission de ce double organe ?

Albert Ducrocq nous place devant un dilemme 0 de fait : vous, moi et le chien de la voisine avons deux yeux; tant que vous n'avez rien de mieux proposer, vous n'avez le choix qu'entre « Dieu » e la « cybernétique naturelle ». Le tour de passe-passe, que masque le cours magistral, est pris dans la foulée de l'illusion qu'en optant pour la cybernétique nous optons pour une explication scientifique contre un article de foi... alors que Ducrocq nous donne à choisir entre deux article de foi.

Je ne possède rien de mieux à proposer. Mais je refuse à un article de foi signé Ducrocq de se présenter maquillé en explication scientifique sous prétexte qu'il est dans l'esprit du XIXe siècle et que celui qui le présente ressemble à un Shadok bardé de certitudes.

Qu'est-ce que la cybernétique ? Le Robert nous dit que c'est la « science constituée par l'ensemble des théories relatives aux communications et à la régulation dans l'être vivant et la machine ». Bigre ! L'ensemble des théories sur le vivant et le mécanique ? Ne serait-ce pas là un « principe d'explication de l'existence du monde », définition que le même Robert donne de Dieu?

Si, hélas.

C'est très exactement un principe d'explication de l'existence du monde qu'Albert Ducrocq nous propose. Sa théorie d'une « cybernétique naturelle » est peut-être vraie, mais ce n'est rien de plus qu'un article de foi.