Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Les Sabéens - Encyclopédie théologique de l'Encyclopédie Migne

SABEENS ; nom que l'on donne aux peuples qui professent le sabéisme ou l'adoration des astres ; il vient de Saba, fils ou descendant de Joctan, de la race de Sem, qui s'établit dans le Yémen, et est regardé comme le père des Sabéens, une des tribus les plus puissantes de l'Arabie. Comme cette tribu passe pour avoir rendu la première aux astres un culte public, ou du moins pour l'avoir conservé sans mélange plus longtemps que les autres peuples, on donna plus tard le même nom à ceux qui professaient le même culte.

2° Les Sabéens de la Chaldée sont les restes des anciens Babyloniens ; ils subsistaient encore dans les trois premiers siècles de l'hégire ; mais leur religion s'était mélangée de dogmes empruntés au magisme, au paganisme grec et même au christianisme. Ils s'appelaient eux-mêmes Boghdadiens ou Dieu-donnés, et résidaient principalement dans le territoire de Baghdad, qui pourrait en avoir tiré son nom. Il serait fort difficile d'exposer exactement leur système religieux sur lequel on n'a que des données assez vagues. Cependant le Fihrist, ancien livre historique des Arabes, donne sur eux des détails assez circonstanciés, qui ont été traduits par M. Hammer-Purgstal. Nous en extrayons ce qui suit :

Ces Sabéens enseignent que le monde est une cause éternelle, unique, qui ne participe point aux qualités des choses créées, d'où ils déduisent la divinité du monde. Ils disent que le ciel se meut d'un mouvement spontané et raisonnable, qu'il n'est point composé des quatre éléments, mais qu'il constitue une cinquième substance qui ne peut ni se corrompre, ni s'anéantir. Ils enseignent que Dieu n'est point affecté par des qualités, et qu'il n'est pas permis de lui souhaiter du bien qui ne l'atteint pas; que l'âme est une substance sans corps, qui n'est point assujettie aux inconvénients inhérents aux corps, que les âmes de ceux qui auront fait le bien auront des récompenses éternelles; et que les méchants seront punis selon la gravité de leurs délits. Cependant ils ne paraissent pas admettre de peines éternelles, car il est dit quelque part que les âmes des méchants seront châtiées pendant neuf mille périodes. Ils reconnaissent plusieurs prophètes ou envoyés célestes qui ont invité les hommes à reconnaître la vérité de Dieu; les plus célèbres sont Erani, Agathodémon et Hermès. Quelques-uns nomment aussi Solon, qu'ils font grand-père de Platon du côté de sa mère.

[...]

Ils immolent des victimes en sacrifice au lever des étoiles. Quelques-uns disent que si l'on immole des sacrifices au nom du créateur, le sacrifice est mauvais, parce que Dieu ne s'occupe que des affaires importantes, et abandonne les choses de ce monde à des êtres intermédiaires.

[...]

Le premier jour de la semaine est consacré au soleil, dont le nom est Apolion (Apollon) ; le second, à Sélini (EEarivn), la lune; le troisième à Mars, dont le nom est Aris (aras); le quatrième à Mercure, dont le nom est Nabo ; le cinquième à Jupiter, sous le nom de Baal ; le sixième à Vénus, dont le nom est Balti ; le septième à Saturne, dont le nom est Kronos.