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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

La névrose chrétienne (notes) - Dr. Pierre Solignac

L'Eglise soumet ses fidèles à un système de pensée bien organisé et bien rassurant.

L'Eglise se sert de la culpabilité, du péché, de l'angoisse, comme base de son éducation.

L'impossibilité qu'ont les individus de se considérer comme des personnes homogènes et autonomes, ayant leur définition propre, est une autre caractéristique de la névrose chrétienne. Ils n'ont pas confiance en eux et n'ont pas de systèmes de valeurs personnelles.

Quand la volonté d'untel est la volonté de Dieu, on vit dans une sorte d'inconscience, proche du fatalisme.

Les fidèles sont traités comme des enfants par leurs supérieurs, qui les dirigent sans tenir compte de leurs souhaits, de leurs motivations.

Un fossé s'est creusé entre la vie religieuse traditionnelle et la façon de penser actuelle de vivre et de penser.

Rigidité des structures de l'Eglise.

Une intelligence dogmatisée devient bi-polaire, elle fonctionne avec des matériaux manichéens : blanc-noir. Du coup, elle ne peut s'adapter à une réalité fluctuante et instable (bien qu'il ne faille pas s'aveugler non plus par l'immersion dans les seules apparences). Et le manque aussi de simplicité, puisqu'elle doit tordre les définitions pour tout adapter à ses minces et étroites vues.

Après Vatican II, les messes sont devenues lamentables : Bach remplacé par des couacs, mais si la forme a changé, le fond, lui, n'a pas évolué.

Joie et équilibre qu'apporte une relation sexuée (différent de « sexuelle »). Equilibre psychologique et affectif. La vie psychologique et affective est indispensable à notre équilibre.

Des solutions toutes faites, des pratiques codifiées.

L'expression « devoir conjugal » est une des nombreuses trouvailles de l'Eglise.

La notion de plaisir et de joie associés à la communication sexuelle est souvent absente car l'acte est plus ou moins considéré comme une faute, un interdit. On ne doit pas jouir, prendre de plaisir.

La confession produit la « bonne conscience ».

Les institutions chrétiennes sont des forces de répression et de résistance au changement, malgré quelques déclarations démagogiques qui ne traduisent pas une remise en question profonde de l'esprit de hiérarchie.

Le Pape passe la plus grande partie de son temps à défendre des comportements moraux et disciplinaires. Les documents romains se réfèrent à la « loi naturelle ». Mais celle-ci est d'Aristote, pas de Jésus-Christ.

Le jour où les prêtres devraient assumer cette loi, se marier, avoir une famille, ils deviendraient les égaux de tous les laïcs et le système s'effondrerait.

Beaucoup de prêtres ne supportent pas le célibat. Ils se sentent infantilisés, comme amputés d'une partie de leur humanité.
Qu'il s'agisse des interdits concernant le célibat, la contraception ou l'avortement, ils traduisent en fait la même peur plus ou moins consciente : un homme libre, habitué à réfléchir et à s'autodéterminer restera-t-il dans le sein de l'Eglise traditionnelle ? Dès que l'interdit est levé, la réflexion est possible. D'où la fuite des fidèles et des sacerdoces après Vatican II.

Jésus a exalté l'amour de l'homme et de la femme, « qui ne sont plus deux, mais un dans une seule chair », et l'a souhaité définitif.

Charles Maurras avait discerné le caractère subversif des Evangiles, et il remerciait l'appareil ecclésiastique d'avoir étouffé ce ferment. Le message du Christ s'attaque à la morale établie.

« Avancez au large », disait Jésus aux timorés.

Catéchiser n'est pas évangéliser. Les chrétiens sont sur-catéchisés, mais pas évangélisés.

L'éducation chrétienne repose sur l'angoisse et la peur, le manque de confiance en la nature humaine, le mépris du corps, de la sexualité, de la femme en tant qu'être sexué.

L'aboutissement de l'éducation chrétienne est une profonde immaturation. Car elle est infantilisante.

Le chrétien traditionnel est construit du dehors et non pas du dedans, avec des « ceci est permis », « ceci n'est pas permis ». Il y a un règlement à appliquer sans explication ni justification.

En fermant tous les robinets d'une chaudière, elle finit par exploser.