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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Les jugements suggérés à la crédulité - André Bouguénec

Les jugements sont suggérés à la crédulité

La vie est une hiérarchie des valeurs. Dans les conversations, on se préoccupe de la valeur des choses ou des individus. Ce qui n'a pas du tout de valeur, il n'en est pas question. Ce dont la valeur est discutable et relative fait l'objet de discussions.

Cela est vrai pour les individus aussi bien que pour les produits alimentaires, les livres, la qualité des tissus ou d'appareils, enfin tout ce dont nous avons besoin pour vivre.

Or, tous nos actes résultent toujours de nos jugements.

Nos jugements résultent de ce que nous appelons "nos opinions". Mais ces opinions que nous qualifions de "nôtres", d'où proviennent-elles ?

Presque toujours, elles sont le résultat de "ce que nous avons entendu dire", c'est-à-dire de l'appréciation de nos voisins, de nos relations, de ce que nous avons lu, par exemple dans les journaux, ou sur les murs. Il n'y a pas un exemple sur mille où une de nos actions soit motivée par un jugement qui émane de notre seule faculté de comprendre et de sentir.

Tous les jugements proviennent de l'extérieur, c'est-à-dire de la suggestion.

Voici une citation de René Benjamin sans pitié pour l'inconscience des hommes et leur crédulité :
"Les contemporains, qui par rapport aux hommes des époques précédentes sont persuadés qu'ils sont affranchis, sont en réalité les plus crédules des hommes. ILS CROIENT TOUT CE QU'ON LEUR DIT.

Ils croient n'importe quel médecin et ils avalent ses poisons.

Ils croient n'importe quel notaire et ils endossent ses contrats.

Ils croient l'avocat parce qu'il porte une robe.

Ils croient le maître d'école parce qu'il a une chaire et une règle. Il suffit qu'ils lisent, sur certains monuments publics : Ecole, Lycée, Collège, pour qu'ils y laissent entrer leurs enfants. "


Nous pourrions décupler cette citation, mais ne soyons pas cruel ; pourtant peu d'êtres sont capables de dégager ce qui est "indispensable à la vie" de ce qui est imposé par la suggestion extérieure ou l'ambiance.

La plupart soupçonnent qu'il est possible de vivre d'une façon différente de la leur, plus simple. Mais ils ajoutent : "On ne peut tout de même pas vivre comme des sauvages..." "Faire comme tout le monde" plus exactement "comme ceux parmi lesquels on vit, ou comme celui qu'on envie" est la Loi suprême.

Pendant les périodes de paix, les foules sont victimes de suggestions commerciales et industrielles. On leur impose l'utilisation de produits dont ils n'ont nullement besoin, d'objets superflus, dont la plupart du temps elles se serviront à peine.

Rappelez-vous le cycle sans fin : "production-consommation" que nous vous expliquions dans la 2ème Série. Réalisez-vous que pour utiliser la main-d'œuvre qui augmente avec la démographie galopante, il faut créer des besoins, des envies, du superflu pour que la consommation alimente le monde du travail. Cycle infernal dont il faut tenir compte.

Et c'est pourquoi nous voulions vous faire comprendre que dans ce commerce immense des êtres et du travail, dans cette réalité des échanges et pourtant dans cet artifice magistral suggestif, vous êtes un rouage qui devrez jouer le jeu de la surconsommation, ou consommation suggérée, poussée, afin que le travail vive et fasse vivre.

Du moins vous ne serez pas dupe des artifices modernes, cher élève, mais nous y sommes inclus et concernés. Et, paradoxe, ces artifices sont tels, qu'ils sont devenus des réalités avec lesquelles il faut compter.

Tout s'est compliqué dans cette course à la production-consommation. L'alimentation, chose extrêmement simple, grâce aux suggestions extérieures, devient une opération compliquée qui absorbe la moitié de la vie.

La guerre n'est rendue possible que par des suggestions extérieures.

Quand les suggestions commerciales se sont tues, les suggestions idéologiques les remplacent.

Vous ne pouvez pas échapper complètement aux suggestions, mais efforcez-vous d'y échapper un tout petit peu pour commencer, un peu plus demain.

Avec de la patience vous échapperez à la moitié des suggestions extérieures. Ceci fait vous aurez compris son énorme puissance et c'est alors que vous saurez, vous aussi, l'utiliser mais en la maîtrisant, en la canalisant pour la diriger vers des prises de consciences rationnelles.

Ne croyez pas que votre personnalité puisse être forte et positive si vous n'avez pas pris vous-même conscience de ce que nous venons de vous dire, si vous n'avez pas réalisé dans quels filets nous sommes prisonniers à notre insu.