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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

De la "réunion informelle" au procès contre André Bouguénec - Xeon

Date : 2000-12-09

Le 09 Décembre 2000, soit quelques jours avant le départ théâtralisé d'Arnaud Mussy du Phare-Ouest, les réfractaires au changement demandé par ce même personnage, furent invités à ce qui fut annoncé comme une "réunion informelle", en laquelle ses dévoués amis seraient présents. Seuls quelques-uns de ces réfractaires s'y rendirent, dont nous-même. Ce qui nous mettait en minorité de nombre par rapport au "groupe" formé par Arnaud Mussy et sa clique.

"Réunion informelle" mais qui curieusement : "devra mettre les choses au clair" pour "conditionner la suite", lancera un ami d'Arnaud Mussy au moment des embrassades. Chacun étant à ce moment en conversation avec son interlocuteur, il fut bien entendu impossible de réagir à cette injonction cruciale, lancée dans le brouillement des bla-bla caractéristiques de tout "amical" accueil, et permettant de sidérer le cerveau se trouvant aux prises avec une contradiction logique : "mettre au clair" signifiant précisément : rendre formel.

 

Nous avions personnellement décidé d'y récupérer par écrit, le maximum des propos tenus, persuadés que pouvant ensuite être analysés, ils nous seraient utiles un jour, lisibles à tête reposée.

C'est pourquoi ce rapport constitue un exemple unique de manoeuvre mise en place en amont d'un échange ("informel" !) par ce groupe, manifestement toujours habile à l'oral, grâce à des procédés impossibles à comprendre pour un cerveau normal, du fait de la vitesse des échanges verbaux, "exprimés" en réunion.

Cette "vitesse" c'est tout ce qui fait taire l'adversaire dans un débat prétendument contradictoire, mais dont les termes sont tels que vous ne pouvez vous y opposer, sous peine de passer pour un fou.

Cet enregistrement-surprise empêchant alors nos hôtes de revenir en arrière en cas de préparation antérieure. On peut dire en ce sens que ces notes constituent une "prise sur le fait". Eux aussi furent... surpris.

On verra comment le déroulement de la "réunion informelle" suit bien un processus parfaitement millimétré, une procédure très précise nous invitant et nous pressant à participer à ce qui n'est rien d'autre que le procès d'André Bouguénec, à intenter une "action" contre lui.

Sous peine d'être nous-même jugés : "balayés par nous-même" : entendre "voir nos propres valeurs se retourner contre nous".

Dans ce pur théâtre de mots, chacun des "acteurs" déjà convaincu (on nous parlera de "foi", de "croyance", etc.) tient son rôle, au point qu'on a l'impression d'avoir affaire à des machines parlantes, des fonctionnaires tenant parfaitement leur place en ce tribunal.

 

Disons tout de suite que nous n'oserions inventer quoi que ce soit quant à ce rapport, dans la mesure où ce jour nous étions environ une douzaine de personnes, qui pourraient nous contredire aujourd'hui, même si nous savons que la mémoire leur manquerait sans doute après tant d'années. Il est cependant possible qu'un enregistrement existe, car nous savons que les gens de Néo-Phare enregistraient beaucoup de choses.

 

 

Nous proposons d'abord la lecture des propos à l'état brut.

Les propos des membres acquis à Arnaud Mussy, majoritaires en nombre, seront identifiés par l'abréviation "NP" (pour Néo-Phare, qui n'existait pas en tant que tel à ce moment).

"PO" désignant les propos des 5 réfractaires présents.

Notre analyse personnelle, présentée à la suite des propos, sera encadrée par des crochets [ ].

 

***

 


 PROPOS BRUTS :

 

NP : « Mettre les choses au clair ce jour ». « C'est ici, autour de cette table, qu'il faut s'exprimer », « Ce qui conditionnera la suite », « l'avenir ».

NP : « Il faut aller au bout des choses, même si ça fait un peu mal »

NP : « S'oublier pour bâtir en commun ».

NP : « Ne plus réfléchir pour soi ».

NP : « Ce que je crois est plus important que ce que je suis ».

NP : « Se faire mal »

NP : « Croire en un certain état d'esprit pour le Phare-Ouest.

NP : « Le « coeur à coeur » est une perte de temps. »

NP : « On peut se tromper d'objet. Faire des choses à l'extérieur. C'est un prétexte. Il ne faut pas oublier que notre objectif commun est la fraternité ».

NP : « Qu'est-ce que devra être le Phare-Ouest demain ? »

NP : « La transparence, au-delà des différences, de la sensibilité »

PO : « Le Phare-Ouest est bâti sur les sept ouvrages d'André Bouguénec, la fraternité/tolérance. Il faut faire des choses selon les objectifs du Phare, selon ses connaissances, en faire profiter les autres. Faire progresser les autres. Etre témoin, divulguer. Comment intégrer les nouveaux venus ? Les personnes qui écoutent ?

NP : « Quel est l'objectif qui transcende les autres objectifs ? Le plus pressé. »

NP : « L'échéance est 2001. Je ressens un objectif personnel et commun.

PO : « Peu importe l'échéance ».

NP (agressif) : « Il faut se donner les moyens ! »

NP : « Pas facile à vivre. Avoir des attitudes d'effort pour dire des choses ». « Aller au-delà de ce qu'on ressent pour le but commun. Pas fait avec plaisir. »

NP : « Avec cet objectif commun, on est sûr de l'intention ».

NP : « Il faut suivre la logique de Dieu, ce qui permet d'anticiper sur les erreurs de forme, car on se dit : je ne m'agrippe pas sur les erreurs de forme. »

NP : « Jésus prend ses disciples pour des moins que rien – Car il savait où il allait »

NP : « Objectif commun », « objectif », « projet commun », etc. etc.

NP (agressif) : « Dire si l'on n'est pas d'accord, et ne pas noter ! »

NP : « Quelqu'un qui dit : 2012 au lieu de 2001 n'est pas d'accord avec moi, donc il n'est pas “dans l'Esprit“. Ça veut dire “je ne suis pas acteur“. C'est un problème, un manque de foi ».

NP : « S'inscrire dans l'urgence. Aller vite. Vite se transformer. Prendre une décision efficace. »

NP : « Ceux qui ne croient pas en 2001 seront balayés par eux-mêmes »

PO : Ici nous intervenons, critiquant la "vérité" de la supériorité numérique exclusive.

NP : « Peu importe le nombre, quand on a la sincérité ».

NP : « On est affecté des critiques des autres, parce qu'on n'a pas confiance en soi. Il faut avoir la simplicité pour dire ce qui ne va pas, la spontanéité »

NP : « Si on se dit : “c'est l'autre qui est méchant“, c'est notre égo ».

NP : « Le privilège des groupes, c'est le partage. On progresse vite. »

 

 

***

 

NP : « mettre les choses au clair ce jour ». « C'est ici, autour de cette table, qu'il faut s'exprimer », « ce qui conditionnera la suite », « l'avenir ».

[Analyse et présentation générale

Telle fut l'injonction qui initiât cette prétendue "réunion informelle", devenant de façon surprenante : "capitale", impliquant des conséquences, relativement à notre "expression".

Autrement dit, impliquant une rupture, l'arrêt de notre temps naturel ("ici, "autour de cette table", "ce jour"), première étape, capitale en effet, pour faire rentrer la parole dans une forme circulaire dont on ne pourra pas sortir : la forme contradictoire, cyclique, avec des rôles définis et pouvant être géométrisés (puisqu'un cycle est une horloge, commuant le temps en espace), donc permettant d'attribuer des places, des situations. D'où la suite immédiate, permettant de verrouiller ce nouveau mode d'être, d'étiquetage : "il faut aller au bout des choses". 

Le sens administratif du mot "informel" est : censé s'organiser "spontanément". 

Expliquant la rupture en question : la date faisant foi du nouveau paradigme, l'espace-temps, fini, lie tout notre langage ("s'exprimer"), le contraint à ses limites dans un espace géométrique, mesurable et permettant de créer des classes en termes de tailles.

Celles-ci seront jugées selon leur expression, et non plus selon leur établissement dans le monde réel. 

Avant ce "jour", le langage n'avait pas de valeur. Nous rentrons maintenant dans la "clarté" d'un nouveau cycle. Quoi que nous disions, nous entérinons l'axiome de notre propre géométrisation, classification, réduction à un ensemble (mot signifiant : même temps, donc arrêt de notre propre temps).

Cet "arrêt" anticipe des "poursuites" (aller au bout des choses), par des "acteurs" (de l'action en justice), pour trancher sur le rejet/mort de ceux qui "ne croient pas en 2001" : la nouvelle parole de la vitesse (aller vite = nouveaux privilèges), celle qui permet justement de donner la victoire à une "expression" sur une autre, en tous débats prétendument "contradictoire".

Ces "conséquences" seront issues d'un débat en assemblée, quand tous se croient "égaux", "autour d'une table"... alors que dans les faits, nous sommes déjà obéissants, pris au piège du virus de l'amitié, qui nous sidère et nous fait baisser la garde.

Et apeurés, car pour faire plier les récalcitrants à cette demande, mais avec les mots de notre enseignement, on nous dira : "2001" est une urgence, puis « S'inscrire dans l'urgence. Aller vite. Vite se transformer. Prendre une décision efficace. ».

L'urgence étant le synonyme d'instance, désignant le type de tribunal applicable pour obtenir la victoire sur l'ancien langage.

 

Toutes les propositions seront énoncées au présent de l'indicatif (présence permettant précisément de juger tous les "temps" = expressions contradictoires), confirmant que nous avons arrêté le temps, que nous sommes bien dans un contexte de maitrise de l'espace par une "présence", qui enjoint et ne nous laisse plus de marge de liberté quand à notre propre futur ou passé. La grammaire nous emprisonne, tout en nous faisant croire que nous sommes libres : "il faut s'exprimer".

Mais qui tranche ? Cette personne, invisible, "acteur" "humble", "transparent", sortira du bois pour conclure (trancher = juger). Elle aura le dernier mot, le plus fort en chiffre, en terme de dimension géométrique, le "géant", le plus cruel aussi dira : « Ceux qui ne croient pas en 2001 seront balayés par eux-mêmes ».

Etre "balayé" est une image géométrique, mesurable.

Les "poussières" ne passeront pas le "filtre" ("balayés par eux-mêmes"), selon les conséquences de leur choix d'inscription pour "l'avenir", ils n'auront donc pas de "futur", ne "survivront pas". 

D'où s'il y a crise, des mesures exceptionnelles s'imposent.

Ce que nous acceptons par notre silence, imposé par cette sidérante invitation "amicale", permettant déjà de comprendre ce que sont ces "acteurs", prônant l'action... mais seulement "à l'intérieur", par peur de "2001", et pour pouvoir y survivre. 

"A l'intérieur", c'est-à-dire avec nos propres mots.

La forme et le nom du "sas" ne sont pas choisis au hasard. Ce terme a un sens proche du mot "crise", évoquant la nécessité de devoir "décider". D'où c'est nous-même qui par peur de nos propres mots, "choisiront"... librement de plier ou de nous éloigner de celui qui se revendique comme porte-parole d'André Bouguénec. Plus on ne peut pas ! Dès lors nous sommes coincés par l'opinion générale ou notre propre "trahison" vis-à-vis d'André Bouguénec.

 

Le mot "2001" assurera au pouvoir (dont l'usure est le problème), un potentiel de renouvellement sans fin. Car ensuite ce sera "2002", etc., puis tel mois, tel jour, et même telle heure.

 

Voilà comment le langage de l'amour se retourne contre ceux qui croient au sens des mots, bernés par ceux qui ne croient qu'au pouvoir des mots.

Notre cerveau, confus, nous commande de baisser la garde, exactement comme s'il avait affaire à un virus.]

 

 

NP : « Il faut aller au bout des choses, même si ça fait un peu mal »

["Aller au bout des choses", à présent que nous nous sommes géométrisés, est la signification de "poursuivre" : aller jusqu'au bout.

"Même si ça fait un peu mal" : même si cela nous oblige à nous séparer de nos valeurs héréditaires. Ce "sacrifice" nous rendant "acteur" de cette "action"... en justice, contre notre expression ancienne, qui ne cherche pas à vaincre l'autre dans de prétendus débats. 

Ce sacrifice est celui de son sens personnel de infini réel, donc de son âme, pour dégrader tout terme à son expression purement matérielle. "Aller au bout des choses... "autour d'une table", "ce jour" (exception d'une prétendue "urgence" qui deviendra la règle quand elle sera acceptée).

C'est se mutiler de quelque chose, pour rentrer dans le fini, la limite, de sorte à pouvoir parler à ceux qui croient encore au sens réel des mots, et tombent, par exemple, dans le piège de l'équivoque du mot "informel", qui après la caresse, deviendra l'argument d'une force pour imposer une forme et une hiérarchie de classe, par "élection" de ceux qui savent parler dans ce nouveau contexte.]

 


NP : « S'oublier pour bâtir en commun ».

[Le mot "pour" signifie "proportion". "S'oublier" au profit du "comme un", c'est se situer dans une géométrie, au nom ("pour") du commun.

Mais quel commun ? Sinon que ce que nous acceptons tous, mais qui serait censé nous diviser, si nous ne nous "oubliions pas" : à savoir la compréhension d'un texte (seul commun possible dès lors que l'individu est nié), son sens, et donc le sens des mots qui s'y trouvent. 

Or, du fait que ce texte devient d'une part "commun", et d'autre part, interdit de variété d'interprétations, sa compréhension correcte implique une hiérarchisation, une compréhension verticale, ou dit autrement, sa mise en abstraction, pour dominer les interprétations individuelles.

Ce qui amène une conséquence concrète en ce qui concerne les "personnes" concernées par ce texte abstrait : elles seront jugées au nom de cette abstraction, au nom (ici) du "commun", mais comme personnes bien réelles, souffrantes ("même si ça fait mal"), par une personne bien réelle elle aussi, qui se sert des noms, pour agir, caché derrière eux, et se poser comme hiérarchie, et ce bien entendu, avec toute l'humilité du monde.

Ne sera-ce pas au nom du "commun" que ce bon samaritain viendra nous sauver de notre méchante individualité ?

Donc accepter son "sens", c'est accepter celui qui est donné par le plus fort, de celui qui parle au nom du "commun", comme tout juge, tranchant "au nom du" peuple. 

Ce "commun" contiendra donc tous les discours contradictoires possibles, et déjà nous acceptons de rentrer dans ce procès, ce jugement. Croyant en outre y parler librement, alors que le "temps" des discours contradictoires possibles, est grammaticalement contrôlé par cette injonction faite au présent : "S'oublier"... "bâtir". Signifiant que celui qui parle, s'exprime, détient les clés de tous les temps, qu'il en contrôle la mesure. 

Mesure créée de facto par l'acceptation que si nous ne suivons pas ce procès, c'est que nous sommes "hors" du commun, à "l'extérieur", donc retranché de la société. C'est le procès d'intention qui sera précisé plus bas.

Le mot "commun" n'apparait pas moins de 6 fois dans nos notes. C'est la grande supercherie de "l'unité", permettant d'englober tous les partis, et de faire croire au débat contradictoire, car parlant tous les langages en même temps : celui d'André Bouguénec, de notre langage naturel ("2001", ""commun"...), pour conclure d'un coup d'un seul, au conséquences de sa version négative : notre perte si nous refusons de participer à ce procès contre André Bouguénec.

Nous penserons alors en termes de probabilités : "à situation (probable) exceptionnelle (ici, maintenant...), mesures exceptionnelles (aller au bout)". sous-entendant : "L'amour doit parfois être fort"... Ainsi la graine probabiliste se développe tranquillement dans nos cerveaux.

D'où notre validation au moment d'un verdict totalement entériné dès le départ, à notre insu : "ceux qui ne croient pas en 2001 seront balayés par eux-mêmes", ce en totale contradiction avec l'enseignement d'André Bouguénec, son texte justement, qui ne demandait pas de croire, et encore moins en une date, un point dans un calendrier humain.

Ceci par la maitrise complète de l'art de l'équivoque, permettant de faire passer tous les points progressivement, nous enfermant dans la conclusion finale, qui nous tombera dessus et que nous admettrons, sans que nous comprenions pourquoi, car elle était impliquée, mais discrètement, secrètement serait un mot plus exact, comme conséquence masquée dans la proposition initiale.]

 

 

NP : « Ne plus réfléchir pour soi ».

[Réfléchir, c'est analyser avant de décider, de trancher. Ne plus "réfléchir pour soi", c'est se nier au profit du "commun". C'est participer du procès contre le "passé", déjà condamné.]

  


 NP : « Ce que je crois est plus important que ce que je suis ».

[Ce que je crois sera demain ce que je sais. Le probable devenant preuve. Il prendra donc forcément de l'importance par cette induction provoquée, quantitativement : im-portance. 

Cette "croyance" ou "foi", c'est celle de l'acteur, qui s'est sacrifié de sa propre chair, de son être ("même si ça fait mal"), pour jouer le rôle de la "sincérité" (voir plus bas), première qualité de l'orateur durant un procès.

Mais ici le procès est truqué, car le "défenseur" est aussi "l'accusateur", parlant les deux langues des partis en lice, en même temps. 

En attendant il doit, pour cela, servir le pouvoir et parler les mots de celui (l'hérédité) qu'il veut abattre, de l'intérieur. Etre acteur, en prenant les attributs d'un autre, pour jouer le rôle de l'ami, le ventriloquer en traitant son langage naturel, de l'intérieur, en disant "2001", pour nous séparer de son sens originel spiritualiste et libéral, et nous amener sur le terrain d'un sens matériel et esclavagiste.]

 

  

 NP : « Se faire mal ».

[répétition, voir plus haut.]

 

 

NP : « Croire en un certain état d'esprit pour le Phare-Ouest.

[Toujours "croire"... "pour" le Phare-ouest, dont on vole effectivement les mots, l'esprit, mais signifiant ici en son sens fort : "science", logique. Un "état d'esprit", c'est une bonne intention. Impliquant la mauvaise intention, ou "foi" (croyance) des autres.]

 

 


NP : « Le coeur à coeur est une perte de temps ».

[C'est que le coeur à coeur est effectivement le contraire de la parole truquée, parlant à tous les camps en même temps, pour faire taire l'ennemi, tout en lui mettant des idées dans la tête, qu'il ne peut réfuter, car faite au nom de ("pour") le "commun", l'amour.

Personne ne pouvant s'opposer à "l'amour" sans passer pour un fou, tous accepteront "d'entendre" la nécessité de faire subir un procès au texte qui fait "perdre du temps" : le texte du "coeur à coeur", réaliste, celui d'André Bouguénec.

Du moins celui qui est mis en minorité par le procès, comme "perte". 

 

Le coeur à coeur, c'est la confiance dans le dialogue inter-individuel, le contraire du dialogue en assemblée. C'est le dialogue fondé sur une confiance dans le langage naturel, direct, dont les définitions ne sont pas truquées, mécanisées ou géométrisées.

Il respecte les différence entre des individus, qui parlent un langage commun et se comprennent naturellement, sans besoin de connaitre ce code particulier, d'élite, de "choisis" pour leur "rapidité" à "s'exprimer" durant le débat. C'est le langage du bon sens, de la vue naturelle et immédiate des choses. Ces gens se comprennent et comprennent immédiatement les termes universels... 

Evidemment, pour que leur "opinion" la plus forte (calculée, mesurée) puisse passer, il faut supprimer le langage commun, naturel, en en faisant une "classe" perdue, à faire disparaitre.

Sa "perte de temps" s'inscrit comme une accusation en ce temps de "crise".

Ce sera la classe de ceux qui "croient en 2012", contre les bons, qui "croient en 2001". Cette dernière date signifiant quoi dans notre enseignement ? Nous vous le donnons en 1000 : la date d'un procès, d'un tri et d'une séparation.

Elle est donc parfaitement indiquée pour tordre peu à peu le mot "2001" dans les cerveaux sidérés, pour faire le procès du (texte) commun, au nom du commun !

Le procès d'intention n'est pas loin pour ces méchants parleur (pas dans le "commun") et viendra tout naturellement tout de suite après.

Le "coeur à coeur", c'est une expression du Verbe incarné, amenant le langage vrai, à être présent en toute discussion naturelle, et ici, nous sommes dans le procès de l'abstraction, jugeant l'incarnation.]

 

  

NP : « On peut se tromper d'objet. Faire des choses à l'extérieur. C'est un prétexte. Il ne faut pas oublier que notre objectif commun est la fraternité ».

[La "fraternité" renforce le "commun", mais y ajoute la dimension du coeur, traitée avec la même géométrie : celui qui va à l'extérieur est en mouvement, quand l'autre "classe", reste en place. C'est donc celui qui va dehors, qui est mis en procès, par la "fraternité", qui parle après avoir coupé toute succession temporelle naturelle. Donc... une autre fraternité issue d'une filiation.

Aller à l'extérieur, n'est-ce pas se mettre de soi-même en diminution, en retrait ? 

Ceci fait en outre par mauvaise "foi", subjectivité : ils se trouvent des "prétextes", pour ne pas "'s'oublier" au profit du chef, pardon du "commun", regroupé autour de leur "père", distribuant protection à son petit troupeau, en lui apprenant à "participer", à, comme lui, faire maigrir son ennemi en se servant de ses propres mots, pour se faire grossir en contrepartie.

"Aller à l'extérieur", n'est-ce pas se couper, et maigrir visuellement, tout autant qu'en nourriture ?

Ceux qui vont à l'extérieur seront donc isolés du groupe et privés d'amour, de "nourriture", accusés d'hypocrisie : "c'est un prétexte". Leur âme est sale, ils sont de "mauvaise foi", hypocrites... car ne parlant pas le code "commun"... qui "va au bout des choses" pour casser la durée, la succession naturelle de nos valeurs, poursuivie, jugée et (bientôt) condamnée.

C'est toute la stratégie du pouvoir sociopathe, minoritaire dans le monde réel, que de chercher à désinformer, pour gouverner une majorité saine (qui parle un langage naturel), en lui faisant croire en sa minorité morale, son "hypocrisie", son manque de "fraternité", de "participation" à "l'unité", tout en lui faisant passer ce message via son propre langage naturel, de l'intérieur.

Ce qui n'est rien d'autre que de l'entrisme cérébral.]

 

 

 

NP : « Qu'est-ce que devra être le Phare-Ouest demain ? »

[Préparation d'un slogan et d'une demande de légalisation ("devra être"... "demain"), quand tous parleront le langage du "groupe". La question présupposant qu'un nouveau Phare-ouest, soit inéluctable.

Demain c'est "le sas". Notez que cette réunion à lieu à la veille de 2001, en Décembre 2000.]

 

 

 

NP : « La transparence, au-delà des différences, de la sensibilité ».

[La transparence, c'est se confesser, avouer ses fautes. Là encore, faute de singularité, de différenciation, de ne pas accepter le code commun, qui détruit la langue de l'infini pour couper la différenciation, l'évolution personnelle.]

  

 

PO : « Le Phare-Ouest est bâti sur les sept ouvrages d'André Bouguénec, la fraternité / tolérance. Il faut faire des choses selon les objectifs du Phare, selon ses connaissances, en faire profiter les autres. Faire progresser les autres. Etre témoin, divulguer. Comment intégrer les nouveaux venus ? Les personnes qui écoutent ?

[Spontanément, un débat est créé sur le sens du mot "fraternité", qui est une cause, donc une dé-finition pour le Phare-ouest (socle, commencement). Cet exemple montre comment on a bien ici deux types de langages qui s'opposent sur des termes vagues, alors que le langage qui obtiendra la victoire dans le débat est déjà connu : ce sera celui du nombre, du "groupe", celui qui dévore la personne de l'autre, au nom de l'abstraction fraternité, laquelle fera en retour, grossir quelqu'un d'autre de bien concret.]

 
 

 NP : Quel est l'objectif qui transcende les autres objectifs ? Le plus pressé ? »

[L'objectif, c'est le contraire du subjectif. L'objectif le plus "pressé" étant de savoir parler avant de crever, ou dit autrement, de pouvoir dominer la parole de l'autre, en se servant de son propre langage. 

Cet "objectif", très certainement, fut celui de convertir tout le Phare-ouest dans le but d'en faire une armée cherchant des prosélytes, à l'aide du "texte" d'André Bouguénec, tout en lui donnant une signification de procès, pour créer une hiérarchie nouvelle, grâce à ce texte, qui parlant au nom d'André Bouguénec, en fait un simple mot, amenant à son oubli.

L'objectif - général, majoritaire - "transcende" (est géométriquement et verticalement supérieur) LES (autres) objectifs - particuliers, minoritaires, pour les dépasser et les oublier.]

 

 

 NP : « L'échéance est 2001. Je ressens un objectif personnel et commun. »

[L'échéance (mot issu de "cas", comme "occasion"), prend prétexte de la crise, de la peur de la mort, de "2001".

Par contre : Gaffe ! notre interlocutrice, n'ayant sans doute pas suffisamment bien appris son script, manque de "transparence" et use encore de quelques termes honnis : "Je", "Personnel", et pire : "ressentir"... Alors que la loi, tranchant par le recours au chiffre, doit toujours paraître, justement, "IMpersonnelle", être la loi du commun, qui se pare de la magique "volonté générale" pour décider, "même si ça fait un peu mal".]

 

 


PO : « Peu importe l'échéance ».

[Ici un membre du Phare-ouest va instinctivement recadrer les choses en classant l'échéance en terme d'im-portance, quantitativement.]

 

 


NP (agressif) : « Il faut se donner les moyens ! »

["il faut", c'est la loi, prendre les moyens d'aller aux fins. Les "moyens", c'est le langage de ceux qu'on veut réduire, pour aller à la fin, à la poursuite complète, amenant la condamnation puis le retrait.]

 

 

NP : « Pas facile à vivre. Avoir des attitudes d'effort pour dire des choses. »

["Dire des choses", c'est passer de l'équivoque à une conclusion tranchée, dure, qui permettra cette déviance, grâce aux termes sur lesquels la victime se sera engagé, croyant en la bonne foi des acteurs.

Car l'équivoque permet à la victime de s'engager sur une possibilité de compréhension, une petite musique qu'on entend, mais qu'on ne veut pas vraiment voir. Seulement une fois le pas franchi, la musique deviendra coup de tonnerre : on nous dira : "si vous voulez survivre, vous devez vous fier totalement au chef, très concret, de la "fraternité", et lui obéir en tout, car alors l'avocat du "groupe" aura toutes les clés en main pour devenir son juge permanent.

Il dira : je vous ai protégé de la mort, de la peur de la mort, pour votre survie, et je ne peux continuer que si vous acceptez ma loi.]

 

 

 
NP : « Aller au-delà de ce qu'on ressent pour le but commun. Pas fait avec plaisir. »

[Voir plus haut.]

 

 

 

 NP : « Avec cet objectif commun, on est sûr de l'intention ».

[Celui qui ne suit pas cet objectif, a, comme nous l'avons également dit plus haut, de mauvaises intentions.

La faute d'individualité est une faute qui mène au procès.

L'intellectuel, le poète, ceux qui ne bloquent pas leur temps, sont "responsables" de leur "faute".] 

 

 

 

NP : « Il faut suivre la logique de Dieu, ce qui permet d'anticiper sur les erreurs de forme, car on se dit : je ne m'agrippe pas sur les erreurs de forme. »

["Suivre" c'est... poursuivre... Dieu, mais avec les mots du spiritualisme. Ce qui implique de parler de Dieu avec un langage tordu, toujours ambigu, jamais clair. Donc soumis à des erreurs d'expression, de formulation, qui si elles sont dénoncées, deviendront de simples "erreurs de formes".

Mais comment donner une forme à Dieu, qui est infini et omniprésent ? C'est que cette "forme" est justement finie, et "Dieu" n'est que le nom d'une personne bien précise. 

Dieu étant infini, il est clair que cette "logique" en est l'inversion pour une création de contre-"spiritualité" matérialiste.

"Anticiper" ces erreurs, c'est justement intégrer la logique de la vitesse pour "excuser" ces prétendues "maladresses".]

 

 


 N-P : « Jésus prend ses disciples pour des moins que rien – Car il savait où il allait »

[Dont voici un exemple.

Bizarrement ici on ne parle plus au présent, mais au passé, la temporalité... poursuivie.

On peut en tirer qu'on est ici à un moment crucial de ce faux débat.

Tout jugement commence par une instruction, l'établissement des "faits". 

Ce "Jésus" qui marche n'est que l'image d'un terme du "procès".

La logique de Dieu conduit, forcément, à Jésus, son héritier, qui "prend ses disciples [héritiers de l'héritier] pour des moins que rien", car il "sait" où il va... Ce qui est le cas... s'il les manipule.

Cette manipulation n'étant que la "forme" d'un texte, jugé par le procès lancé par le "commun". Il faut la prendre comme un narratif, celui du procès de Jésus.

Cette belle image, nous fait en effet entendre que Jésus manipulait ses disciples. L'analogie avec André Bouguénec, qui se réfère de Jésus est alors évidente. Elle suit "la logique de Dieu". Expression équivoque, que nous avons acceptée, etc.

Il "sait", donc cette manoeuvre fut parfaitement calculée de sa part.

Arnaud Mussy crée ici un virus : il inocule en notre cerveau, la probabilité que Jésus ou à sa suite André Bouguénec ait pu se foutre de nous.

D'où, Arnaud Mussy peut offrir mieux : une protection "claire" contre les manipulateurs, comme il est bien "exprimé" au départ, mais à condition que nous suivions le "commun", etc.

 

 

Recoupements : De la même façon, dans l'émission télévisée menée par Bernard Tapie, Arnaud Mussy dit à son hôte : "Vous n'auriez pas misé un kopeck sur Jésus" (une quantité).

Dans son entretien au Télégramme, le même lancera un propos ouvrant grande la porte du doute, pour qui serait chrétien : "Je suis Jésus. J'assume". Mais dans quelle limite ? Il ne le dit pas. Il est vrai que pour lui "la fin justifie les moyens". De sorte à laisser passer l'idée que "Jésus" n'était pas si amical que cela, et ainsi préparer son rejet en mettant en place les germes de la révolte contre "Jésus", dans la tête de ses auditeurs.

Il fera d'ailleurs la même chose avec tous ses propos équivoques sur son "Tri-cher" André, comme il l'appelât une fois, ou dans ce premier courrier, où il est facile de lire la mise en place de la graine du doute, contre son enseignement qui "dément-je", associant ainsi l'isolement du "je" - "égoïste, et la "folie", amenant l'idée de l'isolement et de la mort sociale, la mise en minorité.]

 

 

 NP : « Objectif commun », « objectif », « projet commun », etc. etc.

[ad nauseam...]

 

 

 NP (agressif) : « Dire si l'on n'est pas d'accord, et ne pas noter ! »

[Cette agression nous visait, évidemment, puisque "notant" ce que vous lisez actuellement. Notre parole accusée par sa faiblesse : "dire et ne pas noter". Autrement dit : nous avons peur de la parole. Notre écrit, devenant un témoignage, étant quant à lui réduit à l'état de simple "note". Sans conséquence, juste personnelle.]

 

 


NP : « Quelqu'un qui dit : 2012 au lieu de 2001 n'est pas d'accord avec moi, donc il n'est pas “dans l'Esprit“. Ça veut dire “je ne suis pas acteur“. C'est un problème, un manque de foi ».

[Encore "dire".

Etre acteur, c'est participer de l'action en justice, sous prétexte de "foi" en "l'Esprit". La "faute contre l'Esprit" étant de savoir sans agir, sans changer, elle devient l'accusation suprême, celle qui ne se pardonne pas. Or de tout ce que nous entendons, nous "savons" sans le vouloir, qu'un autre sens peut y être trouvé. 

"Dire 2001", c'est être un "acteur", comme avocat, dont la première qualité est de savoir jouer le rôle qui va lui permettre de créer le sentiment voulu dans la tête de ses auditeurs.

Sentiment justement suscité par les mots de la force, inéluctablement.

Cela veut "dire" (encore et toujours de simples mots) : "je ne suis pas acteur". C'est bien alors "choisir" de ne pas "s'inscrire", porter serment à cette "fraternité".]

 

 

 NP : « S'inscrire dans l'urgence. Aller vite. Vite se transformer. Prendre une décision efficace. »

[S'inscrire précisément dans quoi ? Dans l'urgence, la crise impliquant des mesures d'exception : rejeter ceux qui ne participent pas de ce procès contre le langage ancien : celui qui demande de prendre son temps, d'étudier, d'analyser... 

Cette désinformation est amenée par la peur de la crise, amenant à son tour la peur de la mort.

"2001", mot capté et dévoré depuis l'intérieur se transmue alors en terme scientifique, qui sera "prouvé" par la vitesse d'exécution à "s'exprimer" pour modifier les décisions, et passer du "2001" du changement voulu par Dieu, au "2001" du pouvoir de l'homme sur l'homme.]

 

 

 NP : « Ceux qui ne croient pas en 2001 seront balayés par eux-mêmes »

[Nous sommes donc arrivés au verdict. La vraie conclusion de ce procès.

"Ceux", ce sont ceux qui ne participent pas de la création de l'émotion : la peur pour les uns et la force pour les autres, participer du pouvoir.

Autrement dit du procès contre la succession naturelle.

Et celui qui conclue est bien le chef de cette petite hiérarchie, celui qui balaie les poètes d'un revers du bras : Un tri sera opéré. Les "poussières" ne passeront pas, et se tairont même devant leur jugement, puisqu'opéré au nom de leurs mots, de "Dieu".

Oseraient-ils s'élever contre "2001" ? Leur opposition à Arnaud Mussy deviendrait de facto une opposition à André Bouguénec, et c'est là que le tour est joué.

Ceux-là s'en iront donc tête basse, assumant leur... "trahison".

Or c'est bien Arnaud Mussy qui tranche, ici, maintenant, en appelant "poussières" les réfractaires à sa parole.]

 

 

PO : Ici, face au jugement final, nous intervenons, critiquant, pour le dire rapidement, la "vérité" d'un tel verdict énoncé au nom du nombre.

 

 

NP : « Peu importe le nombre, quand on a la sincérité ».

[L'argument de la "sincérité" est fréquent chez Arnaud Mussy, pour l'opposer aux hypocrites. D'où à présent l'hypocrite c'est nous, qui ne percevons pas la "sincérité" de tous ces petits juges.

Mieux : c'est nous qui donnons trop d'importance au nombre, qui sommes le "calculateur" caché. Les infilrés sortent à présent de leur petit jeu, pour prôner... le coeur à coeur, le langage non intéressé... de bonne foi. 

Tel est l'avantage de parler tous les langages en même temps, de gérer toutes les positions contradictoires.

Notez, ce qu'on n'a pas fait remarquer, que tous les énoncés ou presque de Néo-Phare, son exprimés à l'infinitif présent.]

 

 

 
NP : « On est affecté des critiques des autres, parce qu'on n'a pas confiance en soi. Il faut avoir la simplicité pour dire ce qui ne va pas, la spontanéité »

[Après notre procès en moralité vient l'analyse psychologique, déterminant un problème au regard de la parole... pas simple (comme le serait une forme géométrique) : "Nous n'avons pas la simplicité pour dire..." 

Qu'est-ce que la "simplicité" ? C'est la langue de la géométrie, des tailles, et ce exclusivement, systématiquement, qui permet de niveler au maximum la complexité du spiritualisme pour le rendre acceptable au plus con de tous.

Dès lors on taxera le réfractaire de "compliqué", allant chercher trop loin... prenant trop de temps pour démontrer les choses...

Et de fait, face à un discours si abstrait et si tordu, comment ne pas se tromper fréquemment avant d'en comprendre le système intégral, qui peut se réduire pourtant en cette formule : procès de l'ancienne autorité pour prendre le pouvoir à sa place, mais en son nom. Et une fois celui-ci définitivement évincé, continuer en se servant du nom des plus hautes valeurs. Ces termes étant déjà prêts, comme "commun" ou "fraternté".]

 

 

« Si on se dit : “c'est l'autre qui est méchant“, c'est notre égo ».

[Toujours le même procès d'intention, fondé sur une hypothèse, une probabilité : "si... c'est"...

L'égo étant le contraire du commun. 

Ce renversement décrit d'ailleurs la paranoïa, pour que le réfractaire, personne bien réelle, finisse par douter... non pas des autres, mais de lui : "C'est sans doute moi qui... me disant...".

Là encore, l'abstraction se pose comme moyen terme pour juger des personnes bien réelle, qui pourrait bien elle-même parler de "commun" et de "fraternité", mais qui n'ose plus le faire, car ce terme lui a été enlevé. Si "elle" l'utilise, ce sera hypocritement.

Si au contraire le "groupe" l'utilise, ce sera pour invoquer l'exception, qui devra amener une nouvelle loi.

Il n'est pas accusé pour ce qu'il pense, mais pour ce qu'il pense... d'Arnaud Mussy ("c'est l'autre qui est méchant"). Il n'est pas jugé pour sa pensée, mais pour sa position vis-à-vis d'une personne.]

 

 

 NP : « Le privilège des groupes, c'est le partage. On progresse vite. »

["Le privilège des groupes, c'est la vitesse". Beau slogan.

Le sens étymologique du mot "privilège", c'est "premier dans la loi".]