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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Courrier de gARgANtUA : Arnaud Mussy, réponse d'André et analyse - Xeon

Date : 1995-01-03

"Il a passé de l'eau sous les ponts des Pontifes, mais depuis un temps, le "Pont d'Avignon" est rompu et la "Cité des Papes", avec ou sans ponts ou Pontifes, est désormais isolée de DIEUX, à plus forte raison du PERE. Ces cités ne sont plus que "des scènes de théâtre" leurrant malheureusement les âmes de bonne volonté. "SOUVERAIN-PONTIFE" ! souverain en quoi ? ... Pontifiant, est devenu péjoratif, vous avez laissez couler l'Eau des inspirés, vous l'avez même polluée pour la rendre méconnaissable, et comme votre Haute Autorité majestueusement affublée est impressionnante, comme le "charme" de l'onction réjouit les âmes simples, vous dominez encore pour un petit Temps sur ces fidèles de Dieu qui n'ont aucune Science du divin."

"Rejeter les parasites et destructeurs, parce qu'on se fait des idées sur l'amour du prochain et on se fait grignoter sur l'amour du prochain. Parce qu'on ne comprend pas qu'on nous veut du mal. Nombreux exemples dans les Evangiles. Marchands du Temple."

"A partir du moment qu'on donne le nom à quelqu'un qui nait, eh bien cette personne prend sa personnalité". Le 10 juin 1995

André Bouguénec


 

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Analyse d'une lettre d'Arnaud Mussy, envoyée le 03 janvier 1995 (cassette réunion 93A), où il annonce, trois semaines après son entrée au Phare-ouest, entre autre, sa "filiation éternelle", avec André : "Reçois pour 1995 tous mes voeux et l'infinie tendresse d'un Fils ému".

A quoi suit la réponse apportée par André Bouguénec.

 

 

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Lettre d'Arnaud Mussy

  

Paris, le 03 Janvier 1995

 

Mon TRI cher André,

Ne t'étonnes pas de me voir prendre la "plume" sans Ana Maria, mais par pudeur à son égard, je me garderai bien, par le biais des mots, de m'approprier ses émotions. Je la sais "Boule-versée" par votre rencontre. chuttt... je n'en dis pas plus, elle te dira....

Bouleversés nous l'avons également été, par l'accueil chaleureux des uns et des autres, dont l'humour et l'auto dérision, n'est pas la dernière des qualités.

Et puis, BOULEVERSE...
Comment ne pas l'être, par ce que j'ai appris, et que tu confirmes dans la première phrase de L'HOMME LA LETTRE ET LES NOMBRES ??
Alors que je les questionnais sur la Parousie dans le chapitre "La fin d'une ère et le retour du christ", la réponse (ou plutôt le silence) est tombée nette, tel un fruit mûr, du visage empourpré d'Estelle B. et du regard fraternel d'Oscar B. Oh, ne t'en fais pas, je n'ai guère besoin d'efforts pour te reconnaître dans LE PARACLET ; mon coeur l'a déjà ad-mis.
Depuis, je te reli(e ! !), te cherche, tente de mieux te com-prendre, afin que la tête atteigne un jour les hauteurs que le coeur "a l'intelligence" de deviner d'instinct.
Ce n'est ni toi, cher André, ni ceux du Phare Ouest, que je vais surprendre en évoquant le déboussolement d'un jeune homme dont les défauts et les qualités ne prédisposaient pas (à priori) au privilège de te rencontrer. Et que dire en pensant aux nombreux "violents" dans leur amour du prochain, qui méritaient, plus que moi, de te recevoir (toi et ta parole) et ne pourront que murmurer un jour.



"...mort (cf: de chagrin) de n'avoir pas pu le rencontrer....".



Oh je sais, tu vas me dire que ta personne importe peu et que nous sommes tous des Dieux en sommeil, et qu'il ne sera pas nécessaire, tout comme Saint Paul, de t'avoir vu (sinon d'avoir lu et compris tes clefs) pour se réaliser.

Vois-tu, il n'y aurait que ma présence de "p'tit mec" dans ton entourage, pour me faire douter de ta divinité.

Heureusement, ton regard pétri d'humour et de tendresse me soulage et me permet de "cueillir" ton affection avec simplicité (à défaut de comprendre pourquoi je la mérite).

Avant, mon désir était de te LIRE !! Vir Renversement des hommes et des lettres ; à présent, il est de me LIER (=44) à celui qui EST (=44) de NANTES (cf. 44); aussi permets moi aujourd'hui, de te FAIRE Papy et de te RE-SE-VOIR dans mon coeur et ce, pour l'Eternité.
 

[Ici le propos est manuscrit]
Reçois pour cette année 95, tous mes voeux et l'infinie Tendresse d'un Fils ému, et plus que jamais, heureux de VIVRE !

Arnaud

 


Pour démarrer l'année en chanson, je ne résiste pas à l'envie de te "piaffer" une des chansons d'Edith : "Mon manège à moi" :

Tu me fais tourner la tête (oui, car boule-versée)
mon manège (n'est-ce pas le tour des mots à "cheval" ?) à moi c'est Toi
je suis toujours à la fête (pour chercher et comprendre la création)
quand tu me tiens dans tes bras (on y gagne de la hauteur, et de là où on est, la main du fils de LORIENT A SOIN de nous montrer, L'ORIENT A SION lumineuse)
Je ferai le tour du monde (c'est fait), que ça ne tournerait pas plus qu'ça (alors autant rentrer ! ! )
la terre n'est pas assez "ronde" (et pourtant déjà si ivre) pour M'étourdir autant que toi ("hip !! moi c'est différent, ch'ui saoul' l' charme")
on pourrait changer "d'planète" (celle d'où tu es Vénus ?)
tant qu'j'ai mon coeur près du tient (si tu savais!!)
j'entends les flonflons de la fête (serait-ce le verseau ?)
et la terre n'y est pour rien (sans commentaires)
Ah oui parlons en de la terre (tu le fais si bien!)
pour qui elle s'prend la terre (sans commentaires)
ma parole y'a qu'elle sur terre (sans commentaires)
y`a qu'elle pour faire tant de mystères (et l'église à son image !!)
et pour nous y'a pas de "problèmes" (puisque tu proposes les clefs...)
car c'est pour la Vie qu'on s'M (oui, maintenant tu le sais, toi aussi, tu es vivant en mon coeur)
.......

PS: Peux-tu me préparer pour vendredi un Couple et Alchimie, un Entretien..., un Inconnu... et une Vie des symboles pour mon frère jumeaux OLIVIER et sa femme NATACHA ? Je te remercie.

 

 

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Originaux

 

 

 

 

 

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Réponse d'André Bouguénec

 

"Cher ARRRRnaud,

Ta lettre du 03 Janvier m'est un précieux témoignage d' "affection" et de "reconnaissance".

André apporte une incise : il met ces termes : Entre guillemets quoi, parce qu'il y a les deux termes.

"Tu es rentré, mon fiston, dans le domaine des dieux, et dans mon ab-domaine, afin de t'enfanter. Mais attends-toi à des irrationalismes dépassant vos logiques humaines.

Tes phara-ouestiens ont finis par piger et sont en admiration devant la divine comédie qui dut concevoir pour un but immaculé des scènes de thé-âtre (foyer divin) pour agencer une pureté finale de dieux fils à l'image de leurs deux concepteurs : la mère et le rejeton.

Bref : tous sont en admiration, déjà : devant ton assimilation avancée de mon enseignement, et tu n'as pas fini cher Gargantua, de dévorer ma chair.

Ta lettre est remarquable et elle te situe en valeurs et qualités quoi que tu dises avec humilité sur ta personne.

Tu es un "ange" tombé du ciel avec ton Annie qui n'avait offensé Dieu parmi les révoltés, donc venue de cette engeance avec un gentil karma. Voilà votre mérite, évidemment invisible au commun des mortels. Mais tout de même, si je ne voyait pas vos chances, je serais un piètre Papy.

Merci d'avoir si bien "piaffer" la môme pour honorer celui qui met des ailes d'aigle aux plumes des moineaux, pour danser une immense ronde de fête. "Au clair de la Lune, Mon ami Pierrot, Prête moi ta plume, Pour écrire un mot"... Et ce mot est, mon Arnaud bien aimé, est "amour".

 

 

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Notre analyse des deux courriers

 

Notre analyse partira de la fin du courrier d'Arnaud Mussy, c'est-à-dire du moment "impersonnel" de ce Courrier, posé après sa signature, puisque c'est sur cet élément qu'André le remercie pour le spectacle : "Merci d'avoir si bien piaffer".

 

L'insert "impersonnel"

C'est bizarrement sous sa signature qu'Arnaud Mussy intègre un petit poème, pastiche d'une chanson d'Edith Piaf, posant sur "un air de fête", et comme à des enfants, une analogie festive (méthode des révolutionnaires pour transformer et inverser les cultes métaphysiques en cultes rationalistes) véhiculant l'image parfaite d'un système solaire qu'un changement de perception révolutionnaire, permettra de reconsidérer, en "remettant la terre à sa place", et donc l'homme, pouvant désormais être seulement mesuré et se situer par les chiffres d'une horloge, et donc se "situer" par rapport à eux.

Tout cela n'est rien d'autre qu'une tentative de nous faire rentrer de façon "amusante", sans méfiance, et même en toute confiance, dans un projet identique à une Révolution copernicienne.

D'où André Bouguénec répond : "ta lettre te situes, quoi que tu dises avec humilité"... Le chiffre permettant alors d'y "gagner de la hauteur", c'est-à-dire de se positionner en termes de taille, pour que cette lettre omniprésente, finisse par former le mot "amour". C'est-à-dire amour de lui-même, personne centrale de cette situation, créée par la "lettre" de ce "mot".

 

Son manège, décrivant intégralement la révolution scientifique, copernicienne, faisant de la terre un simple point dans l'univers, centre du moteur solaire. Ce qui ne peut se comprendre qu'en changeant les lois de sa perception ("tu me fais tourner la tête"), afin de se faire uniquement et totalement mathématicien, géomètre. De sorte que la société entière puisse désormais être calquée sur ce modèle mécanique, où l'homme sera tellement mécanisé, qu'il sera plus "rond" que la Terre elle-même. C'est-à-dire, pour que l'homme impose ses propres mesures au réel, en méprisant le message même de la terre, en y imposant son ordre.

"Je ferais le tour du monde que ça ne tournerait pas plus qu'ça" devenant une critique de l'effort, du travail dans sa chair, pour avancer, étudier et progresser à partir de ce qu'on voit. 

Désormais le paradigme de la nouvelle pensée issue de cette révolution appliquera le contraire : ce sera l'homme qui imposera son oeil aux choses, et donc à l'homme lui-même. 

Le "tour" critiqué, à l'image d'un "tour du monde" inutile, est celui de la répétition mécanique, suggérée e ici comme une critique, car non  contrôlé par le chiffre. L'homme sera celui qui tordra le réel par ses propres mesures.

André Bouguénec devenant le tri-cher, freinant de ce mouvement stérile, au point "d'étourdir" : empêcher la pensée "rationnelle" de s'exercer.

"S'étourdir" (encore une allusion au "tour" problématique), devenant un problème mental.

La "vie" engendrée par cette mécanique, amenant en conclusion "maintenant tu le sais, tu es vivant dans mon coeur".

 

Le "savoir" sera le nouveau paradigme sémantique, faisant alors dériver tous les concepts spiritualistes, sur leur seule dimension matérielle, chiffrée, incapable de traiter quelque sujet spirituel, sans en faire du simple chiffre.

Ce "savoir" sera associé, comme à la fin, à son "coeur" : le lieu en l'homme, où se re-traitent les définitions de l'amour. Ces définitions permettront alors un "changement de planète". C'est-à-dire une transformation du sens des noms, par l'homme : "on pourrait changer d'planète", "tant qu'j'ai mon coeur près du tient" (si tu savais), "j'entends les flons-flons de la fête" "et la terre n'y est pour rien", "ma parole pour qui elle se prend la terre".

Alors la parole de l'homme peut changer elle aussi et devenir double, en conservant les noms de la spiritualité mais en les redéfinissant pour en tirer une religion totalement matérialiste. C'est-à-dire en passant d'une planète réelle à une planète mentale, une nouvelle réalité, à partir du coeur, des définitions, de "l'ab-domaine" d'André Bouguénec ("tant qu'j'ai mon coeur près du tient"), c'est-à-dire des définitions de son vocabulaire, de la langue naturelle, pour la substituer, dans le coeur d'Arnaud Mussy, en langue scientifique, la tordre, afin de peu à peu en changer le sens dans les cerveaux.

D'où la conclusion "maintenant tu le sais, tu es vivant dans mon coeur".

Ce qu'on dirait à un mort, si on devait lui adresser une ultime prière, le jour de son enterrement, mais aussi pour dire : "que dans mon coeur", car un croyant saurait que la personne est vivante ailleurs. Or quand Arnaud Mussy écrit ce texte, André Bouguénec est encore bien vivant. Aussi cette prière est adressée à un vivant, pour que la mort, précisément, soit maintenant redéfinie elle aussi, comme rejet social, dès lors que le "ciel" n'existe pas, dès lors que tout est perçu sous l'angle du savoir ("mathéma") et un angle scientifique. 

La mort du spiritualiste, comprise comme un passage après la mort physique, devient symbole d'un autre rejet du groupe social guidé par le chiffre, qui se définit par la "fête" communautaire, issue de la révolution et du pouvoir qu'elle donne à cet homme nouveau, rejetant l'homme ancien. "Vivant", seulement dans le "coeur d'Arnaud Mussy".

La "fête" de la révolution politique, étant la conséquence de la révolution copernicienne, amenant l'homme à couper la tête de l'ancien régime, de l'ancien langage, tout en en conservant les mots.

 

 

 

Le mot "amour"

"Bref : tous sont en admiration, déjà : devant ton assimilation avancée de mon enseignement"

L'admiration, c'est le début de l'amour, et pourrait même être une définition de l'amour. Amour pour celui qui a su "dévorer" si vite, l'enseignement d'André Bouguénec, en l'intégrant dans des schémas assimilateurs, des "ensembles" grossiers (dignes de la "pensée" rapide de gARgANTUA), d'une pensée totalement intégrée au temps (puisque rapide), telle une pensée mécanique, irréversible, bête et.... méchante.

Le "lettre" est une telle pensée. Et plus Arnaud Mussy se fera "humble" par se "'lettre" ("M", lettre du mot "Amour"), plus on l'aimera. Jusqu'au culte de la personnalité... de plus en plus humble et cachée derrière sa "lettre", ses "mots" purs, pour être de plus en plus aimée. Placée au centre de tout. Tel l'axe égo-centrique, du "manège" (mécanique des idées induites) qu'il met en place dans le cerveau de ses auditeurs, dans son habile lettre.

Le manège nous situe de force (que pouvons-nous répondre à ce double langage ?) dans un contexte de fête. Cette fête, c'est le cadre de vie de ceux qui jouissent (avant de crever maintenant que tout est perçu matériellement), des non dépressifs, de ceux qui "parlent" pour rejeter les tenants de l'ancien système, par la parole forte des révolutionnaires ("ma parole pour qui elle se prend la terre"), des "enthousiastes". Les dépressifs (tenant de la langue naturelle, non mathématique), entendant le thème de leur rejet caché sous le mot "amour", qui les mobilise comme des machines, ne sauront quoi rétorquer ("sans commentaire"). Comment s'opposer à cette chanson de fête sans justement casser cette fête, passer pour le "faiseur d'histoire" ?

pour qui elle s'prend la terre (sans commentaires)
ma parole y'a qu'elle sur terre (sans commentaires)

D'où la conclusion, amenée par le "savoir", tranché mécaniquement, dont la logique est alors facile à suivre, à la fin du "tour" des idées : "car c'est pour la Vie qu'on s'M (maintenant tu le sais, tu es vivant en mon coeur)".

M, c'est la nouvelle définition de nos réalités intérieures, selon la clé de la Matière. Cette réalité est la promesse d'une "survie", depuis le coeur, le secret d'Arnaud Mussy, préparant un "futur". Ce qu'il appelle la vie, maintenant que la mort elle-même est redéfinie.

Les mots de l'ancien système étant toujours conservés, mais redéfinis dans le coeur d'Arnaud Mussy, recréant sa propre "planète".

Autrement dit le passé c'est la mort, et ceux qui parlent la langue du passé, sont morts. Ils sont "la terre", accusée et condamnée, changée, déplacée. Elle est mise en minorité par la "parole" : ma parole y'a qu'elle sur terre.

C'est dans le "coeur" d'Arnaud Mussy que se crée cette survie scientifique et sociale à la fois, qu'il entend, lui, quand il parle de vie, à travers la création d'un "groupe" nouveau, après révolution, c'est-à-dire après avoir fait le tour des noms, en avoir réduit chaque définition à un sens scientifique, impersonnelle (après la "signature" !), mais de façon insidieuse comme en cette petite métaphore, simple analogie d'une présentation totalement scientifique, d'un changement de langage pour préparer un changement de réalité.

 

Etonnant encore, que cette lettre évoquant un "tour" du monde"  (le monde sémantique, c'est le domaine des dieux ramené sur Terre, et la ré-volution qui s'y prépare, son re-tournement par de nouvelles définitions, devenues matérialistes), quoi qu'en conservant les noms de nos croyances, a-fin de séduction rapide, étonnant donc que la lettre de celui qui situe tout sur un manège, c'est-à-dire un moteur, soit envoyée un 03 janvier, autrement dit au début de l'année. Le moteur étant l'analogue chronologique des lois universelles, simples mais innées dans son cerveau et s'étendant en toutes choses matérielles. Y compris l'homme quand il a été vidé de son âme, car chiffré. Un manège n'est-il pas censé porter un public sans forme ? Tous ces "enfants" étant prortionnés autour du centre, qui lui ne varie pas.

 

 

 

"Ta lettre est remarquable et elle te situe en valeurs et qualités quoi que tu dises avec humilité sur ta personne."

"Tout est MéMoiRe dans le MOI-ME divin, les hommes et les dieux y baignent et c'est un matériau utile pour qui peut y lire. Mais je reviens sur le RE de mémoiRE. Pour tous c'est RE ME MOI, tâche à chacun de faire le sien avec le Moi des autres et celui de Dieu. "RE en préfixe latin dit le Dictionnaire Larousse en 17 volumes du XIX ème siècle, marque la réitération, et de plus la réciprocité; il représente l'action de parcourir un trajet de nouveau et, par suite, de le parcourir dans une direction opposée à une direction première, en sens inverse." Couple et alchimie, tome 2, p. 266

 

 

Sa "lettre" remarquable, c'est une raison tirée d'une induction. Alors on à la lettre répétée (l'induction est toujours issue d'une induction). Cette lettre c'est le "RRRR", signifiant "retour", et par-là : "révolution".

Mais cachant une situation, puisque le "quoi qu'il dise" prouve que ce discours est d'abord un discours de forme, applicable à n'importe quoi, n'importe quel fond nouveau. Seule sa forme compte, celle-ci étant alors double : elle met en image une situation, tout en affichant un fond "humble", humain, une "valeur".

 

Ce discours n'aurait-il pas pu être appliqué à n'importe quelle association spiritualiste, juste en changeant quelques "noms" ? Sauf celui d'Arnaud Mussy, présenté de façon impersonnelle, cachée, discrète, après la signature.

 

Marque : Marque distinctive. Pavillon hissé en tête d'un mât, indiquant le grade et la fonction de l'officier général ou supérieur exerçant le commandement d'un groupe de navires ou d'une haute autorité présente à bord.

Situer : Établir la place que tient une personne dans un ensemble hiérarchique, social, politique, etc.


"Quoi qu'il dise", autrement dit en toutes ses "répétitions" logiques, purement formelles, toujours les mêmes, faisant passer des énoncés parfaitement logiques en chacune de ses paroles, de sorte qu'on finisse par en "remarquer la forme... "RRRRR", la répétition d'une loi de retour (lettre symbolisant le retour et la révolution dans le V.O. de Marcel Sourbieu), pour retourner la... situation et TOUTE situation par TOUTE lettre, donc aussi la lettre traitant du divin, pour la RETOURNER en sa faveur.

Puisque TOUTE lettre est traitée ainsi, c'est que pour lui les mots ne sont que des signes permettant ces tours... de passe-passe.

Notamment le retournement d'une situation minoritaire en situation majoritaire.

 

Prenons un exemple : en position de majorité au Phare-ouest, il dit : "vous reconnaitre l'arbre à ses fruits" DONC je suis l'arbre". Mais une fois mis en position de minorité, il dit "vous reconnaitrez l'arbre à ses fruits" DONC vous n'avez rien à craindre de moi, et vous pouvez en conséquence, me faire confiance, POUR me suivre.

Ce n'est alors pas pour rien qu'André Bouguénec insiste tant, en sa réponse, sur les mots "finis" et "infinis". C'est que chaque retournement ainsi opéré, permet à Arnaud Mussy de prendre le contrôle de la dé-finition des termes (de la "lettre"), utilisés au sein de l'argument. A fortiori parce que ce terme est fermé par l'intégration d'une force dans l'argument : la force (gARgANtUesque) de la masse et des lois tirées de la dynamique physique, des lois de la nature.

Ces lois naturelles étant bien cachées dans ce "manège" (qui retourne tout le langage pour le redéfinir au sein de la FETE, pour mieux cacher le mouvement de la machine et des mécaniques - lesquelles - humaines qui s'y trouvent en "balancement".

Tout balancement préparant, au sens physique, un passage, un basculement ou dé-tour-nement vers... une nouvelle vision de la force, représentée par l'axe, qui meut ce bel ensemble si "festif".

Cet axe nouveau, c'est le changement de représentation voulu par la "révolution" (retournement de la représentation), pour que l'individu soit décentré de lui-même, qu'il ne soit plus la source de sa propre force, mais qu'elle soit déterminée par un autre.

"On y gagne de la hauteur", mais qui est "on", terme si abstrait qu'il peut en un clin d'oeil remplacer un individu seul par une "majorité" de nom. Or cette "hauteur" ne peut être représentée que par l'axe, puisque tous les individus "à cheval", sont eux, sur le plateau, à l'horizontale.

 

Les répétitions et "retournements" successifs de tout terme spiritualiste en terme mécanisé, amenant l'âme à se vider peu à peu de ses propres définitions de mots, pour finalement ne plus laisser place qu'à une compréhension logique, chiffrée, mécanique de TOUTE situation, mais au profit de celui qui a RETOURNE sa situation minoritaire (de matérialiste au phare-ouest !, en situation majoritaire. 

Sous couvert du mot "amour", retourné, et ne signifiant alors plus rien.

 

André, qui avait déjà tout compris, nous met donc dès le départ sur la voie, ne serait-ce qu'en sollicitant notre intuition, car même en ne comprenant pas l'analyse et en détail son propos, des termes devaient nous choquer, et particulièrement celui de gARgANtUA, dévoreur de chair, d'incarnation, de mots incarnés, pour les retourner en mots mécanisés. 

En décrivant la langue parlée par Arnaud Mussy : une langue systématiquement et en apparence impersonnelle et se servant des images chiffrées faisant de l'homme un simple nombre (humble) dans la nature ("quoi que tu dises avec humilité sur ta personne"), mais qui permet de le situer, et même d'être la cause même de sa situation nouvelle, finalement motivée par le besoin de dominer la situation, elle-même amenée par une philosophie nihiliste, désespérée, mais amenant le raisonnement suivant :

- Puisque nous allons tous crever, autant jouir de la situation avant ce terme, et se servir pour cela, des mots et des croyances des gogos dont je vais pouvoir dévorer les mots.

Lorsqu'il dit, fréquemment, que "sa personne importe peu", il dit vrai "dans son coeur", en ce sens qu'il se considère lui-même comme vide. N'ayant alors d'autre recours, pour "se situer" socialement, que de se servir d'un langage de pure forme, une pure technique, une science dans sa version la plus logique qui soit.

 

Cette dernière activité permettant de situer les choses doit alors se servir de la géométrie, de la science des proportions, des tailles, pour inverser la situation. D'où le gARgANtUA, le situant évidemment au regard de notre propre "petitesse", "maigreur", "griserie" (éloignement), car dans son "manège à lui", "on (y) gagne de la hauteur".

"Pour se faire naitre" au futur, derrière l'apparent discours présent, si impressionnant d'humilité, c'est-à-dire se donner plus de vie, par ce cannibalisme verbal, consistant à grossir en faisant maigrir les autres, en leur retirant leur langage lui-même et en se l'accaparant pour en devenir le maitre, l'axe et le moteur de ce petit manège dénué de tout scrupule.

A noter ce point capital : dès que l'homme, ou un homme, ne se représente plus lui-même que comme chiffre, il est exclu qu'il envisage un progrès intérieur personnel, moral. La morale n'étant plus pour lui qu'une "scène de théâtre" pour se faire admettre.

 

 

Cette méthode d'accouchement, sera aidée d'une maïeutique, ou "art de poser des questions", devant susciter des choix, des sélections, qui seront eux-mêmes poussés, contraints par cette "lettre" faisant émerger les réponses induites, par la géométrie cachée dans le discours "humble". A force d'en susurrer la "loi", les images finiront mathématiquement par se développer en nos têtes, poussant comme des graines invincibles, puisque le cerveau gauche est formé pour cela.

La seule action de ce "manège" machiavélique, consistant à détruire sa partie droite, à capacité métaphysique.

 

Les propos ne sont en effet "remarquables", que parce qu'ils cachent des proportions très nettes, dès lors qu'on les a repérées. Or des proportions, ce sont des chiffres.

De ce retournement de situation, le mot "infini" devra se retourner contre l'infini réel, en plaçant cet infini dans la matière, comme moyen de conserver le pouvoir indéfiniment, par l'usage retourné du mot "amour" : "tu n'as pas fini, cher gARgANtUA, de dévorer ma chair".

Et la "chair d'André", c'est aussi la famille, l'hérédité, nommée, donc le langage ancien, mais déjà mise géométriquement en minorité, puisque "la terre", qui était une matrice, une source, donc un passé mettant en valeur l'ancienneté, l'effort et le travail de l'esprit, qui prendrons par le biais de cette langue-force mathématique, stérile (faire le tour du monde... que ça ne changerait rien), un travail inutile.

La perte de temps sera pour lui un grand argument amenant à la conclusion que le langage doit être rapide, simple, mathématique, et que le "langage" (réduit au chiffre), doit se retourner contre le langage (l'étude, la réflexion, autrement dit la pensée), qui sert au développement de l'âme, de la profondeur de l'individu réel.

Toute idée prouvée par sa géométrie s'implante dans le cerveau et va faire son chemin, scientifiquement, sans coup férir. Et cela va aller vite, puisque c'est notre propre langage qui est géométrisé par cette révolution dans le langage, sur lequel va se greffer les lois scientifiques, simples, de la matière : "Déjà, tous sont en admiration". Le "déjà" indique un point, un commencement géométrique, de répétition et de vitesse amenée par l'implantation rapide des idées mathématiques.

"Admirer" c'est se voir comme dans un miroir, répéter soi-même cette simplicité, en devenir un clone. Ce qui est normal, puisque la personne n'a plus de langage propre, qu'il a été "dépouillé" de ses mots.

Mais ce n'est bien qu'un mot. "Prêtes-moi ta plume pour écrire un mot", "le mot Amour".

Quoi qu'il (gARgANtUA) parle avec humilité. Le paradoxe mis en lumière est... énorme, indiquant le contraste entre ce qui est dit : l'humilité, et le personnage grotesque, laid, caricature d'humain : gARgANTUA.

  

Pour se situer... parmi nous, en captant notre énergie, dévorée par le cannibale gARgANtUA, qui par-là va pouvoir se donner le titre de "chef", à parti d'un service ("amour") donné à un André de nom, a qui il vient de dire dans son précédent courrier : "Maintenant tu le sais, tu es vivant dans mon coeur". 

C'est-à-dire dans le secret ("coeur") de ma science (un "savoir" construit sur les lois non contradictoires, rationnelles), ou dit autrement : le langage secret qui est dans mon coeur, ma duplicité, mon "manège à moi", comme le dit Arnaud Mussy : le greffage d'une géométrie discrète et parfaitement matérialiste dans ses conclusions irréfutables le mettant en "hauteur", sur notre langue naturelle, incarnée, mais métaphysique, et permettant en ce sens, quand elle n'est pas détruite et dévorée, de multiplier les points de vue et les analyses, tout en restant partageable. Dit autrement : le verrouillage de nos mots, à son profit, pour censurer et nous dégouter même de la métaphysique et donc de la porte de la spiritualité, de l'intellect partagé, au nom même de la spiritualité.

Mais nous dégouter de "notre" métaphysique, c'est aussi nous conduire à nous dégouter de nous-même, si nous suivons toujours André Bouguénec après ce travail de redéfinition totale de nos mots.

Ce tour du monde des mots, programme une hiérarchie. D'où Arnaud Mussy dit : "on y gagne de la hauteur". Cette hauteur devenant un cadre "gagné", un chiffre. Le chiffre d'une proportion placée dans une forme rationnelle, non contradictoire, fermée, mais discrètement infusée dans tous ses propos, actes de langages, et même ses gestes. 

Tout cela, comme un manège, n'est en effet que du théâtre.

 

15 jours après la lecture de ce courrier, André Bouguénec nous dira "le cannibalisme c'est détruire la personnalité des autres."

Personne ne fit le rapprochement.

 

 

 

gArgANtUA

André Bouguénec appelle Arnaud Mussy son "fiston", avant de le renommer "gARgANtUA". Mais notre enseigneur aimait aussi à répéter que "des pierres du chemin, Dieu peut susciter des enfants à Abraham". Une pierre, c'est lourd. Comme le grotesque évoqué par la figure de théâtre.

Le sens des mots, tirés de l'AB-domaine d'André, devant pour ce faire, être toujours redéfinis dans la langue de la hiérarchie ("on y gagne de la hauteur"), par gARgANtUA.

Celle-ci permettant de faire passer des idées qui vont grossir, et "faire naitre" gARgANtUA, finissant par revendiquer une propriété sur le "domaine des dieux", comme on revendique un "droit" parfaitement légalisé, par contrat en bonne et due forme, justifiée par une "force" passant comme "magique", dans tout débat.

Domaine : Droit de propriété ou de possession ; Propriété foncière de vaste étendue comprenant généralement une habitation de maître.

Domaine « pouvoir, autorité ». Du bas latin dominium « pouvoir, autorité », « propriété, droit de propriété », dérivé de dominus ou de dominari « dominer », soit demaine « qui appartient en propre », empr. au lat. dominicus « relatif au maître »

Maitre : Être maître : Avoir la liberté, la possibilité de faire quelque chose. C'est donc un "droit", une justice et la revendication d'une proportionnalité.

Une "lettre" qui situe "quoi qu'on dise", ce sont des mots servant des ruses de guerre, d'appropriation déguisée, sans combat, grâce à une pure désinformation, un retournement dans nos représentations, pour masquer la réalité du changement : l'oubli d'André Bouguénec, une Révolution complète, procédant d'une simple théorie, d'un langage fait de "noms" n'ayant plus aucun sens au regard des situations réelles.

Répétons-le : c'est par l'amaigrissement de l'AB-domaine d'André, qu'Arnaud Mussy, cannibale, va se faire grossir. "Sans fin". C'est-à-dire en redéfinissant l'infini qui était dans notre coeur, pour le transformer en arbitraire matériel.

Tout en effet pourra être demandé au nom de "l'amour".

Pour une "pureté finale", puisqu'André rejeté et avec lui son langage, et donc ceux qui parlent avec lui le langage périmé des spiritualistes (les anciens devenus "dépressifs") sera "épuré" par cette inversion mettant les mathématiciens au pouvoir (se prenant pour des élites, le "groupe" participant de la "fête"), comme en toute révolution politique (imitant la révolution copernicienne) qui se respecte. 

 

 

   

Les images animalières

D'où André fini son courrier par l'allusion luciférienne, décrit comme "manager de Dieu" dans son article Lucifer, celui qui trompe en "mettant des plumes d'aigles aux moineaux", et fait "danser" sur un volcan, une immense ronde de fête, comme une grande porte menant à la perdition.

Le mot "aile" vient de "axe". Et un "moineau", c'est aussi un... "piaf" !

Double langage : contradiction : moineau ou aigle ? L'aigle n'est que d'apparat. Il n'a que des "ailes" d'aigle, fausses. Se doter de fausses ailes pour se grossir (comme gARgANtUA), "prendre de la hauteur" (un attribut connu de l'aigle, qui est aussi un oiseau de proie) alors qu'il est parfaitement commun : "moineau".

Mais ce "piaf" fait aussi le "moine" : le pur et épure.

 

Ce "moineau" qui fait le "piaf", qui piaffe, amenant une seconde image : celle du dressage de chevaux.

 

 

Conclusion

Deux mois plus tard, soit le 17 Février 1995, André répond à diverses questions sur les êtres sans âme et évoque en cette circonstance, ces monstres de Carnaval (tels "Gargantua" !), portant des masques pour cacher leur laideur intérieure, et ce après avoir parlé de cannibalisme qui détruit la personnalité des autres (dévore l'homme : Anthropo-phagie). Il y dit également que "le nombre abêtit la qualité humaine", ou qu'actuellement, des naïfs, même chez les "spiritualistes" (car conditionnés par cette ambiance globale) "admirent" comme des prodiges, ces êtres sans âme, qu'on peut entre autre reconnaitre par leur propension au "savoir" (du grec mathesis, mesure de la matière) et de multiples autres signes qui permettent de déceler tous ces "porteurs de masque" sur-le-champ.

 

24 Mai 2025