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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Quintessence et amibe / 144 000 - André Bouguénec

Ces "prémices" signifiant "premières productions" allaient en effet, de la Fin, inséminer le commencement, les premières cellules vivantes :."C'était, bien entendu, leurs propres semences, celles qui leur donnèrent naissance." I.M. pages 165-166 - Tome 1. Relisez bien ces deux pages dont la substance est recoupée par la citation du Livre de Dzyan pages 11 et 12 : "...alors les Constructeurs, s'étant revêtus de leur première enveloppe, descendent sur la Terre rayonnante, et règnent sur les Hommes, - QUI SONT EUX-MEMES...

Cette "amibe", germe du "Monde à Venir", se trouve tout simplement symbolisée par la fameuse GELée Royale et par la non moins fabuleuse Quinte Essence ou Quintessence. La Quinta Essentia alchimique. Ceux qui se sont procurés le livre "Les Archives de l'insolite", trouveront bien des références à la page 374 (1) . "En égyptien la quinte essence se nommait "SHOU" mot de même source que le sanscrit AKASHA... L'égyptien "GEB" et le français "GLEBE" semblent dérivés de la même racine pré-classique, le son L n'existant pas en égyptien... L'Akasa, aux Indes, est compris comme le premier état de matérialisation, les formes végétales, animales et humaines y naissent d'abord en tant qu'archétypes, avant de se concrétiser. Inversement, l'akasa reçoit les reflets ou empreintes des êtres et des choses à la manière d'une plaque photographique. A ce titre, l'akasa constitue pour les brahmanes la "mémoire du monde", son film enregistreur, sa bibliothèque...

Couple et alchimie

 

QUINTE ESSENCE ou quintessence (en un mot), = l'essence de la matière, son état subtil, dit aussi « esprit de la matière ». La matière elle-même comporterait, selon l'alchimie et l'hermétisme, quatre éléments, = quatre ordres fondamentaux de vibrations, suscitant et vivifiant terre, air, eau et feu. Mais ces quatre états en somme denses dériveraient d'un cinquième élément, leur origine et, en même temps, leur fin (après désintégration ou résorption). D'où « quinte essence » : quinte = cinquième; essence = origine, esprit, arcane. Quand la Genèse parle des « eaux primordiales » ou des « eaux mères », il ne s'agit en aucun cas des mers géologiques, prises par le savant moderne pour la mère de la vie, mais bien de cette essence de la matière d'où sortira par concrétisation la matière brute, tombant sous le coup de nos sens, sous quatre ordres de vibrations. Les Anciens symbolisaient la quinte essence par l'eau parce que celle-ci pénètre toute chose, par l'air (pour la même raison) et par l'argile, à cause de sa malléabilité. L'Elohim biblique façonna Adam à l'aide de limon, et le dieu égyptien Khnoum créa de même le premier couple; mais il ne s'agissait pas de boue!

Dans la science grecque, c'est le terme aither qui désigne la quinte essence. Les dieux immatériels ne peuvent communiquer télépathiquement avec les hommes que par l'ultra-son que véhicule l'aither. Par: ailleurs, ils prennent forme spectrale dans l'aither, ce qui les autorise à se rendre perceptibles par quelques-uns, aux sens affinés, et à pratiquer la théogamie. En égyptien, la quinte essence se nommait « shou », mot de même source lointaine, peut-être, que le sanscrit akasha. Dans les tombes du Moyen-Empire, des fresques montrent Nout, déesse personnifiant le ciel, arc-boutée au-dessus de Geb, le dieu de la terre, couché au sol; entre eux,, s'interposant, le dieu Shou. Par erreur, ce dieu Shou, personnification de l'aither, fut d'abord confondu avec un dieu de l'air. Séparé de la céleste Nout, disait la légende, Geb tentait de la rejoindre, empêché par Shou ! L'égyptien « geb » et le français « glèbe » semblent dérivés de la même racine pré-classique (le son « 1 » n'existe pas en égyptien). La légende exprime évidemment la finalité de la matière : se résorber en l'Esprit dont elle est issue à travers Shou, son essence; mais celle-ci la maintient à l'état manifesté. Aux Indes, l'akasha est compris comme un fluide qui baigne planètes et étoiles et le stade de la nébuleuse serait le premier état de matérialisation de l'akasha. Il y est dit que les formes végétales, animales et humaines y naissent en tant qu'archétypes, avant de se concrétiser. Inversement, l'akasha reçoit les reflets ou empreintes des êtres et des choses, à la manière d'une plaque photographique. A ce titre, l'akasha constitue pour les brahmanes la « mémoire du monde », son film enregistreur, sa bibliothèque... Les grands voyants et visionnaires saisissent les vibrations de l'akasha et, postes vivants de télévision, revoient par clairvoyance le passé le plus reculé. De même, les prophètes perçoivent par clairaudience, en ultra-sons, la « voix du cosmos » - l'oracle, celui-ci véhiculé par l'akasha. Dans le monde gallo-celtique, peut-être celui des druides, la quinte essence se nommait nwywre (Marcel Moreau).

Dans cette nwywre, vivent les fées qui sont l'arcane multiple de la nature. Par personnification du terme et par déformation populaire, le terme prit la signification de « fée des eaux » (la Wouivre); et des rivières portent encore des noms en rapport (la Woèvre). La fée Viviane = la reine de la nwywre (même mot). C'est aussi au sein de la nwywre que s'épanouissent les paradis, et les noms celto-irlandais de ces paradis sont significatifs :« plaine de la joie » et « terre de l'éternelle jeunesse ». Joie, car l'être s'y retrouve en essence : éternelle jeunesse, car la nwywre est la matière à l'état vierge... Les Égyptiens exploitèrent cette essence de la matière par magie, y encastrant des paradis subjectifs. En momifiant les morts, ils empêchaient leurs doubles de se décomposer au sein du magnétisme terrestre. Ceux-ci continueraient donc de mener dans l'essence de la matière une existence para-terrestre, essentiellement mentale car basée sur la mémoire. Voir Momification. Toutes les religions ont construit dans la quinte essence des paradis, au sein desquels le croyant verrait ce en quoi il croyait : la Vierge, les saints, le « petit Jésus ». Il y converserait aussi avec ceux qu'il aima, se projetant lui-même, à son insu, sur leur image, à l'aide de ses souvenirs. « Le paradis est la prison du sage », écrivit un mystique musulman du Moyen Age. Paradis naturel, la quinte essence épuise les rêves et désirs non réalisés durant la vie. Tout refoulement y donne lieu à des films en relief et couleur où le désir écrasé par la vie se réalise sans contrainte, jusqu'à l'épuisement mental du défunt !

Si chaque organe du corps existe en quintessence dans le double aithérique, il existe aussi une quintessence du sang, celle-ci de source cosmique. Cette notion donnait lieu à médecine, en Égypte.

Certaines maladies dont le cancer semblent se former d'abord dans la quinte essence du corps, avant de se concrétiser biologiquement. Dans un autre ordre d'idées, un hermétiste saura matérialiser des objets n'existant encore que sur le plan de la quinte essence. Les Égyptiens auraient ainsi produit des émeraudes. Il saura de même dématérialiser un objet et le rematérialiser. Voir Matérialisation. Des sages et des saints parvinrent à se nourrir par la quinte essence des produits naturels qu'ils absorbaient par osmose. Comment, autrement, vivre d'une hostie par jour comme plusieurs saintes chrétiennes? La quinte essence sera la découverte de la science de demain; mais celle-ci commettra l'erreur de la prendre pour l'énergie spirituelle...

Archives de l'insolite, Jean-Louis Bernard