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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Invités par Néo-Phare : de la réunion informelle à la condamnation tranchée - Xeon

Code EAN 8/13 ou code UPC : 2000-12-09

C'est le 09 Décembre 2000, soit peu de temps avant leur départ définitif du Phare-Ouest pour créer Néo-Phare, que nous fûmes invités à cette "réunion informelle"... mais qui devait pourtant, nous disait-on dès notre arrivée : "conditionner la suite".

L'informel devant ainsi devenir tout à fait... formel, informé.

Nous eûmes personnellement l'intuition que cette réunion nous fournirait des informations sur les procédés indécelables à l'audition, employés par le mentor du dit-groupe, pour mener à une certaine finalité. C'est pourquoi nous fîmes le choix de noter le maximum des propos qui allaient y être tenus. 

Ce témoignage est important car il constitue un exemple unique de la façon dont les membres de Néo-Phare se comportent vis-à-vis des opposants à leur groupe, ce type de réunion n'ayant jamais été enregistré, et les réunions qui se tenaient en Néo-Phare, ne comportaient que des membres dociles.

Disons tout de suite que nous n'oserions inventer quoi que ce soit quant au contenu de cette réunion, dans la mesure où ce jour nous étions environ une douzaine de personnes, qui pourraient nous contredire aujourd'hui, même si la mémoire leur manquerait sans doute après tant d'années. Il est cependant possible qu'un enregistrement existe, car nous savons que les gens de Néo-Phare enregistraient beaucoup de choses.

 

Ce que vous allez lire ne sera jamais que le reflet d'un fonctionnement de la secte future, face à ceux qui chercheront à s'opposer à son pouvoir.

  

 

Nous proposons d'abord la lecture des propos à l'état brut.

Les paroles des membres de l'ex futur Néo-Phare seront indiqués NP, et PO pour les 5 Phare-Ouestiens présents.

Notre analyse présentée ensuite, sera encadrée par des crochets [ ].

 

***

 


 PROPOS BRUTS :

 

NP : « Mettre les choses au clair ce jour ». « C'est ici, autour de cette table, qu'il faut s'exprimer », « Ce qui conditionnera la suite », « l'avenir ».

NP : « Il faut aller au bout des choses, même si ça fait un peu mal »

NP : « S'oublier pour bâtir en commun ».

NP : « Ne plus réfléchir pour soi ».

NP : « Ce que je crois est plus important que ce que je suis ».

NP : « Se faire mal »

NP : « Croire en un certain état d'esprit pour le Phare-Ouest.

NP : « Le « coeur à coeur » est une perte de temps. »

NP : « On peut se tromper d'objet. Faire des choses à l'extérieur. C'est un prétexte. Il ne faut pas oublier que notre objectif commun est la fraternité ».

NP : « Qu'est-ce que devra être le Phare-Ouest demain ? »

NP : « La transparence, au-delà des différences, de la sensibilité »

PO : « Le Phare-Ouest est bâti sur les sept ouvrages d'André Bouguénec, la fraternité/tolérance. Il faut faire des choses selon les objectifs du Phare, selon ses connaissances, en faire profiter les autres. Faire progresser les autres. Etre témoin, divulguer. Comment intégrer les nouveaux venus ? Les personnes qui écoutent ?

NP : « Quel est l'objectif qui transcende les autres objectifs ? Le plus pressé. »

NP : « L'échéance est 2001. Je ressens un objectif personnel et commun.

PO : « Peu importe l'échéance ».

NP (agressif) : « Il faut se donner les moyens ! »

NP : « Pas facile à vivre. Avoir des attitudes d'effort pour « dire » des choses ». ceux qui « Aller au-delà de ce qu'on ressent pour le but commun. Pas fait avec plaisir. »

NP : « Avec cet objectif commun, on est sûr de l'intention ».

NP : « Il faut suivre la logique de Dieu, ce qui permet d'anticiper sur les erreurs de forme, car on se dit : je ne m'agrippe pas sur les erreurs de forme. »

NP : « Jésus prend ses disciples pour des moins que rien – Car il savait où il allait »

NP : « Objectif commun », « objectif », « projet commun », etc. etc.

NP (agressif) : « Dire si l'on n'est pas d'accord, et ne pas noter ! »

NP : « Quelqu'un qui dit : 2012 au lieu de 2001 n'est pas d'accord avec moi, donc il n'est pas “dans l'Esprit“. Ça veut dire “je ne suis pas acteur“. C'est un problème, un manque de foi ».

NP : « S'inscrire dans l'urgence. Aller vite. Vite se transformer. Prendre une décision efficace. »

NP : « Ceux qui ne croient pas en 2001 seront balayés par eux-mêmes »

PO : Ici nous intervenons, critiquant la "vérité" de la supériorité numérique exclusive.

NP : « Peu importe le nombre, quand on a la sincérité ».

NP : « On est affecté des critiques des autres, parce qu'on n'a pas confiance en soi. Il faut avoir la simplicité pour dire ce qui ne va pas, la spontanéité »

NP : « Si on se dit : “c'est l'autre qui est méchant“, c'est notre égo ».

NP : « Le privilège des groupes, c'est le partage. On progresse vite. »

 

***

 

 

 

***

 

NP : « mettre les choses au clair ce jour ». « C'est ici, autour de cette table, qu'il faut s'exprimer »,  « ce qui conditionnera la suite », « l'avenir ».

[La "convivialité" est la clé "amicale" de cette "table ronde", qui permet tout d'abord de nous faire débattre. Comme les psychologues de groupe le savent, le débat permet d'amener plus facilement à l'adhésion des récalcitrants. Ceci a été scientifiquement prouvé.

Le thème de l'amitié, met déjà, pour cela, notre cerveau dans la confusion et nous amène à baisser les barrières, alors même que nous sommes arrêtés par l'effet de surprise : la réunion informelle étant aussi et en même temps : capitale. Puisque "mettre les choses au clair ce jour", etc., va "conditionner" une "suite". Aura donc des "conséquences".

L'effet de surprise est la clé de la guerre psychologique, nous apprend Sun Tzu, et comme ici il est utilisé à fond. De même que l'art de parler à tous les camps en présence, de manière à posséder un certain pouvoir sur tous, quoi qu'on réponde. Le langage de la guerre (la menace) étant mêlé au langage de l"amitié, de la paix.

Guerre en effet puisque l'entropie sera la punition de ceux qui ne suivent pas cette "amitié" de forme, cette gestalt et géométrie politique, qui de ce "tour", devra nous induire à un engagement sur un calendrier (une "table"), un "futur", sans quoi nous serons "balayés par nous-mêmes". 

Tout le procédé consistant à nous faire entendre en permanence deux discours : celui de l'amitié abstraite ("informel"), et celui de la terreur concrète (être balayé, devenir poussière, disparaitre), rédigée, écrite comme sur une "table", permettant d'imprimer nos "actes" de pensée.

Ces deux discours, mêlés, ne permettant jamais de comprendre de quoi on nous parle sous les mots de notre langage "naturel", car conduisant en fait à une infinité de solutions, pour nous laisser cois devant cette injonction sans limite précise.

Ici nous sommes déjà dévorés par notre propre langage, croyant à l'équivoque d'une "amitié" spontanée d'une "parole autour d'une table".

Mais c'est celui qui sera capable de trancher qui concluera cette joute oratoire, dont la "fin" est un chiffre et où, par l'art de la géométrie des filtres, "ceux qui n'optent pas" pour "l'échéance" "2001", seront réduits en poussière et séparés.

Contrairement aux "acteurs", qui eux, auront un "futur" ("ce qui conditionnera la suite"), un temps nouveau.

Nous parlions d'entropie... ce "temps nouveau" sera, par simple logique géométrique, celui de l'information, décidée à l'issue des places de chacun sur cette "table", de leur "étiquetage", issu de leur "choix".].

 

 

NP : « Il faut aller au bout des choses, même si ça fait un peu mal »

[La chose la plus éloignée, ou la plus dense en épaisseur, ne peut être que celle qui demande plus de "force" si on veut l'atteindre : aller au bout de cete "chose".

La logique géométrique est celle de la série. Tous sont embarqués d'emblée, et plus ou moins éloignés... du "bout de la table", où se trouve le "guide", celui qui détient l'information, qui tranche à la fin.

Mais c'est déjà tranché par ce "peu" de pédagogue (un "guide" !), qui a donné puéril, puer, enfant.

A quoi sert le mode amical ? A nous faire baisser la garde, "même si ça fait un peu mal", du fait de la mutilation de notre part infime (un peu) : notre âme, géométrisée comme minoritaire, faible, pesant "peu", est le fait d'une croyance infantile.

Que vaut l'âme dans un système géométrique aussi grossier, rationnaliste ? Rien.

Une autre équivoque imposant la relativité du discours consiste en la grammaire déployée : "Aller", c'est passer d'un "point A", vers un "point B"... qui mènera "au bout". Au bout de la "chose", ou "cause".

]

 


NP : « S'oublier pour bâtir en commun ».

[Le mot "commun" n'apparait pas moins de 6 fois dans les notes que nous avons prises. C'est la grande supercherie de "l'unité", base de toute la structure-image abstraite géométrisée. Cette géométrie, amenant ici le mot "vertical" : "communauté", suggérant la valeur de ce qui n'est qu'une demande de mise en faiblesse.

Le procès d'intention est alors entamé : "Bâtir", c'est grossir, c'est mettre alors l'individu et son "égo" dans la position de celui qui refuse cette "augmentation" si flatteuse de ceux qui "s'élèvent" géométriquement vers cette image réconfortante d'appartenir à une "unité", même si on s'en trouve mutilé.

Le "contrat social" de notre république égalitaire est le modèle de ce système : se protéger des loups (quand tout n'est qu'opinion, tout est relatif, et le mal est partout, il faut alors que l'homme se protège de l'homme, en acceptant un pouvoir, en dépit d'une perte de sa liberté - même si ça fait un peu mal, mais ce "peu" ne dit rien du "point" réel visé, et laisse toutes les possibilités d'arbitraire).

 

Parenthèse : Dans son Courrier de 2006, on trouve la même structure, où les individus sont comparés à des atomes devant se  greffer à un "cube" (une unité), dont le centre est "M", maitre de "Ora". Mais son "étude" sur l'hôpital contrôlé par "Marie de Hennezel", le "point fort" d'une "unité" de soins, devant faire plier les récalcitrants à "l'humilité", est du même tonneau.

 

"Pour" impliquant ceci : "qui est contre", s'oppose au groupe, qui tranche quand l'opinion est la maitresse des lois... Du moins le croit-il, puisque tout dans le discours et les images imposées l'amènent justement à ne rien comprendre et ainsi se soumettre - pour le "salut commun" - à la force. Dès lors qu'il pense par images, par "points" et "lignes", figures arbitraires et n'amenant que le chaos des opinions, l'individu ne peut plus qu'admettre la pertinence du plus fort en gueule.

Autrement dit ce "groupe" peut alors mettre la pression sur l'individu "isolé", et ainsi : culpabilisé.  

Oubli de soi posé comme une obligation impersonnelle, neutre, scientifique, exprimée par l'emploi du sujet : " S' ", volonté supérieure à moi-même, créant au sein de mon esprit, l'image d'une pression de l'invisible, permanente, amenée par un mode verbal à l'infinitif.

Or ce qui doit être fait "pour bâtir", ne nous rien justement de sa limite : jusqu'à quel... point, devrons-nous nous "oublier pour bâtir en commun" ? Puisque cela doit "faire mal".]

 

 

NP : « Ne plus réfléchir pour soi ».

[Réfléchir, c'est spéculer, pour un avenir. D'ailleurs "réfléchir", c'est se faire miroir, ce qui renvoie au terme "speculum".

Ne plus réfléchir pour soi, c'est spéculer sur les autres. Leur attribuer donc une valeur, selon leur place relativement au "bout des choses". L'expression "être dans l'esprit" signifie à peu près la même chose.]

  


 NP : « Ce que je crois est plus important que ce que je suis ».

[Le spéculateur n'est-il pas dans la croyance, faisant un "pari" sur l'avenir et la victoire de l'opinion dans les débats.  Croire c'est l'opinion.

"Ce que je crois", nous amenant à admettre une "opinion", pour un "ce" dont nous ignorons tout... pouvant tout signifier.

L'expression "plus important" amenant à quantifier cette "probabilité", faiseuse d'opinions. L'opinion du groupe pouvant écraser l'être, ce qui a une essence.

"Ce que "je suis" est le poids faible opposé à l'opinion potentiellement infinie.]

 

 

 

 NP : « Se faire mal ».

 

 

NP : « Croire en un certain état d'esprit pour le Phare-Ouest.

[Ce "certain" exprime l'idée qu'il en existe un "incertain" esprit, auquel il ne faudrait pas "croire". La création de groupe est ici posée, mais elle l'était déjà de fait par la mise en place d'un système de langage nous forçant à prendre des positions allant dans tous les sens.

Or ici, on dit bien : "croire", en "un" "certain" état d'esprit, "pour"... le "Phare-ouest".

C'est donc bien le Phare-ouest qui est dissocié.

En cas de conflit, on attend une pacification, un "commun". Autrement dit : s'oublier et se faire mal. 

On voit comme les débats provoqués n'ont d'autre but que d'amener une résolution par une parole qui synthétise les différents avis des groupes, qui n'ont plus rien à voir avec une spiritualité (au nom d'un "esprit" !) issue d'une source commune, d'une unité justement, qui était celle de notre consensus initial. Avant qu'Arnaud Mussy ne mette les pieds chez nous en tous cas.

Que peut être la synthèse d'un chaos ? Rien. Un cancer ne produit rien, sinon qu'une dissolution, pour recréer autre chose de totalement différent, n'ayant plus rien à voir avec le projet originel.

Cette dissolution se fera par la pression : celle de l'unité et de la peur du rejet du groupe, si on la refuse.

Et si on parle justement d'un "certain état d'esprit", et non d'un "état d'esprit certain", c'est que sa signification est bien chiffrée. C'est toute la nuance qui existe entre le vide et le plein. Ici c'est le chiffre, le "un certain", qui est le mot premier, le mot vide, qui contraint l'esprit à se plier à sa forme mathématique, permettant toutes les interprétations à venir.]

 


NP : « Le coeur à coeur est une perte de temps ».

[Le coeur à coeur est une perte de temps car cette relation est seulement linéaire, et pas hiérarchique. 

Elle laisse d''ailleurs le temps de la compréhension, du dialogue et de l'analyse à son auditeur (pas comme le "non temps" qui n'est compris qu'en "déchirant le temps linéaire", non hiérachique. Elle respecte l'intelligence et le temps de l'autre.

André Bouguénec parlait de la fraternité comme d'une "égalité sentimentale". C'est cela, le coeur à coeur;

On est bien là encore dans un contexte de chiffrage, puisque le "coeur à coeur" est accusé de provoquer : "une perte"... Celle du temps. Celui qui perd son temps dans un système non hiérarchique est donc classé parmi ceux qui vont reculer, s'éloigner, se perdre, disparaitre, être "balayés"... en terme de quantité de "coeur", corrélée à cette distance géométrique.

Autrement dit le "coeur" est un critère hiérarchique, un titre, tout comme leur prétendue "fraternité", toujours prête à se faire valoir par une surenchère et un affichages opportunistes, permettant de tout proposer... en sidérant les possibles réfractaires.

Incidemment, c'est ce qui explique pourquoi Arnaud Mussy a horreur des têtes à tête personnels. Il n'a en effet de "force" (en gueule) que devant les assemblées. Pour le reste, il est inexistant.]

 

 

 

NP : « On peut se tromper d'objet. Faire des choses à l'extérieur. C'est un prétexte. Il ne faut pas oublier que notre objectif commun est la fraternité ».

[D'où la suite, l'accusation du Café Métaphysique, lieu de débat par excellence... entre personnes croyant en l'émergence, aussi humble que possible, d'une vérité comme fruit tiré d'un échange.

Voilà, après la notion de "perte de temps", qu'arrive donc le procès d'intention, de celui qui ne veut pas rentrer dans le temps du "salut", de la "majorité", de la très majoritaire (nominalement bien entendu), "fraternité".

S'il n'est pas dans cette pseudo-majorité totalement inventée et artificielle, c'est qu'il est minoritaire (tout aussi nominalement). Il "fait des choses à l'extérieur", ce qui constitue l'image d'un rejet, d'un retrait. Il est proportionnellement dégradé à l'égard du groupe dont le nombre (puisque "fraternité") est supposé être infini. Il est hors le chiffre de ceux qui tranchent, qui ont "l'objectif commun" : la "fraternité".

Telle est la méthode du bouc émissaire : celui qui "pêche" contre le chiffre, doit être rejeté. Ici le reproche n'est rien d'autre qu'un acte d'accusation et même la punition elle-même, mise dans la tête, par une image qui devra faire son chemin. Le but étant de déprimer celui qui est rejeté. Soit pour qu'il change, soit pour qu'il finisse par partir pour de bon. Et laisser ainsi plus de pouvoir au chef du "commun".

Celui-ci se trompe "d'objet", dont la définition est toute géométrique (selon son orientation, son adresse géographique), peut désigner ce qu'on voudra.

Ensuite on salit son âme : "C'est un prétexte". Entendre : nos intentions sont douteuses.

Notons que l'inversion accusatoire est notoire, puisqu'ici, c'est tout l'enseignement d'André Bouguénec, qui est devenu un prétexte à faire passer un système matérialiste de prise de pouvoir sur les esprits.

Les "acteurs" - qui apparaitront tout de suite après - sont en fait les prétendus spectateurs, "neutres", qui interviennent toujours dans le cadre d'une cabale, d'une fabrication de bouc émissaire. En effet l'acteur-spectateur est "agi" pour cela, alors même qu'il croit faire justice, applaudir ou huer en donnant son "opinion" personnelle. Tout comme les révoltés dans les émissions télé, qui "huent" ceux qui parlent, croyant faire justice, alors qu'on brandit devant eux une pancarte sur laquelle est écrite : "huer".

Qui travaille et crée des réunions dont le coeur à coeur est un des principes, est donc en fait "calculateur", il ment, son âme est sale, il est de "mauvaise foi", hypocrite.]

 

 

NP : « Qu'est-ce que devra être le Phare-Ouest demain ? »

[Là on continue dans le rêve -  l'utopie : "pour demain", amenant donc à rejeter le passé, nos choix passés, c'est-à-dire nous. La question à présupposé ne laisse pas de place pour le passé. La façon dont le Phare-ouest s'enracine dans un texte et une parole. Celle-ci est évacuée vers le passé.

Cette question permet de faire passer un autre présupposé : que le Phare-ouest "doive" être quelque chose d'autre que ce qu'il est, donc qu'il nie sa continuité et se reconditionne.

Qui a dit que le Phare-ouest devait être quelque chose pour demain ? Personne.

En revanche, cette question va amener toutes les idées possibles et imaginables, puisque coupées du passé. Chacun va pouvoir y aller de sa petite réflexion immédiate : "ce jour", "autour de cette table", ce qui "conditionnera la suite"]

 

 

NP : « La transparence, au-delà des différences, de la sensibilité ».

[La transparence, c'est le fondement du contrat : "s'inscrire" dans l'urgence. Et l'urgence c'est la peur de la mort. On signe un contrat pour se sauver de la mort imminente, quand les temps sont concentrés (ce qui est le cas quand "2001" est l'urgence).

Cette "transparence", unitaire, est celle du groupe (LA) et est au-delà DES "différences" individuelles.

Le "contrat" représente ainsi la "volonté générale"., devant laquelle l'individu doit se sentir écrasé. Etre "en-deça".

Il doit, pour cela, renier sa "différence", son identité. L'individu étant l'ennemi ("ne plus réfléchir pour soi"), par inversion proportionnelle, le "non transparent" est géométriquement et dûment classé ("au-delà" des...) isolé, sali, considéré comme "égoïste", ne voulant pas "se faire mal".

La conclusion est facile à produire : l'insensible est celui qui participe du chiffre, de la quantité.

Voilà pourquoi il faut aller au-delà des différences, "même si ça fait mal". C'est-à-dire se mutiler de sa part sensible, charnelle, celle qui croit en la valorisation par le temps long.]

  

 

 PO : « Le Phare-Ouest est bâti sur les sept ouvrages d'André Bouguénec, la fraternité / tolérance. Il faut faire des choses selon les objectifs du Phare, selon ses connaissances, en faire profiter les autres. Faire progresser les autres. Etre témoin, divulguer. Comment intégrer les nouveaux venus ? Les personnes qui écoutent ?

[Cette remarque se présente comme une réponse à un propos que nous n'avons pas eu le temps de prendre. Mais elle révèle bien le système casuiste des exploiteurs de textes, qu'étaient Arnaud Mussy et ses élèves. Tirant parti sans doute d'une citation sélectionnée de façon opportune, un phare-ouestien répond que c'est tout le texte d'André qu'il faut prendre, mais aussi tirer parti du réel, de l'expérience humaine.

André Bouguénec allait d'ailleurs plus loin puisqu'il disait que son enseignement ne pouvait être tiré d'une portion de texte (comme par exemple la citation sur la "décision de la Mère"), mais de tout ce qu'il a dit et écrit.

On verra plus bas comment en effet cette réponse s'explique, notamment par le "cas" de la date "2001".]

 

 

 NP : Quel est l'objectif qui transcende les autres objectifs ? Le plus pressé ? »

[On retrouve la même logique : C'est L'objectif - général, majoritaire - qui "transcende" (est géométriquement supérieur) LES objectifs - particuliers, minoritaires -. Lo'bjectif le plus pressé, quand le temps est pressé, c'est de ne pas mourir.]

 

 

 NP : « L'échéance est 2001. Je ressens un objectif personnel et commun. »

[Ici on a un chiffre, qui se présente comme tranchant, une date butoir après laquelle la menace sera mise à exécution mécanique. Ce chiffre n'est-il pas relatif à "ce jour", qui "déterminera la suite" ?

Par contre : Gaffe ! notre interlocutrice, n'ayant sans doute pas suffisamment bien appris son script, usât de quelques termes honnis : "Je", "Personnel", et pire : "ressentir"... Alors que la loi, tranchant par le recours au chiffre, doit toujours paraître, justement, "IMpersonnelle", être dite par le représentant de "la volonté générale" (pour pouvoir dire : c'est pas moi, c'est "'on" qui dit "la loi", "pour", etc.).

Nous ne savons pas à quelle amende - du fait de cet éloignement de la "chose", elle a pu être soumise après notre départ. Mais nous savons qu'elle fut souvent mise à l'amende par la suite, et même en le demandant elle-même. Ce qui est logique, quand le pouvoir se veut totalitaire, amenant toutes ses victimes à consentir (librement !) à leur propre culpabilité, grâce à la méthode de la question.]

 


PO : « Peu importe l'échéance ».

[Justement ici un membre du Phare-ouest va instinctivement recadrer les choses en interdisant la nécessité d'une décision finale fournie par un simple chiffre.]

 


NP (agressif) : « Il faut se donner les moyens ! »

[La colère démontre, par l'émotion théâtrale engendrée, que l'on commence à prendre des risques. Que les "bons", ont le "coeur", parce qu'ils ont la "volonté", dès que la "fin" justifie les "moyens" : "il faut se donner les moyens". D'où : se faire mal ne signifie rien.]

 

 

NP : « Pas facile à vivre. Avoir des attitudes d'effort pour « dire » des choses.

[L'insidieux "POUR" institue un rapport d'échange et de relativité entre l'agression et la parole. C'est alors toute la définition de la parole qui est ici impliquée : elle devient une force. En ce sens elle est un relativisme et engendre un système proportionnel.

Qui est faible n'a pas la parole, ce qui se comprend puisqu'il perd, s'écrase devant l'opinion majoritaire, inventée par le "commun" ou autre "fraternité".

Notons qu'à aucun moment on ne nous donne des exemples, tout ici est exprimé en termes généraux et abstraits.]

 

 
 « Aller au-delà de ce qu'on ressent pour le but commun. Pas fait avec plaisir. »

[Ici la géométrie renseigne sur la création des camps. Il faut traverser une limite, et passer dans le camp de la force, de ceux qui gagnent les discours dans l'opinion. En bref : la parole du chef.

"Pas fait avec plaisir". Comme on les comprend. Mais la mutilation de soi est le contre-coup, comme nous l'avons montré plus haut, de cette protection qui permet de s'en sortir dans la vie, d'être protégé par cette méthode qui consiste à mener les hommes en se servant de leur propre langage. 

Ce que nous apprend notre chef, si nous nous mutilons de notre liberté, pour accepter cette humiliation, cette égalité, qu'il soit le maitre, celui qui conclue, qui comme Jésus "prend ses disciples pour des moins que rien" (voir plus bas).

Le "ressenti" est encore écrasé par la supériorité géométrique de cet "au-delà" "commun". Pourquoi ? Parce que le maitre des chiffres, ne ressent rien, puisqu'il a su aller "au-delà des différences, de la sensibilité". Ce n'est donc pas lui qui "ressent".

Il a juste tranché "2001" comme principe d'unité, censé nous faire adhérer à son projet, après qu'il nous ait demandé de nous exprimer "librement".]

 

 

 NP : « Avec cet objectif commun, on est sûr de l'intention ».

[Donc celui qui ne suit pas cet objectif, a de mauvaises intentions. Ce qui revient à relativiser l'intention avec la foi en l'objectif. L'unité implique d'abdiquer sa critique, d'admettre l'arbitraire.] 

 

 

 

NP : « Il faut suivre la logique de Dieu, ce qui permet d'anticiper sur les erreurs de forme, car on se dit : je ne m'agrippe pas sur les erreurs de forme. »

[La conséquence est en effet logique. Celle de "Dieu" est à "Suivre", ce qui permet là encore toutes les interprétations possibles, tant sur le plan horizontal que vertical. Ce "croisement" mobile ("suivre"), amenant l'obligatoire sens matériel de la solution, avec un chiffre comme ultime critère valide, quand on ne sait pas où se situer. 

Les erreurs, limitées à des erreurs de "forme", et non de "fond", confirment le contexte général d'un système d'opinions, puisque dans cette mesure, toute connaissance réelle devient une perte de temps. Toute possibilité de recherche de vérité étant considérée comme étant inutile, le discours lui-même devient un simple outil utile dans le cadre d'un rapport de force, permettant de manipuler les autres avant qu'ils ne vous manipulent.

Il ne peut plus dès qu'y avoir des erreurs de "forme". Elles sont alors plus faciles, évidemment, à "anticiper".

Celui qui s'y agrippe est évidemment celui qui perd son temps, et qu'on rend psychologiquement faible, en réduisant (géométriquement) ses positions à des idées fixes, des obsessions.]

 


 N-P : « Jésus prend ses disciples pour des moins que rien – Car il savait où il allait »

["Jésus" - prête-nom utile - est un savant de la géométrie : il "sait" (compétent pour trancher quand plus personne ne sait ce qu'il dit et pense) "où il va" (pour conduire ceux qui vont le "suivre"). Cette capacité à trancher par le chiffre, implique le mépris de la chair, de la réelle souffrance de ceux qui vont s'humilier - même si ça fait "un peu" mal, pour "aller au bout des choses" (voir les extraits plus haut).]

 

 

 NP : « Objectif commun », « objectif », « projet commun », etc. etc.

[ad nauseam...]

 

 

 NP (agressif) : « Dire si l'on n'est pas d'accord, et ne pas noter ! »

[Cet impératif s'adressait à nous, "notant" ce que vous lisez actuellement. Notre parole devenant relative à notre accord ou désaccord, et rien d'autre. Notre "expression" conditionnant l'avenir.]

 

 


 NP : « Quelqu'un qui dit : 2012 au lieu de 2001 n'est pas d'accord avec moi, donc il n'est pas “dans l'Esprit“. Ça veut dire “je ne suis pas acteur“. C'est un problème, un manque de foi ».

[2012, c'est le temps de l'absence d'André Bouguénec, malgré qu'il nous aura dit qu'il serait toujours présent, et forcément, à travers aussi son héritage et ses fidèles. "2012", c'est donc symboliquement, dire : André est incarné à travers nous.

Cette "longueur" permet en outre d'accuser le temps indéfini, d'être un temps faible, un temps qui ne conclue pas, un temps qui ne soit pas celui du "progrès, et qui ainsi, n'est pas "dans l'Esprit"... de groupe, donc dans "l'opinion" ("n'est pas d'accord").

Ce "problème", désigne forcément une "vérité" solutionnée par la réponse à des questions, laissant croire qu'on sera libre de choisir, les suggestions de... "L'Esprit", cette abstraction permettant de tout solutionner, selon une directive d'avenir, et donc... une conclusion (avant "2012"), suggérée en fait par celui qui "sait", mise dans la tête, via cette entité invisible parfaite pour terroriser nos "âmes".

Amenant un progrès mécanique (pour "2001"), basé sur la nécessité d'un changement issu de ce moteur - qui n'est qu'un mot : "2001", au nom même de la fidélité à André Bouguénec.

"Répondre" à ces questions, c'est s'engager, et donc devenir "acteur" de notre propre soumission à celui qui "sait".

Afin que nous devenions, dans cette entreprise, des "acteurs", ayant la "foi", ce qui désigne tout simplement ceux qui croient agir d'eux-mêmes, alors qu'ils sont mus par la volonté d'un autre, son "esprit". 

 Notons qu'il s'agit bien de concentrer les temps, puisque "l'esprit" est une zone géométrique spatiale : il faut être "dedans".

Qui n'est pas "dedans" est "dehors", rejeté du groupe et de son "Esprit".

Ce rejet vers l'extérieur, amènera le verdict final : "Ceux qui ne croient pas en 2001 seront balayés par eux-mêmes. La "croyance" choisie, fidèle à André Bouguénec amenant donc la séparation, le rejet.

Quand le temps est compressé, la mort est forcément imminente. On est toujours sous la menace de la mort. Dès lors l'urgence est de se sauver et ne plus travailler à la développer la qualité.

C'est celui qui "sait" ne sera pas, lui, dans la "croyance", mais la dominera : il résoudra le "problème".

Le contrat signifie "plus de menace" : protection par le chef, auquel on délègue toute autorité. Alors on "survit".]

 

 

 NP : « S'inscrire dans l'urgence. Aller vite. Vite se transformer. Prendre une décision efficace. »

[Inscrire signifie "signer", et est un synonyme de "inclure", ou encore "comprendre" au sens de s'incorporer géométriquementr dans un ensemble. C'est alors le contraire de s'exclure.

C'est toujours la même peur du rejet qui devient l'argument permettant de mettre la pression pour rentrer dans le "groupe".

Il s'agit de "s'inscrire" : dans le texte choisi et sa langue législative mécanisante, signer le contrat, rentrer dans cette "alliance". Tout le problème est de savoir de quoi on nous parle dans ce contrat quand on dit "un peu". 

Cette inscription montre comment la personne doit devenir un signe, n'être plus qu'un élément de langage.

"Vite se transformer", c'est vite passer de l'informel au formel, vite changer vers plus force, grossir, aller justement vers le centre du pouvoir.

Si on s'éloigne du centre, croit-on alors (librement !), nous seront écartés.]

 

 

 NP : « Ceux qui ne croient pas en 2001 seront balayés par eux-mêmes »

[Ici on a enfin l'annonce de quelque chose de concret : pour le "futur" dont on nous parle tant : un jugement, un "critère", qui nous transforme en chose passant par un crible, et dès lors, bonnes à être balayées.

Car la grossièreté du rasoir d'Okham ne s'encombre pas des cas particuiliers, de la finesse.

Le perspectivisme d'une psychologie topologique est flagrant. L'égo est réduit par rapport à la loi des mouvements mécaniques, des dates, puis ramené à de la poussière, au regard de leur état d'esprit, devant la "surprise" de 2001.

Le juge tranche ici avec un chiffre. La disproportion de la matière écrasant notre âme, nous coupant forcément le souffle et ne nous permettant pas de nous défendre, le cerveau ne pouvant saisir de quoi on lui parle.

La poussière n'est-elle pas également l'image de la mort ? "Tu es poussière...".

« Ce qui conditionnera la suite », « l'avenir ». La peur doit ici permettre d'amener un changement (changer d'esprit), ou de faire partir.

Ainsi ne reste plus que les "fidèles", ceux qui obéissent totalement à "2001". L'avenir est alors une purification, pour ne plus laisser place qu'au plus gros de tous : la "chose" forcément la plus "profonde", puisque elle est ce dont il faut "aller au bout".]

 

 

PO : Ici nous intervenons, critiquant la "vérité" de la loi par le nombre, donnant de la force à la parole, et servant à impressionner.

 

 

NP : « Peu importe le nombre, quand on a la sincérité ».

[L'agression du nombre est relativisée avec la "sincérité" de l'agresseur, un autre terme... très relatif.

Ce qui mène au procès d'intention dans le sens contraire : ceux qui critiquent la loi du nombre, ne sont pas, selon ce critère de mise en proportion très souple, dans la "sincérité". Ils ont de mauvaises "intentions", et la "sincérité", c'est le coeur

Qui dira sur quel critère infime, le curseur entre "sincérité et "non sincérité" va trancher, permettre de juger ?

Seul celui qui sait de quoi il parle, celui qui crée les mesures quantitatives de ces termes.]

 

 
NP : « On est affecté des critiques des autres, parce qu'on n'a pas confiance en soi. Il faut avoir la simplicité pour dire ce qui ne va pas, la spontanéité »

[Ici, la mesure de toutes choses, celle qui tranche sur la "parole", notre opinion, va donner la mesure de notre souffrance face à l'agression, le rejet.

Qui se sent rejeté ne l'est que relativement à ses problèmes personnels, mais pas à cause d'une agression bien réelle.

Celui qui n'a pas confiance en lui est en fait : "orgueilleux", puisqu'il manque de "simplicité", une vertu du "coeur".

La poussière est un "simple".

Ici on voit comment se construit la technique du bouc émissaire, rejeté par sa "propre" malignité, amenant par effet géométrique spontané, à la "bonté" du "peuple", qui va en tirer le pouvoir de décréter la "mise en poussière" des "traitres", et comme il est "bon", qu'il est du côté du "coeur", c'est que c'est pour notre bien.

Sa colère n'en sera que plus "juste".

"J'ai plus de coeur que vous, donc vous avez tort."

Dans le procès d'Arnaud Mussy, Jérémy est décrit comme bouc émissaire, toujours rejeté. Ceci permet au groupe de se sentir "bon", et cette "bonté" est tout de suite valorisée par la parole. En effet celui qui est en tort (rejeté), voit également sa parole rejetée, guidée et commandée en vertu même de sa tare : du fait de son "manque" (un chiffre), il est sommé de "dire" ceci ou cela.

On veut de lui un aveu.

A la fin, la victime finit par croire qu'il n'y a pas de fumée sans feux, et va s'auto-accuser : ce qui ne va pas, c'est lui.

D'autant que le groupe connait les faiblesses psychologiques de ceux qui ne filent pas droit.

En cernant l'affect vis-à-vis de la méchanceté du clan ("DES autres") du côté de la "mauvaise foi", on coupe le mouvement de son âme lucide et on salit la parole du révolté. Le procès doit soumettre à un isolement.

"Dans toute la révolution l'expédient est toujours le même : Tartufe omet la provocation et voue aux gémonies la réaction, tout en déplorant ses conséquences". La tête coupée ou le secret du pouvoir, Arnaud-Aaron Upinsky (livre de chevet d'Arnaud Mussy, selon un apostat de Néo-Phare).]

 

 

« Si on se dit : “c'est l'autre qui est méchant“, c'est notre égo ».

[Le procès d'intention continue en ce qui concerne la "parole" de l'accusé. La valeur de son être est relative à ce qu'il se "dit". Et non ce qu'il est réellement, ce qu'il vit réellement.

Le sophisme du renversement des proportions réelles étant ici clair. 

Si notre égo peut nous amener à se dire que "l'autre est méchant", il est bien évident que toutes les situations de méchancetés ne sont pas le fait de notre égo.

Il y a ici, par le jeu des inversions proportionnelles, où le minoritaire devient majoritaire (et forcément l'inverse), une "condition" de la "suite" : la vérité d'un être est celle de ses mots, "prouvant" (probare et probabilité ayant même racine) son "égo".

L'homme est pécheur par ses mots, non son être.

Et ses mots lui sont imposés, définis.

Conclusion : pour être sauvé, pour être réintégré dans le cercle des "purs", nous devons accepter l'agression comme ... "gentille". Ainsi on baisse la garde, et on accepte le cancer des mots purs, envahir un réel délictueux, un projet de déchéance et de dissolution. on abaisse ses barrières contre le mal.

"Se" dire" "ceci ou cela, serait le signe de notre trop plein d'égo, donc à supprimer - mutiler. Même si ça fait un peu mal.]

 

 

 NP : « Le privilège des groupes, c'est le partage. On progresse vite. »

[Voici la conclusion de nos prises de notes, indiquant la nature du système d'éducation du groupe, par tous les moyens pédagogiques connus pour ce faire : notamment amener la groupe à penser contre l'individu, lequel est rejeté s'il n'est pas "conforme". Il devient alors "l'égoiste", l'empêcheur de gouverner en rond.

La peur est le principe de ce pouvoir.

Or le groupe ne pense pas, il est amené, par induction, à faire émerger la "vérité" de son mentor, lequel sait toujours quelles questions poser pour l'amener à trouver la solution d'un "futur", après lui avoir mis les idées utiles à cela, dans la tête.

Et la tête qui domine les autres têtes, c'est celui qui octroie des droits, des "privilèges", forcément fournis par une autorité.

"Le privilège des groupes" c'est la vitesse, dont "l'autorité" est transmise dans un code qui transfère cette autorité au chiffre supérieur, greffé sur des mots purs, dont la seule prorégative est d'amener, très vite, l'autorité au pouvoir.

Etant uniquement fondée sur les "mots" et non sur le réel, son "pouvoir" est alors illimité. "Même si ça fait mal."]