L'ontologie du hasard prépare un élitisme social.
Si c'est la chance qui permet d'attribuer les places et classements, des catégories, comme l'argent, par exemple, qui vient facilement par la chance. C'est le hasard qui va permettre une loterie dans les attributions de places dans la société.
La chance, ou le hasard, est alors à l'origine des choses, de l'être.
Ceux qui n'ont pas la chance de comprendre, en l'occurrence, sont classés d'avance. D'avance ils sont perdus, ils sont dans le camp des perdants. Cela veut dire qu'il n'y a pas d'espoir, pour eux, d'évolution.
Et c'est peut-être cela qui crée la déprime. Le blocage, c'est la mort. On pourra faire tout le travail qu'on voudra, on ne "réussira pas".
On peut alors revenir sur le rapport entre la chance et la grâce. Puisqu'on peut dire que la grâce c'est une chance qui est donnée à l'homme par Dieu. Mais cette chance là le laisse libre.
Hasard
Pourquoi "il n'y a pas de hasard" ? Parce que le résultat sera mécaniquement induit, malgré l'apparente diversité des opinions.
Ce sera l'opinion dont le "point" fixé est présenté comme une contradiction de notre langage habituel, qui finira par germer, grandir, et être affirmé franchement.
chance => attente => foi.
"croire d'abord" = avoir la foi en sa chance. Avant qu'elle devienne un savoir, que les "euréka" hasardeux ne soient fixés définitivement (non temps)
= postuler = faire des prosélytes.
"Mais tout le monde a en lui" etc. "au fond de son âme"... donc c'est le procès d'intention qui attend ceux qui ne croient pas au calcul. Ils ne calculent pas parce qu'au "fond" d'eux, ils ne veulent pas "participer", n'ont donc pas de "coeur".
J ai toujours la foi...
Contraire de ceux qui savent.
Pythagore : croyants => mathematiciens
Chance
"qui représentent le Joker de Dieu" = qui permettent de tester la faculté de participation, la chance ou pas, d'appartenir à l'élite, d'être de ceux qui plebiscitent le calcul, comme seul critère de vérité.
Jérémy Trossais, c'est seulement un drame = Pas de chance.
Avant de les embaucher, Napoléon demandait à ses généraux s'ils avaient de la chance.
La chance provoque des "tournants", en cassant, en séparant du flux temporel antérieur.
La chance est une force mystérieuse qui semble se présenter en bien ou en mal dans la vie des gens. Sir Winston Churchill (1874-1965)
Sans référence intellectuelle, le sieur se présente d'abord comme un "chanceux". Il trouve Couple et Alchimie par chance à la FNAC de "Ternes".
Chacun de ses textes charnières est présenté par lui comme issu de circonstances fortuites, de rencontres "chanceuses" qui lui ont permis de faire des lectures, etc, des conjonctures lui ayant permis d'en tirer des textes, des surprises, toujours "bonnes".
C'est pourquoi dans sa logique "cohérente", il rejette l'idée d'un besoin de travailler, de faire des efforts.
Alors l'anti-hasard intervient pour "donner" les fruits de ce calcul.
Son jumeau (dont la justice n'a sûrement pas assez creusé le rôle tenu dans cette histoire) conclue sa lettre de présentation : "De tout coeur, bonnes chances à tous les deux. Et quelles que soient les éventuelles avaries, n'oubliez pas le jumeau car si le besoin s'en fait sentir pour lui, il saura vous trouver."
Upinsky parle de ceux qui ont "la chance de comprendre". Les autres sont les exclus.
Le hasard dans Satornet
"- Doutez-vous ?
Conscients que toute interprétation par essence est subjective, nous vous proposons quelques éléments de recoupements qui laissent pour l'intelligence du coeur une place infime au hasard."
On y retrouve bien les éléments voulus : où on passe de "l'intelligence du coeur" (bon sens, concret, quotidien vécu) à l' "anti-hasard" (défini par les chiffres - des "recoupements" nombrés et probables - "quelques").
André évoque la chance d'Arnaud Mussy.
A propos du singe savant : la chance qu'il avait de produire une oeuvre de force est infime, mais passe pour "parole d'Evangile". Ceci en réponse à Arnaud Mussy, invoquant l'Evangile pour l'aider dans son jeu d'anti-hasard...
André dira également en cette période qu'une cause hasardeuse conduit à n'importe quoi. Quand la "chance" devient la cause d'une orientation, il est évident qu'elle ne produit qu'un chaos pour la simple raison que tous n'auront pas la même "chance", autre nom d'une force, qui comme telle amènera une "guerre" entre les chanceux.
Le plus "chanceux" sera alors le plus fort.
Une force issue de la chance, ne peut que dériver en relations sociales issues de rapports de forces.
De plus la chance "tourne".
Ce qui amènerait à dire que le pouvoir précédent, chanceux, mais plus faible, doit à présent dégager.
Chance : "Tour favorable ou défavorable, mais de soi imprévisible et livré au hasard, que peut prendre ou que prend effectivement une situation ou un événement; issue heureuse ou malheureuse d'une situation donnée."
Occasion : "Circonstance favorable et se présentant pendant une durée limitée" ; Par hasard; du fait des circonstances.; et "à cause de".
Or l'occasion, c'est le kairos, le temps recherché par le sophiste, qui ne croit qu'en lui.
André parle de chance
André reparlera de la chance, en un propos traitant de la chance financière et le don d'argent, "qui n'aide pas, spirituellement", les pseudo- "gagnants" de cette loterie, créée par, ce qu'il appelle une "corporation". Ce terme signifiant : "Ensemble de personnes ayant une activité ou des intérêts communs permanents ou temporaires".
Corporation qui ne favorise pas la spiritualité, autrement dit rendant matérialiste, faisant oublier le divin comme facteur de "chance"... méritée. Elle fait croire au contraire que le hasard pourrait être porteur de "chance".
André ajoutant que cette "chance" ne les aidera pas à se former.
La formation intellectuelle (prémice du spirituel), est donc la contradiction de la chance.
André y associe encore hasard et erreur. L'espérance étant tirée de l'assurance d'un anti-hasard, qui ne doit rien, là encore, à des probabilités se transformant au fur et à mesure de leur expression, en opinions, puis en "faits" tranchés... permettant de confirmer mathématiquement cette "chance", pour qu'elle ne tourne plus, et soit transformée en rente infinie...
Comme un Joker arrivant chez nous, pour nous in-former de "l'heure", d'abord probable, puis imposée...
Enfin André conclue son propos sur la nécessité de se référer aux sources chrétiennes, pour pouvoir en juger, et ne pas croire au hasard, mais au contraire en une destinée préconçue et devant aboutir à un accomplissement de l'homme, à travers une transmission qui ne coupe pas le temps de notre évolution, pour couper la parole de Celui qui pouvait nous former.
Dans ce propos, André parle encore de la facilité à suivre sans travail, par le fait d'une puissance tombant du ciel.
"Y'en a qu'on tout de suite achetés une magnifique maison, des voitures de luxe, etc. des voyages et tout."
Suite vient du mot "suivre", immédiatement, "saisir l'opportunité", la chance. Tout de suite signifie que la vitesse est le facteur de la jouissance et du matérialisme qui ont découlé de ce "don". C'est donc de la matière, et une certaine griserie, à "saisir".
D'où : cela "ne va pas spirituellement avantager ces gens-là". "Avantager" c'est donner de l'avance.
Et qui n'avance pas (attendant...) recule.
Ce "don d'argent" n'ayant aucun sens puisque "c'est un coup d'épée dans l'eau", et "c'est fatal".
De ce fait, ils n'apprennent pas à corriger leurs erreurs (autre facteur de perte de sens) : "Ils peuvent recommencer les bévues qu'ils ont faites, hein ! et perdre bien vite l'argent que vous allez leur donner."
Autrement dit le pouvoir qui est donné aux chanceux, n'est que précaire.
Ce qui veut dire que cette "richesse" est en réalité une "pauvreté" de l'être. Car cette puissance perdue, les chanceux se retrouveront vides : "perdre bien vite l'argent que vous allez leur donner." Ils n'auront pas créé en eux la capacité de "gagner leur vie".
C'est pourquoi il faut leur donner la "prudence", qui veut dire "pré-voyance" (abréviation de pro-videre). Or la prévoyance est issue de la maturité, du temps.
La prudence, c'est de se méfier de ce genre d'axiomes, qui place les prétendus "titrés" et "gradés" chanceux en "intelligence" adaptée à ce monde, parmi les forts, les "riches" de cette civilisation, "par définition". "Vous avez des mécènes, et qui se figurent être très généreux, etc. Ça leur coute rien, puisqu'ils ont une fortune".
La veuve, elle, est digne d'être appelée "riche", car elle a fait l'effort, le véritable sacrifice. Il est à noter qu'elle est âgée. Le temps lui a apporté ses qualités.
Par ailleurs l'espoir présuppose la foi : Croire qu'on est une créature d'un créateur. Devenant la source du sens de la vie et de l'être, d'un futur et d'une évolution infinie.
Une définition du mot espoir est justement : "Attendre avec confiance un bien que l'on désire ; considérer comme possible et probable sa réalisation; considérer comme certaine une chose dont on n'est pas scientifiquement, objectivement sûr."
Conclusion : "C'est Matière-Esprit : Donner de l'argent c'est Matière, faut donner de l'Esprit avec. Seulement là c'est la Science de l'Amour."
La Matière, c'est le "M" de Matière Esprit Science. Ce "M" qui est au centre du cube d'Arnaud Mussy, lequel représente la proportion des chanceux, de ceux qui ont su changer le "tour" des choses par leur capacité de calcul (voir notre étude de son Courrier de 2006). Notez qu'un pouvoir social composé et choisi selon des capacités à la "chance" de pouvoir "participer", doit nécessairement exclure ceux qui ne la possèdent pas. Les "pauvres" en capacité de calcul, d'intuition mathématique de fausses évidences, d'apparences et d'images passant pour des "vérités", en bref des opinions.
Du hasard à la transformation
Dans le darwinisme, la transformation "chanceuse" ou pas, est adaptée ou non, selon son ajustement aux conditions matérielles, ou non. Si elle est adaptée, elle permet à l'individu de perdurer.
Dans Satornet, Arnaud Mussy cite : « La plus grande découverte de notre époque est que l'homme peut transformer les circonstances de sa vie en changeant ses pensées et ses sentiments ». Tel est le défi que nous a lancé William James.
Temps et travail chez Arnaud Mussy, et chez André Bouguénec
Logé, mais sans travail
Extrait de Courrier à Carole P., du 09 avril 95.
"Tu es au courant je crois de nos deux Argentins venus de Buenos Aires, par Paris pour habiter Nantes auprès du papy !! La belle-mère d'Arnaud lui a acheté un appartement pas loin de chez Decré. Toutes les coordonnées sont signées...
J'ai fait connaissance avec Valérie M. la belle-mère, déjà contactée au téléphone, elle dévore mes ouvrages. La Fiancée d'Arnaud : Annie M., M'a envahi de son affection. Éprouvée, elle s'accroche à sa nouvelle famille Nantaise, et compte les jours pour s'installer dès qu'Arnaud aura trouvé du travail."
André Bouguénec
Il se fait donc payer une maison, mais est sans travail. Bien joué.
L'attente de la qualité déprime
Le but : déprimer l'intelligence qui travaille.
"Après 7 mois et 40 jours d'attente, c'est avec une certaine bonne humeur que je suis allé retirer ma carte de séjour, sésame incontournable pour travailler. Tu parles, bernique...
Après 3 heures inter-"minables" de queue, debout, LA VIE DES SYMBOLES dans les mains, un des sbires du service d'immigration m'a fait savoir que j'étais bon pour 40 jours supplémentaires.
40 étant le nombre symbolique de l'attente, c'est plus qu'il n'en faut pour prendre tout cela avec philosophie. Mes coups de gueule vont d'ailleurs decrescendo, tant je commence à m'habituer au rythme de mon séjour argentin, marqué plus que jamais sous le signe de la patience."
Courrier du 31 aout 1994
Belle parabole, où Arnaud Mussy, enthousiaste au travail pour venir en France, va se déprimer. Avec la "Vie des symboles" entre les mains. Une mise en scène et une leçon sur la déprime générée par : l'attente. Elle-même signalée par la répétition des "jours" (40 !).
"Marqué plus que jamais" : par une répétition inutile et permanente.
Les coupables de cet état sont humilés : ils sont "minables". Minus = géométrie.
La géométrie commence d'ailleurs par le "sésame" chiffre : une carte incontournable. C'est-à-dire un titre. Suit une ligne (une "théorie") : la "queue". "Debout" semble indiquer le niveau des valeurs : la tête qui va alors contrôler les symboles, les valeurs et les choix ("dans les mains" : ce qui écarte ou rapproche du centre). Enfin le volume : le "service d'immigration".
Extraits de réunion
Pas esclave du... travail
Arnaud Mussy tire parti d'un extrait d'Entretien avec l'homme, pour en tirer l'idée qu'il faudrait être esclave du réveil pour aller travailler.
André à Arnaud Mussy : "Faut pas être esclave des chiffres, quand même".
Arnaud Mussy ne se démonte pas : "ben non, ça risque pas". ...
André : "Ah bin si"...
Source
Travailler l'enseignement
Arnaud Mussy : "Tu dis, p. 15, tu parles de la Mère Suprême, tu dis "Mère de tous les peuples qui l'aiment et qui participent au rayonnement de la lumière de son fils... avertissement donné jadis". Donc à propos de sa stricte décision, ça veut dire que, aujourd'hui, tous les événements à venir, dépendent complètement d'Elle par rapport à notre façon d'appréhender ce texte, ton enseignement".
[...] "C'était simplement pour bien savoir si on a une double responsabilité, encore plus lourde, de par notre compréhension et nos agissements".
André (agacé) : C'est pas une responsabilité lourde, il faut pas penser cela. Il faut pas penser cela. Simplement, dans le Phare-ouest, il y en a qui ont vraiment bûché l'enseignement, qui l'aiment et qui prient, qui communiquent avec Marie, avec le Père, etc. maintenant avec la Mère Suprême, plus ou moins. Si vous n'entrez pas en relation avec ce que je vous ai dit, vous êtes étranger à ce monde céleste qu'est à votre portée ! Comprenez, ça ?
[....]
Arnaud Mussy : André, j'avais évoqué le mot "responsabilité" parce que j'avais compris que c'était en fonction, heu, de la relation qu'on avait avec Elle, que Elle ferait basculer réellement le Verseau. Ou alors la prolongation du monde dans lequel on vit aujourd'hui. En fonction de notre compréhension. C'est pour ça que je parlais de responsabilité. Puisqu'on serait un levain.
André : Oui, de toute façon même votre levain serait-il à 100% parfait ne peut pas sauver l'humanité actuelle.
Arnaud Mussy : Pas sauver, mais passer du monde actuel au Verseau, l'après.
André : [...] C'est pas une obligation, c'est pas une corvée [...]."
Propos complet
Deux poids deux mesures, selon que la production est un travail ou de pur intérêt arriviste :
Après le départ d'André, le travail intellectuel, ou toute activité destinée à diffuser plus ou moins nos idées, furent démolies comme travail inutile : Journal du Phare, textes et études intellectuels, Café Métaphysique, démolis par notre collaborateur refusant d'un seul coup de travailler (dans le même temps qu'il se mettait à côtoyer Arnaud Mussy).
Le mot "tribulations"
"Pourtant, si vous ouvrez le dictionnaire, vous constaterez que son premier sens est Révélation (du grec Apokalupsis). Sa version la plus connue dans notre culture Judéo-chrétienne, est sans aucun doute la version de Jean qui clôture le Nouveau Testament. Ceux d'entre vous qui l'ont déjà parcourue, ont découvert un ensemble narratif d'extrapolations, annonçant des tribulations et la fin du monde.
Par fin du monde
Comprenons plutôt la "fin d'un monde" ! Oui, "le nôtre" ! !"
Satornet, Arnaud Mussy
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Temps et travail dans l'enseignement d'André Bouguénec
Extraits de réunion

Réponse André 09 12 94
D'accord, mon Arnaud, apporte ton cahier de questions ! Je travaille comme... un Ange à mon manuscrit qui devrait (en principe) être édité fin 94. J'ai deux éditeurs qui me sollicitent !!! On t'expliquera !
On ne perd pas son temps avec un travail qui parait vain. L'expérience permet des discriminations et des jugements utiles.
Vous avez passé des vacances. Qu'est-ce que veut dire le mot "vacances" ? Vacuité, etc. Ça veut dire "vide". Autrement dit vous êtes en vacances par rapport aux attributions de travail, de métier, qui vous prennent du temps, etc. Eh bien c'est en vacances que vous avez justement la détente, l'esprit libre pour faire quelque conception.
Alors il faut, en même temps, dès l'instant que vous avez cette détente, profiter de toutes sortes de possibilités que vous avez en vous ; examinez les gens en vacances, à la mer, dans les cafés, etc. Contrôlez votre faculté psychologique. Regardez les gens, devinez ce qu'ils sont, ce qu'ils sont en train de faire, leur aveuglement ou leur sommeil éveillé en quelque sorte. Regardez les enfants, les animaux, la nature, ne restez pas vacants. C'est là justement qu'il faut remplir ce vide. Ce qui est beaucoup plus facile, à ce moment-là que pendant les heures de travail, bien entendu. Même simplement poser des questions à noter en réunion, développer certaines idées, quoi, c'est ça. C'est important.
Le gouvernement français fait emprunt sur emprunt. En 1985, 14 milliards remboursables sur sept ans. C'est le tonneau des danaïdes, c'est mathématique. Cela prouve qu'on ne s'en sortira jamais. On s'enfonce de plus en plus. La voie est choisie, on emprunte, on dévalue et on continue perpétuellement. On ne crée pas un potentiel de travail, ni de profit.
Travaillez sur des écrits valables et 'faites la preuve de tout'.
Si les gouvernements s'occupaient d'instaurer la solidarité en France, il y aurait du travail pour tout le monde.
Les anciens considéraient que l'âme est le corps. Puis, par extension elle est devenue l'intellect, et chez nous, l'amour.
Tout est lié. On peut inverser : l'amour permet un bon travail de l'intellect, qui alors génère le mouvement, la vie.
L'écriture permet à l'écrivain d'examiner où en est sa conscience d'un sujet, puis de l'étendre ou de la clarifier par un travail de recherche, d'amoncellement, d'organisation obligatoire pour produire une œuvre de qualité.
Le travail c'est la dignité de l'homme.
Parents, qui « protégez » vos enfants, protégez-les surtout de l'inactivité.
Parler ne veut rien dire, si on n'enrichit pas sa parole, ses concepts et notions, par des études et une écriture constantes, qui seules permettent et imposent en même temps lorsque le travail se veut compétent, de prendre du recul sur ce que l'on annonce, donc des remises en question, des réflexions, etc.
Lire et écrire sont les moyens d'une intelligence en évolution.
Le rôle humain est de reprendre l'activité angélique, librement, œuvrier de Dieu. Il doit être collaborateur volontaire et non plus son esclave.
La plupart des couples font leurs expériences avec des êtres qui ne sont pas leurs âmes-sœurs, mais ils apprennent ce qu'est le problème du mariage. Moi j'enseigne qu'un mariage commence par un accord fraternel, une étape de fraternité, de con-fiance, et là c'est une sorte de fiançailles, c'est-à-dire que dans la confiance on se fie à l'autre, pour se connaître, pour s'estimer, pour bien comprendre que votre enrichissement n'est fait que d'échanges et d'estimes... donc ça c'est la période de fiançailles, de la fréquentation, de la sé-duction réciproque (dans le sens de se conduire réciproquement), c'est alors que l'on peut décider de faire un couple.
Ainsi, si le couple continue bien, même si ta compagne n'est pas ton âme-sœur, à partir d'un moment, il va y avoir transfiguration de ta véritable âme-sœur.
Pourquoi ? Parce que chacun d'entre nous détient les deux programmes masculin et féminin. Ce que tu vas aimer dans ton épouse, cela va s'installer dans le programme féminin qui est en toi. Tu l'enrichis et tu le fais vivre.
Peu à peu il y a transfiguration et elle est devenue ta véritable âme sœur (sur une planète d'évolution en attendant la véritable). Elle trouvera son cheminement vers son complément ensuite.
C'est une expérience qui doit se faire. C'est presque indispensable, on n'acquière pas une perfection sans une expérience, dans tous les domaines, dans toutes les disciplines, le travail, quel qu'il soit, sans des expériences, sans des remises en question, sans un progrès, un enrichissement, et surtout basé sur un idéal et un but, sur un objectif à atteindre.
Alors évidemment il faut avancer. Mais vous vous aidez mutuellement, et ne vous faites pas de bile. Automatiquement vous arrivez justement à cette transfiguration.
Alors je le dis dans Couple et alchimie, la rencontre, le jour du passage à une autre planète, évidemment, est formidable, c'est le coup de foudre, unique. Là c'est du feu, c'est magnifique.
Quand on est occupé, il faut faire l'épreuve initiatique de prendre cinq minutes pour faire quelque chose. : envoyer un mot à quelqu'un qui ne va pas, penser à un malade, s'enrichir d'une idée, prendre une note.
C'est une nourriture, c'est une volonté de s'adapter au Verbe qui est la vie. C'est important.
Les grandes œuvres sont un travail de fourmi. Pierre après pierre. Il faut le temps. Accumuler une chose par-dessus une autre. C'est un travail de fourmi. De fourmi humaine, et quand on considère les châteaux, les temples égyptiens... ils arrivent au bout. Alors il faut le temps. Mais il ne faut pas arrêter le temps, de mettre une chose par-dessus une autre, de cumuler une chose par-dessus une autre. Et on aperçoit au bout d'un certain temps - c'est le coup de la tirelire - qu'on a réalisé son œuvre.
Le tantrisme est du nombrilisme, stérile, qui ne peut être extrapolé à 5 milliards d'êtres humains. Il apporte des sensations qui sont illusoires, pas une ascèse. L'homme n'est pas fait pour exercer des techniques qui vont artificiellement lui donner des sensations divines. C'est du bidon, une sorte d'autosuggestion.
La grande ascèse, particulière, individuelle et sociale qui est demandée à l'homme, c'est de respecter l'existence de la vie, c'est-à-dire les épreuves quotidiennes, les efforts quotidiens, le travail quotidien, les rencontres, vivre avec les gens, c'est pire que de faire du tantrisme.
Quand il faut rester honnête, quand il faut rester discipliné, quand il faut rester un homme ou une femme convenable dans la société en faisant ce petit travail tous les jours, cela forme un homme sous tous ses aspects, qualitatifs et quantitatifs. Cela vaut toutes les techniques artificielles qui ne mènent à rien, à de faux pouvoirs.
Il y a des pouvoirs mais ce sont des pouvoirs qui ne servent à rien. Les pouvoirs sont donnés ailleurs, et au mérite.
L'homme occidental actuel est formé par les sciences, le besoin de conformité et de résultat qui puisse être 'vu' et appliqué. De tous temps son travail l'amena à dominer la matière, s'y adapter et l'adapter à lui. Il lui faut une technique (tekne signifie art, or la science est fondamentalement un art). La théologie et les dogmes ne lui apportent plus satisfaction intellectuelle. Tout aujourd'hui est soumis à une technique, un intellectualisme, tout se pare de complexité, de science. Tout, sauf la religion, malgré la demande mariale à Kerizinen : pratiquer un catholicisme scientifique.
André Bouguénec se lève à 5:00, 5:30, heure à laquelle il est au boulot.
Donner la lumière ne doit pas commencer en ce moment encore (mai 86) par les preuves irréfutables.
C'est comme ça. Jusqu'à la dernière minute de liberté, le Père veut des fils et non des esclaves de l'évidence. D'où le travail pour suivre l'enseignement, est d'abord par le coeur.
Je lisais beaucoup. Ensuite. Là j'vous raconte ma vie, m'enfin.
Alors comment je savais que j'étais le Fils de l'homme ? J'avais des réminiscences d'abord, et j'avais en moi une sorte d'obligation, de mission, à préparer, à donner, etc. Et, c'était pas à Paris que j'pouvais faire grand chose parce que j'avais pas l'indépendance pour contacter les gens, untel et untel, et il a fallu que je demande un autre service ambulant de nuit. C'est-à-dire que je travaillais de nuit et j'étais trois jours sur quatre chez moi. J'vous défie de trouver un boulot comme ça, parce que ça m'a permis d'étudier et de travailler, etc. Et d'écrire. J'avais une énorme correspondance, des échanges, alors ça a commencé à [?]. Seulement je dormais très peu. Quatre heures de moyenne par jour quand j'arrivais de voyage, je, j'épuisait un livre en un ou deux jours. Autrement dit, j'emmagasinait, j'emmagasinait le plus possible des auteurs, etc.
A la lecture d'un 'channeling' disant à propos du futur : 'Nous apprendrons sans livre', André Bouguénec rétorque : 'Paresseux' !
Proposition de travail : Quelqu'un crée une nomenclature avec sa propre définition de tel ou tel mot, puis vient avec en réunion. Il propose un mot, on fait un tour de table où chacun va donner sa définition, et on rassemble à la fin les différentes interventions.