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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Mouvements estudiantins - André Bouguénec

Mouvements estudiantins

Mireille D présente la version officielle : Ce sont des casseurs qui s'immiscent. Quand les étudiants font un cordon de garde, cela se passe bien. La preuve: félicitation du préfet de St Nazaire. A Nantes c'est plus large. On a l'impression que la police est dépassée. D'ailleurs ils ont ordre d'être des cibles longtemps avant de déclencher les ripostes.

Denis G donne la version côté étudiant : ont une conscience et veulent du travail. Se rendent compte que ce n'est pas possible. Donc révolte.

André : Ils sont frustrés dès le départ car ils font des études pour avoir une situation alors qu'ils savent qu'au bout il n'y aura rien. Il y aura un diplôme, ils pourront se payer un cadre pas cher. C'est tout ce qui leur reste.

Solution au point de vue divin : N'oubliez pas que les Gouvernements sont fait par des anciens "jeunes". Donc il manque quelque chose à la jeunesse. L'instruction c'est bien. Ils n'ont pas d'éducation. Pourquoi ? Parce que la généralité des pédagogues n'éduquent pas, c'est-à-dire ne font pas des adultes à partir des jeunes, ne leur donnent pas une morale, ne leur donnent pas les raisons d'un équilibre, d'un maintien dans la société et d'être exemplaire. Puisque l'instruction c'est pour donner des structures non seulement à l'individu mais à la société.

Alors voilà: Les jeunes ou les tièdes qui sont violents : La violence est un signe de faiblesse. Tâchez de méditer cela. Il est plus facile de détruire que de bâtir ou d'édifier. N'importe quel faiblard peut manifester des signes de grogne, de rogne ou de violence, surtout en meutes. Cette faiblesse est le fait de tous les bébés dès les premières années de la vie. Or cette faiblesse fondamentale, ils la ressentent, d'où ces besoins de couvaison et de tendresse vers sa maman ; mais cela n'empêche pas ses crises de colère voire de hargne et même déjà de casseur.

L'enfant grandit, est instruit, éduqué, mais comment ? Depuis sa naissance l'enfant reçoit tout. Or lui n'a rien donné, ni aux siens, ni à la société. Rares sont les jeunes qui se solidarisent au bien pour les autres, rares sont les hommes qui se sont voués à aider leur prochain.

La crise actuelle est la conséquence de l'égoïsme des adultes, anciens jeunes sans générosité. Aujourd'hui les jeunes exigent des adultes qui sont leur reflet, qu'on leur donne salaire et travail. N'ayant jamais ou rarement su ce qu'était une dignité, ils retrouvent leurs velléités infantiles de colère et de violence.

Donc ils prennent leur liberté et ils souillent ce qu'on leur donne pour évoluer. Ils cassent pour exiger, alors qu'ils n'ont jamais rien bâti et surtout pour les autres.

Des loisirs ? Foot, ciné, vidéo, agitations et vociférations sous les gourous du hard-rock. Bref, aussi le mauvais exemple incite leurs laxismes et leurs incapacités humaines à être des gueulards violents.

Ai-je tort ? Eh bien c'est moi qui par mon alter-égo ait suscité cette velléité de libération des jougs politiques sclérosants (13 mai). Résultat : violence, pas de construction.

C'était possible. De Gaulle avait fui. Revendications de n'importe quoi. N'ont rien proposé ni édifié. Leur violence chaotique a défait le Gouvernement à tel point que De Gaulle a pris la fuite. Gouvernement complètement débordé. Voilà le test de la jeunesse hurlante, sans dignité, sans preuve de capital humaniste.

Rappelez-vous il n'y a pas longtemps à Paris il y eut des défilés pour l'école libre et l'école laïque. Dans le calme ! Dans une dignité incontestable. Ils avaient leurs panneaux et puis c'est tout. Et ça c'est efficace. Les autres ils font les clowns, ils gueulent, ils chantent ; pour eux c'est une cavalcade quoi ! Donc ça manque de dignité. Si on veut influencer un Gouvernement il ne faut pas casser les voitures, les vitrines des travailleurs. Alors eux ! Désirent un métier, ils foutent les autres en l'air. Et il y en a qui vont pas pouvoir se relever, parce que les assurances en ont marre de rembourser les dégâts.

En 36, tous les communistes dans Paris, qui cassaient les boulevards, lançaient des pavés. Des infirmières qui soignaient les blessés dans les couloirs. Chez nous, Boulevard St Michel, impossible de sortir durant deux jours sans être agressés à coups de pavés. Alors le Gouvernement devant ça, il n'y a rien à faire, ou tirer à la mitraillette alors c'est pas possible. Alors ce sont des explosions d'humeur qui sont sataniques.

Alors ces incapables, oui, sont capables de voler, de détruire, de souiller. On dit que ce sont des groupuscules, des casseurs qui sont responsables. C'est faux. Tout mouvement de défilé est conscient que les casseurs vont donner à leur mouvement la force de leur revendication. Je vous le dis, la force de revendication, si elle n'est pas habitée de dignité et d'un capital de valeurs humaines, je dis humaine et non pas celle de leur pauvre caboche logicielle dans lesquelles ils n'ont voulu faire habiter les règles célestes, divines ou même morales, enfin la quête de la vie, ces têtes neuroniques seront vides dans leur avenir, en cas de poste de responsables, des valeurs humaines évangéliques jamais exercées. Et c'est le cycle infernal des sociétés successives, irresponsables entre elles par manque des seules bases de la vie: le Bien, le Beau et le Bon.

Pourquoi ? Parce que les politiques sont des anciens jeunes, eh bien maintenant qu'ils ont la place, qu'observe-t-on ? Des scandales, et c'est seulement la partie émergée de l'iceberg.

Mireille D dit qu'il y a de bons exemples parmi les étudiants, voulant aussi provoquer des changements.

André: oui, mais ces gens-là on ne les écoute pas. Dans un défilé ils sont 0. Il y a des gens qui font des grèves de la faim, qui se suicident par le feu. C'est terrible. Ce sont des révoltes silencieuses. Ils vont pas casser, ils se cassent. Mais c'est une dignité fantastique ça ! Mais quand on fait les guignols dans des défilés, ça n'a aucune valeur, ça.

La violence est le critère des plus lamentables de la faiblesse. C'est le mensonge sonore et agité qui est le masque d'un vide dangereux. Et Dieu vomit les tièdes des violences de coeur.