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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Ce qu'est le pardon - André Bouguénec

Le pardon.

Pardon = 68 = Amour

Qu'est-ce que le pardon ? Et pourquoi le pardon est-il lié à l'amour ?

Dieu a pardonné à l'avance puisque c'est lui qui a tenté ses anges. Non seulement les anges sont devenus des hommes, mais les humains sont tentés par des hiérarchies qui font leur boulot sans se rendre compte qu'ils sont utiles à cette dynamique des prises de conscience. Donc c'est le grand pardon qui est donné d'avance. Qui est 'donné par', 'par' Dieu.

Mais quand quelqu'un donne un pardon évidemment c'est à son corps défendant et en réalité il fait le don du dommage qu'il a reçu. Si vous avez reçu un dommage, vous pouvez être en colère, vous pouvez être critique, etc. cela dit, il faut pardonner. Autrement dit, vous faites le don de votre dommage. Vous l'effacez.

Quand vous pardonnez à quelqu'un, automatiquement, vous êtes obligés d'effacer l'offense, le dommage, etc. que vous avez reçu.

Et pour cela, pour effacer ce qui est en vous et qui a marqué, qui a pu vous blesser, il faut de l'amour. Magnifiquement, dans le pardon, il y a l'amour.


Il y a deux sortes de pardon.

Allez-vous pardonner à des terroristes très conscients qui vont mitrailler 50 passagers, comme on a vu en 1986 ? C'est difficile de pardonner.

Vous avez vu qu'il y a plusieurs mois de ça, une mère, un couple d'ailleurs, des parents qui ont pardonné à l'assassin de leur fils. C'étaient des catholiques. Il faut le faire. Ils ont eu de la chance de tomber sur un type quand même qui a reconnu sa faute. C'est important car la position de ces parents qui ont été extrêmement, qui ont été très douloureusement atteints par la mort de leur enfant, de voir ces parents qui ont pardonnés ce crime a bouleversé cet homme-là. Alors que des peaux de vache, ils se seraient fichus de Pierre comme du quart [?] d'être pardonné ou pas par les parents de leur victime. Donc là ils sont tombés quand même sur quelqu'un qui avait une possibilité de conversion.

Mais vous avouerez quand même que lorsque nous voyons les crimes qui se passent actuellement, on a du mal à pardonner, on critique en tout cas.

Bon, pardonner quand cela ne nous atteint pas personnellement ! ça glisse.

Mais on viendrait assassiner votre fille, votre garçon, votre mari ou votre femme ! c'est dur, non ?

Vous allez dire : 'moi, de toute façon je n'ai pas à prendre part dans le jugement. C'est la justice humaine qui va s'en occuper'. N'empêche qu'il reste une offense terrible.


Au moment d'un choc, d'une offense, il y a deux phénomènes.

Un phénomène biologique, au moment d'un choc, c'est une montée d'adrénaline.

Supposez par exemple qu'un ivrogne arrive en voiture. Vous le voyez arriver en zig-zag, vous ne savez plus ou aller, il vous rentre dedans et il tue votre femme. Vous allez dire : 'Mon pauv'gars, qu'est-ce que t'as fait là, je te pardonne ?' Mon vieux tu comprends ! Paf ! Ça part ! Bien sûr ! Il est évident qu'il y a une réaction humaine qui est pardonnable, c'est le cas de le dire.

Dans ce cas là c'est à chaque fois un cas individuel. Cela dépend avec qui on a affaire, etc.

Il y a des criminels, si on leur fait la même chose qu'ils ont fait, ils vont comprendre.

Démonstration avec un cas pris à l'école, d'un petit tyran qui volait les casse-croûtes des plus petits que lui. André Bouguénec, parmi les petits, faisait du judo. Il prit la défense d'un des enfants qui ne se défendait pas, et se faisait toujours voler son casse-croûte. André Bouguénec menace le grand de lui casser la figure s'il continue. Le grand insulte André Bouguénec et lève la main, mais André Bouguénec se sert du judo et lui casse le bras. Conseil de discipline et petite remontrance. Mais tous ont témoigné de la tyrannie du grand qui, revenant à l'école avec son bras en écharde fut la risée de tous. Il ne vola plus les casse-croûte des autres.

Donc, certaines leçons sont bonnes.

Un gosse qui fait une bêtise, de temps en temps les parents lui filent une trempe, faut bien.

Donc il y a des cas individuels.

De toutes façons, dites-vous bien que lorsqu'il y a un accident très grave qui provoque quand même des douleurs atroces, sentimentales, il faut toujours penser que vous avez un karma, qu'il y a un karma de ceux qui ont subi ce deuil, et ils vont payer si vous voulez par le fait d'une séparation d'un être cher. Il faut constater ça comme cela. Ça peut être un karma du temps de leur vie terrestre ou un karma qui vient de leur état angélique.

Alors de toute façon le criminel, quel qu'il soit, tôt ou tard il paiera et il aura une prise de conscience, c'est évident. Il aura des épreuves.

D'autant plus que lorsqu'il aura réalisé ce qu'il a commis, il sera d'autant plus dévoué pour essayer de remédier à des choses mauvaises.

'Il y a plus de joie dans le ciel pour un pécheur converti que pour 99 justes', dit l'Evangile.

Parce que quelqu'un qui aura fait du mal mais qui se convertit, aura évidemment fait un effort considérable pour changer de conscience.

Alors le pardon... Il y a deux sortes de pardon.

Le pardon vis-à-vis des gens de la société avec qui on n'a pas de relation, pratiquement. Et le pardon vis-à-vis de ceux qui sont en confraternité, c'est-à-dire qui sont dans une société fraternelle aussi bien religieuse qu'entre nous. Et là évidemment c'est beaucoup plus sensible et c'est plus grave aussi dans le fait des offenses. Si nous, ici, nous ne savons pas pardonner, c'est pas la peine que j'enseigne l'amour, c'est pas la peine que j'enseigne votre destinée, votre origine et votre devenir si vous n'êtes pas plus forts que ce couple catholique qui a pardonné à l'assassin de leur enfant.

Le pardon c'est quelque chose qui doit cumuler en soi le respect des autres, la compréhension des faiblesses des autres, la volonté de cultiver une patience également.

Et c'est comme ça que la fraternité devient une réelle fraternité.

Si vous n'avez pas d'épreuves, vous ne pouvez pas considérer à quel point vous êtes rendus dans votre amour, dans votre faculté justement de comprendre, dans votre faculté de pardonner. Alors dans le cas où il y a antagonisme entre offensé et celui qui offense, souvent il y a une part plus ou moins grande, fautive, chez l'un et chez l'autre. Quelque fois il y a simplement d'un côté mais peu importe.