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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Sens et but de la didaké, premier catéchisme, rejeté par Rome - Abbé Alta

« Didake » signifie « instruction ». On dirait aujourd'hui « catéchisme ». Selon Clément d'Alexandrie et Origène, celle-ci résume brièvement toute la théologie des apôtres.

Le titre est Doctrine du Seigneur. Non pas « Doctrine de Messeigneurs les évêques », mais « du Seigneur » Jésus, « enseignée aux nations par les douze apôtres ».

Le début est un enseignement moral, tandis que les catéchismes actuels enseignent d'abord les dogmes de ses théologiens : Mystères de la trinité, de l'Incarnation, de la Rédemption, pour terminer par une doctrine morale, arithmétique, sèche, didactique, faisant plus appel à la mémoire qu'à l'intelligence de l'esprit ou celle du coeur.

Sur dix pages, cinq pages de recommandations morales, se terminant par « si tu peux porter tout entier le joug du Seigneur, tu seras parfait, sinon, fais au moins ce qui es en ton pouvoir. »

La didaké a disparu depuis le troisième siècle. Il n'y est question d'aucun dogme.

En ce qui concerne le baptême : « Pour le baptême, donnez-le après avoir enseigné tout ce qui précède ».

La troisième partie parle du clergé. Mais à cette époque, le clergé, c'était le peuple. C'est lui qui a charge d'honorer ou non le prophète, d'élire ses diacres et ses évêques. Mais on préféra comme « évêques », les chargés d'ordre de l'administration impériale. Ce titre a donc été réadapté. De plus il signifiait normalement indifféremment « prêtre » ou « évêque ». Des documents anciens montrent qu'entre les deux, les différences n'existaient pas, comme aujourd'hui, au sens d'une hiérarchie.

Pour continuer dans le sens de ce parallélisme avec l'empire romain, au dessus des évêques, on mis un souverain pontife. Dès lors, les « chefs » de l'Eglise purent agir comme les fonctionnaires de l'empire.

Dans la Didaké, les souverains pontifes, c'étaient les prophètes, les inspirés, dont les évêques et les diacres devaient remplir le ministère. Mais l'Eglise n'admit plus de prophète après Jésus, considéré dès lors comme dernier prophète a avoir dérangé les institutions. Car il fallait faire taire tous ceux qui après Jésus allaient prophétiser contre Elle.