Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Le pouvoir cannibale et etêteur - Arnaud-Aaron Upinsky

La perfection du cannibalisme consiste à accomplir simultanément les deux opérations de la survie : se renforcer en amoindrissant l'ennemi. Qu'imaginer de mieux que de manger-détruire son ennemi ? C'est l'orgasme de la survie !


Mode des langages de tueurs, de guerre. "C'est un killer". "Il l'a atomisé"...

A propos du prélèvement obligatoire d'organes : "Dans de tels cas la personne ne compte plus" - Upinsky parle de néo-cannibalisme ("Comment cannibaliser son prochain")

L'administration utilise une partie de vous-même pour son propre compte.

Vous travaillez deux jours sur trois pour l' "Etat".


Konrad Lorenz montre que le loup, qui est l'espèce symboliquement la plus agressive, est aussi la plus fidèle. Par contre la colombe, considérée comme pacifique, tranche le cou de sa congénère.

En démocratie, le chef se présente comme bon, mais c'est un tueur.

On licencie sans état d'âmes.

"Saignée des licenciements".

La meilleure méthode, dans les grosses entreprises pour améliorer le chiffre d'affaire en remplaçant les ouvriers par des ouvriers plus travailleurs : décapiter la direction puis éliminer le menu fretin.

Cas Valéo : P. 93 : "Toute la matière vivante de l'entreprise est progressivement régénérée par du sang "neuf".

On remplace les anciens par de jeunes diplomés.

On a dit : "Chez Valéo, l'illetré a de moins en moins sa place". C'est que, non content de vous mettre au chômage - c'est très important -, il faut qu'on vous amoindrisse. Il est indispensable qu'on vous fasse douter de vous, qu'on vous humilie, qu'on vous mutile. Pas de pitié. Vous croyez faire partie de la maison, mais vous êtes remercié en un rien de temps. [...] Moralement jeté dehors, celui qui est passé par là n'est plus le même homme. On lui a prouvé qu'il n'était plus capable de tenir son poste, qu'il était un incapable. Ne sait-on pas que les chômeurs deviennent sexuellement impuissants ? [...] On vous licencie le sourire aux lèvres, pour montrer qu'on a pas peur. La perte du sourire serait un aveu de faiblesse chez ceux qui doivent se montrer intraitables. Le sourire cannibale désarme la méfiance et montre qu'on n'a pas peur. N'oublions pas que cannibale signifie hardi.

La parole perdue et les prélèvements obligatoires sont les deux extrémités de la chaine du pouvoir. Quand on vous a coupé la parole, on peut enfin vous détrousser en paix en toute impunité.

[La démocratie] est obligée de couper les têtes de ses membres pour les rendre obéissants, pour les standardiser et pour les faire marcher au pas cadencé. Cette belle discipline des masses démocratiques a donc pour prix inavouable le destruction impitoyable - par le pouvoir - de l'excédent des talents de tous.

Le pouvoir n'a pas le choix, car il ne peut vivre que de la peur. Pas de peur, pas de pouvoir !

La masse doit trembler sous le joug de la terreur morale qu'inspire un pouvoir impitoyable ou une menace invisible.

En basant sa théorie sur l'axiome que le pouvoir est bon - par définition puisqu'il est le peuple - la démocratie interdit, d'entrée de jeu, toute compréhension réelle de sa nature.

Le pouvoir est la destruction de tout ce qui lui est opposé. Il est condamné à "massacrer" tous les talents "inutiles" pour lui, c'est-à-dire, menaçants. Et qu'est-il de plus opposé au pouvoir, en soi, que l'intelligence ? C'est donc à la tête que le pouvoir doit frapper avant tout. Plus la mutilation tranche près de la tête -, et de son langage, plus elle est efficace.

Les mutilations les plus fréquentes ont leur siège dans la tête. La plupart du temps, elles ne sont pas faciles à détecter car leurs victimes donnent toute l'apparence de l'intégrité, physique et morale, alors même qu'elles sont sous "influence".

 

La tête est l'enjeu du pouvoir

Cette mise sous infuence qui représente l'idéal de la soumission, explique que la capture - physique ou morale - de la tête soit toujours l'objectif suprême du pouvoir.

Depuis les temps les plus reculés, l'homme - et l'animal - savent bien que c'est en visant à la tête qu'ils paralyseront le mieux leurs victimes, pour les asservir ou les dévorer ensuite.

La tête est le symbole même du commandement. Chef veut dire tête.

On dit d'un homme qu'il est à la tête de la société, ou qu'il est le cerveau d'un gang.

Les spécialistes du recrutement s'appellent des chasseurs de tête.

Aux temps barbares, l'homme coupait la tête de ses ennemis pour en orner sa case, s'en approprier ainsi le prestige et donner, par le nombre de ces trophées, la mesure de sa force. [...]. 

Symboliquement, les francs-maçons ont toujours tranché la tête de celui qui avait trahi l'esprit de la communauté. Etre séparé du groupe, c'est la grande angoisse de l'homme qui craint par-dessus tout cette condamnation à mort sociale. En terme politique, cette séparation est la mise en minorité.

 

Purge des talents, des cerveaux trop intelligents, destruction des littéraires. C'est l'épée de Damoclès des têtes plus élevées. Elles doivent vivre dans la terreur, le risque permanent de se voir la tête tranchée. C'est la guillotine de la Révolution.