Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

La définition du cerveau dans la cybernétique - Arnaud-Aaron Upinsky

Chaque homme s'identifie à l'Homme à travers [l'âme]. Au XXè siècle, l'Esprit joue le rôle que jouait jadis l'âme au Moyen Age. Là où le XIXè siècle est parti à la conquête des lois du langage, le XXè part à la conquête du cerveau de l'homme. Il ne s'agit plus de convertir l'âme mais de conditionner l'esprit. L'Information a tué le Verbe; l'intelligence artificielle, l'intelligence naturelle.

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A mesure que le siècle avance, la reprogrammation du cerveau progresse. En 1945, Norbert Wiener (1894-1964) invente la cybernétique, la science du gouvernement qu'il fonde sur le langage de l'information. « Si le cybernéticien se montre mécaniste, ce n'est donc qu'en refusant méthodiquement jusqu'à preuve du contraire que le vivant soit essentiellement différent du mécanique. » Son ami Arturo Rosenblueth -spécialiste en neurophysiologie auquel il a dédié son livre Cybernetics- précise: « Le comportement des êtres humains peut être "exactement" comparé à celui des plus récentes machines de communication.» Puisque le nominalisme est -de par son langage incapable de faire la différence entre l'homme et la machine, la langue et le calcul, c'est que l'homme est une machine ! Ce qui conduit William Skyvington, auteur de Machina sapiens, à avancer l'opinion de Turing en 1950 : Je crois qu'à la fin du siècle l'usage des mots et les opinions générales des milieux cultivés (sic) auront tellement changé que l'on pourra parler de machines pensantes sans risque d'être contredit.

La tête coupée