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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Les femmes et la prêtrise / Orient et Occident - Encyclopédie théologique de l'Abbé Migne

PRÊTRESSES. Plusieurs peuples anciens, qui avaient des femmes pour divinités, avaient confié à des femmes le soin de présider aux cérémonies qui avaient lieu dans leurs temples. De là les prêtresses. Il y avait même des femmes attachées à certains temples de dieux, surtout en qualité de prophétesse, comme la pythie de Delphes.

1 - La discipline que les Grecs observaient dans le choix des prêtresses n'était pas uniforme : en certains endroits on prenait de jeunes personnes qui n'avaient contracté aucun engagement : telles étaient, entre autres, la prêtresse de Neptune, dans l'île Calauria, celle du temple de Diane, à Egire en Achaïe ; et celle de Minerve, à Tégée en Arcadie. Ailleurs, comme dans le temple de Junon, en Messénie, on revêtait du sacerdoce des femmes mariées. Dans un temple de Lucine, situé auprès du mont Cronius en Elide, on voyait des femmes et des filles attachées au service du temple, et occupées, tantôt à chanter les louanges du génie tutélaire de Plaide, et tantôt à briller des parfums en son honneur. Denys d'Halicarnasse observe aussi que les temples de Junon, dans la ville de Falère en Italie, et dans le territoire d'Argus, étaient desservis par une prêtresse vierge, nommée Cistophore, qui faisait les premières cérémonies des sacrifices, et par des chœurs de femmes qui chantaient des hymnes en l'honneur de cette déesse. L'ordre des prêtresses d'Apollon Amycléen était vraisemblablement formé sur le même plan que celui des prêtresses de Junon à Falère et à Argus : c'était une espèce de société où les fonctions du ministère se trouvaient partagées entre plusieurs personnes. Celle qui était à la tête des autres prenait le nom de mère ; elle en avait une sous ses ordres à qui on donnait le titre de fille ou de vierge ; après cela venaient toutes les prêtresses subalternes, dont les noms isolés paraissent dans quelques inscriptions.

La prêtresse qui desservait le temple d'Argus devait, entre autres choses, s'abstenir de certains poissons ; on lui élevait pendant sa vie une statue, sur laquelle on gravait, après sa mort, et son nom et la durée de son sacerdoce.

Le temple de Bacchus aux Marais, près d'Athènes, était desservi par quatorze prêtresses, à la nomination de l'archonte-roi. On les obligeait à garder une continence exacte. La femme de l'archonte, nommée la reine, les initiait aux mystères qu'elles avaient en dépôt, et en exigeait, avant de les recevoir, un serment par lequel elles attestaient qu'elles avaient toujours vécu dans la plus grande pureté et sans aucun commerce avec les hommes.

2 - Prêtresses des Romains. Voy. VESTALES.

3 - Prêtresses des Gaulois. Voy. DRUIDESSES.

4 - Dans tout l'Orient où les femmes sont tenues dans un état d'infériorité et presque de servitude, on ne leur confère point une dignité qui leur donnerait une certaine supériorité sur les hommes : il n'y a donc point de prêtresses. Ainsi ce n'est qu'abusivement, que des voyageurs ont pu donner le nom de prêtresses aux femmes attachées dans l'Inde au service des temples ; car, malgré le beau nom de Dévadasis ou servantes de Dieu dont on les honore, ce ne sont que des danseuses et de viles courtisanes ; les Hindous eux-mêmes ne les considèrent pas autrement. Voy. BAYADERES, DEVADASIS.

5 - Quelques tribus africaines ont un ordre de prêtresses. Voy. BETA.

6 - Contrairement à la discipline des autres peuples, les Patagons d'Amérique n'imposent point le célibat à leurs prêtresses, tandis qu'ils en font une obligation pour les hommes revêtus du sacerdoce.