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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Teut, dieu gaulois à rapprocher de Thot (Hermès), Teos - Encyclopédie théologique de l'abbé Migne

TEUS, dieux ou génies adorés autrefois dans l'Armorique. Maintenant encore, dans plusieurs cantons de la Basse-Bretagne, les paysans ont une foi robuste en leur existence. Un d'entre eux, nommé Buguel-Nos, est très populaire dans certaines campagnes du Finistère. Il est vêtu de blanc, et d'une taille gigantesque qui s'accroît à mesure qu'on approche de lui. On ne le voit que dans les carrefours, de minuit à deux heures du matin. Quand on a besoin de son secours contre les esprits malfaisants, il couvre le voyageur de son manteau et le protège dans les dangers imprévus. Souvent, quand on est enveloppé dans ce manteau mystérieux, on entend passer avec un bruit affreux le chariot du diable qui fuit à sa vue ; c'est le malin esprit qui s'éloigne en poussant des hurlements épouvantables, et en sillonnant d'un long trait lumineux les airs et la surface de la mer ; il finit par s'abîmer dans le sein de la terre, ou par disparaître au milieu des ondes.

Dans les environs de Morlaix, les Teus sont des esprits follets, qui passent pour faire tout l'ouvrage d'une maison. Il y en a un nommé Arpoulier, qu'on dit apparaître sous la forme d'un chien, d'une vache ou d'un autre animal domestique. Le nom de Teus rappelle celui de Teut, un des plus grands dieux des Celtes ou Gaulois.




TEUT, TEUTAT, TEUTATÈS,TAAUTÈS, THEUT, THEUTUS, THOT, THOYS, THOYT, TIS ou Tuis, nom que les Germains, les Gaulois, et en général tous les peuples celtiques donnaient à une divinité, qui était, suivant les uns, le dieu suprême, et Mercure, suivant les autres. Le vague qui règne sur l'ancien culte de ces peuples ne permet par de décider si ce dieu devait son origine au Thoth des Egyptiens, ou s'il était une divinité indigène. Le mot Teut paraît analogue à Teos, Deus, Déva, qui signifient le céleste. D'autres décomposent Teutatès en Teut-ata, le père du peuple. Mais toutes ces étymologies se réduisent à des suppositions. Teutat pourrait encore se rapprocher du Devata oriental.

Les Druides entendaient par ce nom le principe actif, l'âme du monde, qui, s'unissant à la matière, l'avait mise en état de produire les intelligences ou les dieux inférieurs, l'homme et les autres créatures.

Chez les Gaulois, Teutatès présidait au destin des batailles. Son culte se célébrait au clair de la lune ou à la lueur des tombeaux, hors des murs, sur des lieux élevés ou dans d'épaisses forêts. On l'adorait sous divers emblèmes, entre autres sous celle d'un chêne, quand il s'agissait d'éclairer et d'inspirer les assemblées de la nation, et sous celle d'un javelot, lorsqu'on lui demandait la faveur de remporter la victoire dans les combats. C'eut été une profanation de labourer le champ sanctifié par les cérémonies religieuses accomplies en son honneur ; et pour empêcher qu'il ne servit à un autre usage, on le couvrait de pierres énormes.