Le 07 Avril 1995, Arnaud Mussy demande à André la raison de l'absence de traitres dans les rangs de l'Eglise, concernant la mise sous le boisseau du Troisième Secret de Fatima, car dit-il exactement, ce silence devrait être "pesant".

André répond que c'est à cause du phénomène de la hiérarchie. S'ils parlent, chacun perd sa place (son "rang", comme dit Arnaud Mussy, qui demande une précision en fonction de ce critère, ce qu'André a aussi bien compris). Le Pape le premier disparait, c'est évident.

Arnaud Mussy reprend : Même par goût du pouvoir, il reste étonnant qu'il n'y en ait pas qui parlent.

André : Oui, mais alors on lui ferme son bec, on le prend pour un fou.

J'étais avec George Roux à l'époque, au temps ou Pacelli, Pie XII, malade, malade mais lucide. Il a vu au pied de de son lit l'apparition du Christ. Il a mis un an avant de parler, parce que évidemment, le Pape qui voit le Christ, c'est pas pour des prunes. C'est pour prendre des dispositions, non ?

Arnaud Mussy reprend : Ces cacheurs de secret, doivent "transpirer".

André : Ce sont des postes royaux. Ils ont une parade, autorité, une dignité sur des millions de catholiques. De même que si les Etats, armées, politiques révélaient l'existence d'extra-terrestres prêts à descendre : y'a plus de pouvoir militaire. Tous les grades deviennent des deuxièmes classes, même pas.

Au point de vue religieux ils savent fort bien que si le Fils de Dieu est là, il n'admettra pas de hiérarchie. Pas plus qu'il l'a dit dans les Evangiles. Alors chacun perd sa place, on ferme sa gueule. Le Pape le premier disparait c'est évident.

Notre commentaire

La question d'Arnaud Mussy concerne la hiérarchie catholique.

Mais la formule "même par gout du pouvoir pose problème", car comment, "'par gout du pouvoir", un catholique pourrait-il révéler le secret de Fatima, puisque, comme le répond sur-le-champ André, ce dénonciateur serait immédiatement écarté de cette dite-hiérarchie ? Cela n'a pas de sens, tant que le "secret" concerne un secret négatif pour le mot "l'Eglise".

Inversement, si le "secret" à révéler est "positif" pour "l'Eglise", alors on peut parfaitement comprendre que ce "secret" n'est plus le secret de Fatima tel qu'on le connait, mais seulement le "nom" d'un autre secret, qui étant positif pour l'Eglise, devient l'annonce d'un danger pour elle.

Aussi, quand Arnaud Mussy parle de "l'Eglise", il parle tout simplement des phare-ouestiens qui voudraient sauver cette "Eglise", contre son ennemi. Ce qu'ils feraient alors pour conserver, selon cette même logique, leur pouvoir au sein de celle-ci.

Ce sont ceux qui voient la puissance du langage d'Arnaud Mussy (qui représente celui qui détient le "secret"), grossir dans cette même Eglise, qui dès lors peut émettre le message : celui qui me dénonce, moi l'imposteur, veut conserver le pouvoir en cette "Eglise", que moi je veux abattre.

Alors je vais traiter de "fou" celui qui me dénonce, qui n'est pas dans mon "secret".

Ces dénonciateurs potentiels sont tous les phare-ouestiens qui se trouvent dans l'entre-deux : rester fidèle à André Bouguénec, ou signer pour la révolution (et donc être traitre à André Bouguénec), le pouvoir par la connaissance du "secret". 

Jérémy Trossais pouvait parfaitement correspondre à ce portrait, car il doutait beaucoup avant de s'engager avec Arnaud Mussy. Et nous ayant fait part de ses doutes, puisqu'il savait notre désoccord franc avec lui, nous avons voulu le décourager, sans succès hélas.

Ceux-là aimeraient donc encore peut-être parler, dénoncer Arnaud Mussy mais ils ne le peuvent pas.

D'où sa question concerne ceux qui, silencieux, ne pouvant parler du fait de l'usage de l'équivoque par Arnaud Mussy, se trouvent coincés pour le dénoncer.

Or nous savons d'expérience que ceux qui le dénoncèrent, nous-même, pour parler clairement, avons sur-le-champ été traité de "fou" et de vouloir conserver le pouvoir, comme une "transmission", après André Bouguénec. Ce serait donc par "gout du pouvoir", que l'on serait "lucide" sur Arnaud Mussy, tout en conservant notre fidélité à André Bouguénec.

Nous avons été exactement dans cette situation.

C'est ainsi que sont donc classés les phare-ouestiens :
- Ceux qui se tournent totalement vers le possesseur du secret : Arnaud Mussy
- Ceux qui s'en méfient, voire même sont plus ou moins au courant, parce qu'approchés par Arnaud Mussy, mais n'osent parler,  révéler la supercherie à André Bouguénec, et ainsi prendre du grade auprès de lui.

Ce qui appelle une autre classe : celle de ceux qui oseront parler. Y compris s'ils ne sont pas tentés par Arnaud Mussy. Ceux-là seront considérés comme voulant carrément le pouvoir, le conserver comme une transmission naturelle relativement à la suite d'André Bouguénec.

Au regard des catholiques ceux qui "parlent", le font donc pour conserver leur poste dans la hiérarchie des traitres ("Eglise romaine"), donc en cette équivoque, dans la hiérarchie du Phare-ouest.

Ce qui indique que la "religion" dont il est fait mention est une religion du chiffre et des positions visibles des uns et des autres. Toute parole est présupposée s'exprimer dans le cadre d'une hiérarchie.

Cette religion, dit André, n'est pas "chrétienne". Car par le Christ, celle-ci perd toute sa prestance, et chacun est remis à sa place - des "deuxième classes, même pas".

André fait noter que les plus lucides (ceux qui ne sont pas dans l'illusion...), sont traités de "fous" pour les faire taire. Comment ne seraient-ils pas traités de fous, puisqu'ils contreviennent à "l'amour".

Disant encore que le "Pape" qui a vu le Christ, celui qui est "malade mais lucide", parlera, mais : EN PRENANT SON TEMPS ! Car cette prise de position est grave.

Sous-entendu aussi, une révélation si précise (et donc son révélateur !) trop rapide est douteuse...

Tout ceci faisant dégringoler la hiérarchie. 

Cette réponse d'André sur ce point est quasiment une prévision de ce qui se passera bientôt au Phare-ouest, mais après son départ - et même un peu avant.

Car c'est ainsi qu'après le décès d'André, les loups et quêteurs de pouvoir infiltrés au Phare-Ouest, tirant profit de l'enseignement du fondateur, se hisseront grâce à un "secret" caché dans les mots même qu'ils utiliseront : ce "secret" consistant à tous nous traiter par la géométrie, en faisant grossir les plus nuls, et amener les meilleurs à vouloir partir. Cette géométrie passera par des mises en image de ces "classes" (des hiérarchies), permettant de placer les possesseurs du secret, comme une élite, et les autres, comme des idiots, qui ne "comprennent pas".

Les insoumis dénonçant ce petit système si "fraternel", seront, eux, classés comme "fous", et traités comme tels par tous les mussy-lâtres d'un Phare-ouest sombrant dans une religion matérialiste, mais au nom de l'enseignement d'André Bouguénec.

Le Pape représente ici deux choses. D'abord, en tant qu'il est nommé, il est le fidèle, voyant et reconnaissant la (fausse) lumière luciférienne, quoi que malade... "Malade mais lucide !" 

En l'occurrence, il s'agit ici pour Arnaud Mussy de s'informer, afin de savoir comment conserver la fidélité du groupe recruté, où chacun cherchera à garder sa "place" autour du "pouvoir" - pour ne pas être rejeté, être traité de "fou". Ce sont donc des esclaves.

Le "bouffon de l'univers" n'a-t-il pas été rejeté comme "Bouc émissaire" dans le "désert" (= l'univers), comme "fou" ( = "bouffon").