Entretien avec l'homme
On ne peut s’en tirer que par une pirouette. C’est-à-dire un renversement, une rotation complète. Si la chose première est à la fois la dernière, Oméga ET Alpha, Fin et Commencement de toute chose, “C’est que le Commencement naît de la Fin ! Solution absurde ! Bah, c’est pourtant ainsi qu’on utilise l’X algébrique en donnant à l’Inconnue : la valeur du fait accompli, c’est-à-dire qu’on l’imagine valeur connue, finie, définitive. Et c’est bien parce qu’on utilise cette “fin” au commencement du problème que celui-ci va vers sa solution, sa résolution. Le commencement ne peut naître que de la fin, sinon le problème reste une énigme. Le parcours de la circonférence n’a point de commencement, ou s’il en est un de désigné, ce point est à la fois son but et dé-but ! la fin donc ne peut pas devenir si elle ne s’ensemence pas elle-même à l’origine.
Absurde ! Oui, vous avez raison parce que vous ne concevez pas que le non-temps puisse exister et que notre espace-temps serait aussi malléable qu’un ruban entre vos mains. Absurde, parce que vous ne réalisez pas qu’il y a plusieurs dimensions du Temps, de défilements, de sens, d’états, de matières, d’êtres. Que nous ne sommes pas, dans notre univers, les seuls possesseurs de lois physiques particulières et qu’il en existe quantité d’autres sortes Ailleurs. Parce que nous vivons dans un monde dont la structure est plus abstraite qu’il n’y paraît ; il suffit de s’en rapporter aux dix catégories d’Aristote qui classent et concernent toutes les idées, phénomènes et choses possibles de l’homme et de la création. C’est ainsi que nous sommes obligés de constater qu’il y a neuf catégories de caractère abstrait dans lesquelles s’impliquent toutes choses pour une seule qui est concrète. Alors, l’homme, ses choses et sa matière évoluent dans un abstrait écrasant pour les prétentions de nos matérialistes à vue étroite !
Croissance ou croisement génétique, Pp 351 et 352
VIII . DE TEMPS EN TEMPS
“LE PLAN”
LETTRE A ROBERT CHARROUX
Titre ironique pour moi, car, ayant préparé des notes pour la publication aujourd’hui d’un article prévu, devant intéresser tous les amis de “Terre et Vie”, je me vois dans l’impossibilité de le rédiger. Je m’en excuse auprès de ceux à qui j’en avais promis le sujet ; des circonstances momentanées m’en empêchent et je le remplace donc par une facile substitution m’évitant une rédaction. C’est un courrier que j’adressais le 15 Novembre 1967 à mon ami et écrivain de l’Insolite, Robert Charroux. Je laisse à cette missive et à votre indulgence, le ton primesautier du colloque familier qui nous lie habituellement à propos des manuscrits qu’il me communique et qui sont des idées offertes à discussion pour la préparation de chacun de ses livres. Cette lettre, et bien d’autres, dissertait sur la substance prévue pour celui paru au début 1969 sous le titre “Le Livre du Mystérieux Inconnu”, chez Laffont. Vous y retrouvez sur nos propos ici, le chapitre IV “Les Chromosomes mémoires”. Charroux m’avait demandé à l’époque de rédiger la préface de ce livre. Vous trouverez
également au chapitre XIV des vues intéressantes sur le mystère du Dauphin.
Je vous prie de considérer la teneur de cette lettre nécessairement très incomplète, comme un jeu intellectuel spécialement conçu pour stimuler la réflexion de mon ami Robert. Puisse-t-elle également vous faire réfléchir aux subtilités fantastiques du Plan de la Vie pensante.
André Bouguenec
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Nantes le 15 Novembre 1967
Cher Robert
Bien reçu vos envois. Eh, vous êtes en pleine ponte ! Excusez mon retard. Je ne pourrai pas vous répondre totalement aujourd’hui. Et puis vous me comblez ! des mégalithes aux chromosomes en passant par le Temps ! Votre double sur mégalithes et le Temps, je l’ai communiqué à Marcel Sourbieu, car nous avons intérêt à avoir le plus de points de vue possible. J’attends le retour de ce papier pour rectifier, si besoin est, ce que vous dites de mes hypothèses.
Votre texte d’aujourd’hui m’enchante car il me semble vous sentir plus ouvert qu’il y a 2 ou 3 ans à de fatales questions métaphysiques. “Le Plan” !! Oui, Robert, Tous peu à peu nous y venons. Qui cherche, voit une structure, une homogénéité, une intelligence. Il semble bien que NOUS travaillons sur plan. Sans le savoir, jusqu’à...? Qui dit plan, dit organisation intelligente prévue pour une édification progressive... Qui dit Plan, dit : Main qui l’a dessiné, Mani-festé. C’est juste, et il faut rester rationnel jusqu’au bout. L’Iks, “X” présent, intelligent, permanent, S’impose. Et je suis comme vous, il faut bien utiliser le mot qui habille ou qui masque cet “Inconnu Mystérieux” : DIEU. Mais Celui-là n’est sûrement pas un individu mais LE TOUT indivi-Dualisé de Lui. Et dans ce TOUT, NOUS, si semblables et si différents à la fois de la matière et des animaux. Mes ongles d’orteils et mon système pileux sont bien peu de choses auprès de ma vue, de ma pensée, de ma sensibilité tactile etc... et pourtant, c’est dans MON TOUT et c’est MOI. “Tout” va ensemble...
Mon cheveu sait-il qu’il est MOI ? Mystère ! il fait son office de cheveu. Moi, homme, savais-je que j’étais du TOUT, un élément inséparable parce qu’indispensable ? Partie d’un Corps Immense ? Je commence à savoir VOIR que je suis peut-être la papille, entre des Milliards d’autres, qui “goûte” la Vie ou qui la recherche meilleure que ce qu’elle est, avec un plan d’aboutissement. Sommes-nous la Mémoire du Tout, ses cellules “grises” ; ou sommes-nous des cellules qui devons nous imprégner de la Mémoire, tout autre, de ce Tout ? Mais qu’est une Mémoire ? C’est ce qui est inscrit. Mais si cette Mémoire Primordiale n’a pas de... TEMPS, ce n’est plus le défilement des choses, mais ce qui EST, ce qui est les choses, mais aussi ce qui EST ELLE, et les choses dans Elle. Concevez-vous, Robert, l’antagonisme de “mémoire” et de cette OMNIPRESENCE hors du Temps et qui est à la fois “notre” passé, notre présent et notre futur dans notre système à 3 dimensions qui symbolisent justement toute notre structure humaine d’être, de faire et de penser. J’étais - je suis - je serai. N’est-ce pas “le Verbe” grammatical qui nous inclut malgré nous à ce Non-Temps qui est l’Eternel ETRE ? Nous avons eu : un “Passé” Simple (l’ETRE sans Temps) un “Passé” composé, lors de notre intégration dans le Temps. Un Présent, un impératif, d’exister, sous des conditionnels, avec participe passé (participation au passé), (mémoire) qui nous colle les complexes du “subjonctif” (que j’eusse été ?) dans un “passé...Antérieur” où j’aurais été imparfait ? Sans doute devenir plus-que-parfait, c’est-à-dire sans plus de souci de perfection puisque dans : l’Infini-tif ETRE et AVOIR : Deux “auxiliaires” de poids !
La conclusion est un Impératif : Sois - Soyons - Soyez ! Remarquez que là, le Passé disparaît. C’est que la Conscience s’est faite, il faut ETRE. On a compris ! Or le Verbe qui commence après les deux auxiliaires être et avoir, c’est AIMER. Robert, j’ai déjà écrit que la Grammaire est la source initiatique la plus flagrante, il y a 1000 choses dedans qui parlent. Elle met les points sur les i et à tous les Temps des con-jugaisons. Alors, alors, n’est-ce pas visible PAR-TOUT, qu’il y a un PLAN et pas seulement dans les cellules, dans le Macrocosme, mais dans ce qui est soufflé même aux hommes pour s’échanger leurs...chromosomes, (c’est-à-dire leurs mémoires de diverses “couleurs”) par LE VERBE.
En m’inspirant du Verbe, je trouve des tas de choses. Enfin, ce mot : CHROMO (couleur)-SO-ME (ME = MOI). Je vous disais : MEMOIRE = ME-MOI-RE = BIS ; SOMA : corps. Toujours le même MOI-Dieu, le même SOMA : CORPS mais aux diverses couleurs. Que ce soit dans les choses, les êtres ou le Temps. Car si le M et le N nous jouent des tours parfois en français ou quand ils sont accolés, pigez un peu votre cellule avec un N. CHRONOS (temps)-OME (hom-me). Le corps du Temps “homme”. Le Temps Homme ! (chronos-hommes : les hommes du Temps - chronosomes : 144) Chronosome mémoi-re ! Amusant, non ? Astuce ? sûr ; idiote ? voire ! Mais ce qui compte c’est que notre intellect soit guidé par ce coq à l’âne sur le phénomène du : TEMPS-MEMOIRE qui, comme la lumière blanche, n’est pas Une, mais Sept couleurs. D’où nous sommes “impressionnés” à rechercher si le Temps n’est pas : une dé-composition de la Lumière. Ah, toujours hérétique, je ne conjugue pas que les verbes, mais les noms, tous les mots. Il faut CON-JUGUER-SONS. Alors SON et Lumière ! Pourquoi l’empirisme ne ferait-il pas partie du plan ? En Science, combien de hasards, d’accidents, ont été la cause, la source de découvertes, donc empiriquement ! Mais je prétends que ces “hasards” n’en étaient pas. Il n’y a qu’à analyser tous les contextes du “moment” de la découverte.
D’ailleurs, on “invente” si peu : ON DE-COUVRE ! Quant à inventer ! n’est-
ce pas : inventorier ? Alors : Plan, plan, plan rata-plan ! Les savants ne sont même pas libres des mots qu’ils “choisissent” à leurs chromosomes, chromonémas, chromomères, qui renferment les “gènes”. Le chromonéma entouré d’une substance HOMO-GENE formant la Matrice, spiralée (in-spirée) et pour cause qu’elle est particulièrement spiralée !
Suivant votre dernière lettre. Je pense que la Mémoire est PAR-TOUT. Vous le démontrez dans les graines, les pierres etc. Comme je vous l’expliquai lors d’un déjeuner. Elle est dans le MICrocosme autant que dans le MACrocosme. Un sacré MIC-MAC ! Tant qu’on n’aura pas compris que le “Chaos” est une chose “ordonnée” qui fut désordonnée, pour que les hommes trouvent à le coordonner. Toujours, un plan apparaît, émerge, d’une apparente confusion mais qui masque grossièrement une autre dimension, elle, très élaborée. Alors, où est le Chaos de la Genèse ? N’est-ce pas le chaos en moi si je veux lire la langue chinoise ? Et pourtant elle parle ! L’Affaire humaine est en route ! Mais à la Genèse, à la fécondation de notre pilule terrestre, c’est bien là, plus encore, qu’un Plan s’est mis en route. Qu’il fut dans l’intellect, la conscience ou la mémoire des extraterrestres préparateurs élohim, que ce fut leur intérêt, qui peut dire, étant donné l’ampleur de cette perspective, qu’ils ne furent pas programmés, “agis”, à leur insu ?
Nous sommes les pions, les pionniers de l’échiquier du Temps. Mais sommes-nous les Joueurs ? Et pourtant, si nous finissons par nous intéresser à la Partie !! Vous parlez des “lois biologiques”. Bien sûr, quand on réfléchit sérieusement, est-ce le hasard qui fait des lois ? Bios : VIE - LOGOS = discours. Tout est le “dis-cours” de la Vie, le Verbe ! Discours, du latin : discurere : courir ça et là. Le Verbe court partout, ça et là dans la Vie, voilà ce que veut dire BIOLOGIE. Or c’est la science de la vie ! Et elle ne peut s’inventorier, ni s’inventer sans le Mot, sans le Logos, sans le Verbe incarné en l’homme.
Pourquoi des carences de “Mémoire” chez certains peuples ? Je pense que la Mémoire ne revient ou ne vient que SI elle est excitée (comme en Amour...) elle ne peut être positive et fécondée que si on... l’aime, si on la désire, la PRO-VOQUE (pro-vocale...) par recherches, recoupements, intérêts. Cette Mémoire ne fait que confirmer un recoupement, mais en aucun cas elle ne peut illustrer, instruire, l’intellect, si elle n’est pas stimulée. L’exception c’est la voyance, mais la stimulation vient d’ailleurs, de même pour le rêve... Les individus n’inventent rien d’essentiel. Leur intelligence (réflexion, spéculation, travail, expérience) ne leur sert qu’à socialement évoluer en progression, en régression ou en mutation selon les directives du plan, lui-même régi par les lois impérieuses universelles qu’il est permis d’appeler Dieu, Esprit ou Loi. Pour AVOIR, tout leur est soufflé, mais pour ETRE, c’est d’eux-mêmes qu’il serait attendu le seul geste créateur que tout le Plan suscite mais n’oblige pas. Tout l’AVOIR permettrait de deviner qu’il faut : ETRE.
Question de... Temps Mémoire ! Mais si Tout baigne dans de la Mémoire, matière, animaux, végétaux ; l’Homme aussi en tant qu’être : “ANIME”, et pourtant si tout le provoque à innover, cette Mémoire étant “BASE”, son choix est “ACIDE” dès lors où il va contre toute harmonie dont il a des copies dans le Plan. Son imagination, est-ce une mémoire ou sa seule possibilité créatrice dans ce chaos de stimuli ? Une certaine liberté apparaît pour faire naître un catalyseur d’harmonie. Car la Science, ce n’est pas le bonheur de l’homme, c’est l’Homme. Or il n’y eut jamais parallélisme de progrès entre l’intellect et la conscience. Donc le chaos est toujours en puissance, malgré qu’une seule voie soit développée, il en est même plus sombre. Les chromosomes attendent-ils d’être programmés une fois par l’homme pour que leurs atomes deviennent enfin “crochus” entre les hommes ?
L’Homme n’est visiblement pas entièrement soumis comme les animaux, insectes ou plantes à ses mémoires chromosomiques. Il a faculté d’imaginer. Avec ses mémoires il crée de nouvelles conceptions. Ses possibilités de choix augmentent et, en progression géométrique, il enrichit ses cellules mais aussi, prenant sur leur matière réglée, une responsabilité énorme de les détraquer : leur programmation originelle de base, ne pouvant s’accorder avec les fantaisies à courtes vues humaines. Elles, leur finalité est d’être : sans fin. Si l’homme lui colle des antagonismes inconciliables, elles rejettent l’homme en se sacrifiant. Mais elles ne sont pas “mortes” pour autant, la Matière les re-transmute. C’est elles qui font de la... Réincarnation ! en passant par les végétaux ! Il semble que non seulement le chromosome a un “ordre” de base, mais aussi une mission d’enrichissement et une faculté de sélection. Si le corps, le grand SOMA, lié à sa psychée, lui impose des gravures non concordantes, cette cellule peut perdre sa “raison”, sa raison d’être de base et devenir cancéreuse, anarchique, révolutionnaire. Ses stimuli pour l’homme sont détraqués à l’image de celui-ci, c’est “le choc en retour”. Si l’Homme se crée une mauvaise mémoire, celle-ci le détruit. Est-ce que tout cela, mémoires-groupe, ne formerait pas : la conscien- ce !? Bonne conscience élève, mauvaise conscience détruit !
Page 5 de votre lettre : “dans l’Eve primordiale”, c’est ce que j’appelle : “L’Immaculée Conception”. Mémoire de Base originelle qu’on ne peut détruire ; on l’oublie, on la souille, on la maquille, on l’interprète etc... Mais “elle brille toujours dans les Ténèbres” de nos cellules... ou de nos sottises, comme le Verbe masqué par le langage. L’Homme la viole sans cesse, cette vierge originelle, mais c’est aussi dans le Plan, pour lui faire des enfants, l’enrichir, mais non pas l’enlaidir. Elle est inviolable, bien que fécondée sans cesse à travers le Temps. “Toujours vierge” jusqu’à ce que l’Homme la prenne telle qu’elle est, pure et sauve d’extravagance, il sera alors son époux. Elle attend son “Jules” pour former cet Androgyne qui signifiera que la Terre aura trouvé sa fin dans son commencement ! “Au commencement était LA PAROLE” ! Or, je corresponds maintenant avec Michel Honnorat, et il me dit : Mais VERBUM c’est : LE MOT en latin ! En effet le Verbe c’est : VOX et ce n’est pas du tout pareil !!! Cela confirme mes dires.
Page 7 - Je vous retranscris ma note ici pour plus de lisibili-té : l’initiation “est la faculté”, je dis : de retrouver les INITIALES, les initiatives du Passé, à travers nos actes actuels... l’initié est celui qui retrouve l’Eve-Parole, les INITIALES des choses avec les correspondances présentes. En Franc Maçonnerie il est dans le rituel cette phrase : “Je ne sais qu’EPELER !!!” INITIE, ce mot en vérité est issu du verbe latin aller : ITE, c’est aller, dans la durée du commencement à la fin, de lettre en lettre composant toutes choses dans leur initiale Vérité... Ironie du Verbe ! Car c’est en effet en “épelant” les mots qu’on s’initie, par ailleurs épeler, c’est enlever la peau, des choses, des apparences, du Verbe, pour en trouver... l’Esprit. C’est une clef que “le Plan” colle dans un rituel sans qu’il fut jamais compris !
Le chromosome a son (+) et son (-) : mémoire. Passé : (-). Si l’intellect de l’Homme donne à cette Mémoire (-) une stimulation positive (+) par création imaginative ou d’acte correspondant au négatif, la Mémoire (-) se REVELE selon le procédé photographique par le (+) Lumière de l’Homme. Autrement dit, une logique présente (+) déclenche le (-) de la Mémoire correspondant du Passé, en potentiel, et c’est “l’éclair” de Génie !!! Euréka...
Page 8 - “Malheur aux Savants” ! leurs enfants stériles... Eh oui ! il faut le parallèle. Science + Conscience, votre “CON” ! “Science Avec Science” les 2 dimensions : Science de l’intellect + Science du Coeur. Méditez sur les clefs du mot CON d’une richesse considérable puisque rien ne peut naître sans son image (icon) sans matrice (con), rien qui ne soit AVEC (cum : con) elle, et rien qui ne naisse de ses ténèbres (con = noc : nocturne). Or jamais l’évolution du coeur n’a suivi celle de l’intellect. Il y a rupture. Car les chromosomes sont voués à épanouir par l’Harmonie ou à détruire tout ce qui ne correspond pas, après un temps, à cette Fin d’épanouissement, c’est l’EVAnouissement de l’EVE Mémoire originelle. Il semble que le chromosome attende une programmation supplémentaire pour la transmettre. Et celle-là ne viendrait pas ni du cosmos, ni de l’origine, mais, par rapport à lui, d’un “Agent extérieur” à Eve, qui serait l’homme lui-même, présent, pour la féconder du mot AMOUR. Et vous le dites en un sens : “il est permis de supposer que la connaissance acquise par le mérite par le travail ou par une grâce merveilleuse, échappe à la terrible malédiction et à la défense de l’invisible”.
Donc, le stimulum (stimule-homme) programmatif AMOUR qui mettrait de l’ordre dans toutes les mémoires possibles de l’Homme, doit naître de cet homme ténébreux, univers personnel créateur microcosmique. Pour l’instant il n’est que micro-comique, triste-ment ! Eve attend ! Elle a conçu (sans péché), elle attend un Fils (la Terre éveillée) qui voudra bien inclure en lui son rêve d’Amour à Elle ! Rêve seulement, elle ne peut qu’attendre de sa pro-géniture la concrétisation de ce RE-EVE (imitation d’elle) R’EVE : REVE. Voilà du Romantisme !
EVE, c’est le PLAN, la Matrice, le moule en creux (le CON), sur lequel la Nuit est descendue (NOC - CON) le NOC TURNE, TURNE : Tourner la Nuit... Matrice, “Moule”, sur lequel doit peu à peu s’imprégner, s’imprimer, s’emboîter l’Homme ; (Mariage, conjugaison...). Il doit donc ren-verser sa nature de naissance et de creux, devenir plein ; de dessein, dessin, devenir des sains... devenir volume, volume lumineux, volumineux. Alors seulement il pourra s’en exprimer, libre, complet et... s’exprimer seul, c’est-à-dire PARLER comme EVE, en vérité et devenir CREATEUR ! Sans danger ! Apothéose en Fin “d’Ange-Heureux” !
Page 9 - Oui, vous avez saisi aussi qu’il ne faut pas ajouter aux chromosomes Mémoires des mémoires-actes négatifs, mais positifs. - Plus le temps de continuer, je vous passerai le reste à suivre. - Lisez cette conférence que j’ai faite sur “La Trahison des Sacerdoces”. Vous y trouverez peut-être des stimuli à vos chromosomes.
Vous dites : “nous avons 2 pattes c’est pour marcher ! on va de droite à gauche, toujours en déséquilibre”, mais c’est ce déséquilibre alternatif qui fait...avancer ! Je vous enverrai des trucs sur le Temps.
A bientôt.
Très cordialement.
André.
DIEU S’IMPOSE = 135
PAR LA PREUVE = 135
La Science des Nombres liée au Verbe demanderait une amplitude de démonstrations que je ne trouve pas indispensable dès que les exemples que j’ai offerts vous montrent suffisamment le lien qui existe entre la pensée de l’homme inspiré, ce qu’il croit inventer et ce qui lui est imposé par le Verbe-Esprit.
Les symboles et les signes, alphabets, mots et idéogrammes, qui composent les moyens de communication de l’Humain, bien qu’ils semblent venir du Passé, sont pourtant engendrés par le Futur et “projetés” en archétypes, selon des programmes temporels, sur la Pensée humaine qui les dessine, croyant les inventer, mais qui ne les “com-prendra” qu’à la Fin, “qu’enfin”, à la Fin des Temps de “l’instru-mentalisme”... évolutif de l’Homme.
Cette “projection” du Futur sur le cours du Temps humain provoque des “projets” (pro-jet = pour jeter dans le Temps) dans le sens du phénomène de l’inspiration vers une élaboration intellectuelle et pratique. “In-Spiration” = “dans l’esprit” humain PAR l’Esprit du Verbe qui... conjugue à tous les “Temps”. Avez-vous bien médité sur ce que j’ai dit à propos de l’“Alter-Nativité” ? La Fin féconde et engendre le commencement, certes, car ce phénomène est paradoxalement intemporel parce que “inter-temporel”, influençant le temporel évolutif. C’est l’actualisation dans le temporel s’écoulant, d’un présent qui avance, se répercutant dans le Futur qui s’enrichit potentiellement de son... “Passé Antérieur”.
Si bien qu’il faut ajouter à la formule “du Futur qui engendre son Commencement”, cette compréhension essentielle et Clef : “Tout est fini (accompli) et non fini. Fini dans le Futur d’étape, non fini dans son présent évoluant, mais fécondé par l’Echo de son devenir devenu”.
Si vous n’êtes pas contents, expliquez-moi pourquoi la particule tachyon, reconnue par la Science : “arrive avant de partir” ? Pourquoi tout ce qui vit suit un plan visiblement déjà : dé-terminé ?
Expliquez-moi la fameuse énigme philosophique : de l’oeuf ou de la poule, qui a commencé ?
On vous a égarés avec le mot “infini”, car s’il a un sens commun d’intemporalité pour un espace, un Temps ou un état sans fin, il en a un autre fondamental d’actualisation en toute pratique, celui de “jamais fini” ! Là le “in” est privatif. Jamais fini, pourquoi ? Parce que tout ce qui s’actualise en des Temps à rythmes différents dans les 22 Dimensions, n’est pas autre chose qu’UN Présent VIVANT. En effet, l’In-Fini détient son paradoxe d’Accompli : l’In-Fini est dans le Fini : “tout le Temps” ! L’Infini, c’est quoi ? Je le répète, c’est “Hic et nunc SEMPER” : Ici, maintenant, TOUJOURS ! Le Présent, c’est ce qui EST. Le mot présent vient du latin “praesens” ; de prae : devant, et de sens qui est la forme primitive de “ens” : étant, participe présent de esse : être. Soyons logique, “devant étant” donne la clef que l’Homme était avant d’être maintenant. Depuis la Genèse Angélique, l’Homme est Présent “de tous Temps”, seule une question de mémoire oblitérée pour raison de libre évolution dans le Fini, lui donne les notions de Passé, Présent, Futur. N’oubliez pas la formule de Jésus et du Verbe : Le “JE SUIS”, il n’est pas dit : “Je suis Celui qui Est”, mais Celui qui SUIS, bien indiqué à la première personne, confirmant et affirmant le JE immortel et TOUJOURS Présent !
Question de MEMOIRE dis-je, mais ne vous ai-je pas déjà signifié que le mot mémoire n’est composé que d’un MOI perma- nent : ME MOI : RE. Mais ce Moi permanent a des sommeils, comme dans votre vie quotidienne, des absences nocturnes ; mais cela ne vous empêche d’être toujours votre “JE”, votre Moi. Ces coupures, provoquées non sans raisons par les “départs”, les “dé-cès” d’une planète, et oblitérant votre Moi fondamental, vous obligent en RE-Naissant de vous fabriquer une Mémoire d’expérience du nouveau moi. Nouvelle “tête chercheuse” qui va cumuler en son MOI Sub-Conscient une expérience supplémentaire dont bénéficiera le personnage en question, quand son mérite et sa Floraison lui permettront de VOIR Qui et Ce qu’il est et ce qu’il est devenu à travers toute cette Aventure des vies successives avec le jeu des “moi” renaissant en de nouvelles conditions d’expériences. Tous ces “Me-Moi” jouent avec la vie, dans l’ignorance totale de leur EGO Originel et fondamental. En fin de parcours, signifié par les Fiançailles du futur Androgyne, se fait donc cette Révélation de la Mémoire totale, avec toute la GEO-Graphie de l’EGO en ses renaissances obscures !
Ce Jour-là, c’est vraiment “LA Prise de Conscience” de toute une Vie multipliée depuis la première naissance angélique jusqu’à l’Autel de l’Androgynat. Ce “Curriculum Vitae” est à jamais inscrit, fiché, dans la Mémoire éveillée à jamais du Couple, c’est un Critère indélébile de tout ce que leur humanité a pu commettre dans leurs libertés de choix, dans des décisions irraisonnées, dans des pulsions non maîtrisées. Ces faits lui font horreur, il ne se reconnaît pas dans les niaiseries, sottises, vanités, qui ont fait jadis la fierté de son personnage, la fausseté de sa personnalité... Ce Cliché est désormais pour lui le garant d’un non-retour à de telles aberrances, à de tels irrespects du Divin...
J’ai fait cette digression à propos du RE de Mémoi-re. On le retrouve dans sa traduction anglaise en début de mot : RE-membrance, ou se souvenir : “Remember”, dans lequel on a tendance à lire remembrer. En effet, le souvenir, la mémoire est une reconstitution de “membres” dispersés, lointains ou désenchaînés. Comprenez-vous qu’Osiris n’est autre chose que votre EGO fondamental, mais que les exigences de votre évolution obligent à vous “démenbrer” la Mémoire en dispersions de vos moi. Isis, c’est CE qui est marié à vous à jamais, c’est LA Conscience de l’Ego originel qui vous souffle sans cesse de vous Reconstituer, de vous “Souvenir” de cette pureté d’Origine, de cette Science céleste que votre Créateur y avait incluse..
Je vous étonnerai en vous assurant que la Mémoire n’est pas seulement
celle du Passé, mais aussi de l’Avenir. Que se souvenir, ce n’est pas seulement retrouver des éléments du passé mais aussi se souvenir : du Futur ! Comment croyez-vous que je puisse vous dévoiler ce qui n’est pas encore dans aucune mémoire humaine et qui vient d’un autre Temps, d’un autre Monde ?!
Que signifie “se RE-Mémorer” ? Pourquoi pas tout simplement “se souvenir”, puisque ce n’est qu’un sondage de mémoire ? Eh bien, se remémorer c’est une Re-Mémoire du MOI-ME. Ce verbe est la totale prise de conscience MORale de toute la “Remembrance” (vieux français) des “moi” de l’Homme. C’est nécessairement, obligatoirement, un jour de “remords”, de contrition, de repentir, une autocritique sans faiblesse. Nécessaire analyse psychologique et morale pour le proche Androgyne, étant donnée la responsabilité future de son avenir de créateur, de guide et de gestionnaire. C’est le défilé de toutes ses mémoires de vies successives, en une foudroyante illumination qui rend à jamais le Couple ; Purifié, Baptisé, pardonné, mais établi en une HUMilité définitive, dont le stade HUMain était le libre exercice. Cette fois l’Orgueil, qui avait fait chuter l’Archange, était définitivement écrasé. Symbole de St Michel ou de Georges écrasant le Dragon..
Je parlais du Temps, le processus que vous venez de lire est, pour soi un voyage dans le Temps. La Mémoire est une Grande Voyageuse. Voyager, c’est VOIR en tous les âges : Voy-âges. Au niveau humain c’est un exercice à voir dans les images du Temps passé et à imaginer celles des Temps à venir. On ne peut nier le pouvoir insolite des “Voyants” qui voient aussi bien (en partie) dans le passé comme dans l’avenir. Ce sont des exceptions illustrant vos futurs pouvoirs de voyager, vraiment, dans les Temps, ceci par divers procédés...
“Dieu s’impose” disais-je ! A l’examen de tout ce qui vous entoure et de tout ce que vous possédez en tous domaines, vous constatez honnêtement que Tout est pris dans les rets, des structures, des processus qui sont tous conçus à l’exclusive instruction de l’Humain, à l’aider à prendre “Science” divine, c’est-à-dire prendre “Con’Science”, à fabriquer son Moi, sa Mé-MOI-re multiple, bref son Etre.
Je reviens sur le terme re-ME-MOR-er au niveau de la grande prise de Conscience. Le ME c’est Soi, mais MOR a plusieurs clefs, c’est d’abord l’Homme puisque MOR signifie humus, comme humain, et vous savez que ROM c’est l’Homme en Verbe Originel. Se reméMORer en valeur c’est considérer tous les points de MORale, en effet le latin “mores” signifie moeurs et a donné morale. La racine latine mora signifie “retard”, morari : s’arrêter. C’est le fait d’entrer en mémoire, l’être s’arrête pour se voir. Son Mental s’analyse, mais l’Humain devrait toujours SE rappeler de lui en toute action, en tous choix car toute son oeuvre, son actualisation sont des positions : ex-Péri-Mentales. Ceci dit bien que tout sort (ex) de tout ce qui est autour (péri) de son “Mentalisme Moral”, en quoi qu’il fasse.
L’Homme habite continuellement avec sa Mémoire, en espagnol, habiter c’est “morar”, tout dépend de la MORale qui la stimule, de quel “AMOR” il la jauge et la juge afin que sa science d’être soit avec les Principes qui le mènent à son But. En psychologie, on connaît les nombreux “moi” de l’être et la guerre des tendances. Le Moi général est une méMOIre toujours active : reMOIme, mais pas souvent maîtrisée. Or la Mémoire est de caractère quintuple : la sensitive (les cinq sens), l’intellectuelle, la sentimentale, la spirituelle, et la mémoire morale. Mais chacune d’elles est évidemment conditionnée par les aléas d’expériences ou d’éducations. “Etre”, c’est être maître de cette Mémoire plurielle. Regardez votre main, elle a Cinq doigts, mais toute manipulation délicate ou de force a besoin de ces cinq doigts. Mémoire et Etre font d’une personne qu’elle impose une “Présence”, la présence potentielle de sa Personnalité complète, rayonnante et prête à transmettre la Vie et la Lumière par les cinq caractères décrits.. comme une “Main” qui se tend et donne. C’est Cela LA MANI-festation de l’Etre. Vous en verrez une image tangible et étonnante par l’Ile du MET dessinée comme une Main qui offre sa nourriture au Centre Ombilical de la Terre, près de Nantes.
- Mais je n’en avais pas fini avec l’Infini du Présent. Vous allez mieux comprendre, j’espère, ce qu’est l’actualisation d’un Présent en reliant en un seul caractère : le non-fini du présent DANS le Fini Futur qui potentialise son propre devenir... présentement.
Reportez-vous à ce que j’ai dit de “parfaire la perfection”. Donc, sachez que tout présent perfectionne la fin d’une étape d’un devenir dont il se programme. Et donc, tout présent engendre un devenir qui, devenu, potentialise tout ce qui est avant lui de son propre écho. Attention, ce Devenu est fait de deux archétypes selon le Programme Divin : l’un est projeté en écho dans le Passé et laissé aux libres choix humains et à ses capacités de perception, de compréhension. L’autre est imposé selon le Programme Temporel. Cette dualité fait que la liberté de choix humain est respectée tout de même, car ces deux caractères de projection font que l’Humain est... cahoté, secoué, pris entre des tendances, et ne s’apercevra nullement que les unes mélangées aux autres sont “une Imposition” : (Alphabets, Mathématiques, Inventions, Symboles, Thèmes divers, etc...).
L’Inspiration, c’est de l’alter-natif Futur-Passé ET Passé-Futur, en permanence con-centré sur un point mobile qui est le Présent à sens futuriste. Ainsi, pour mieux comprendre, considérez le mot AVENIR, il a plusieurs sens. D’abord ce qui est à venir vers notre présent. Or, classiquement, c’est une erreur, car devant l’Homme, il n’y a rien ! C’est logiquement un Présent actualisé qui s’avance vers le futur. Paradoxalement et “spirituellement”, comme je l’ai dit, le devenir devenu, VIENT vers nous, vers notre Présent en échos qui suscitent choix et inspirations s’actualisant. Ce que nous allons faire détient déjà son karma qui nous tombe dessus. D’où l’aggravation des “à-venir” à cause des retombées provoquées par des actualisations dépourvues justement de VERITABLE Avenir, c’est-à-dire toujours impliqué au devenir céleste de l’Humain.
“Concevoir”, c’est dés le moment présent “VOIR-AVEC-CE” qui devrait
“arriver” en con-Sidération des choix de cette conception. “Concevoir sans pécher” est tout le problème, afin d’en recevoir “tout-de-suite” les fruits sains, améliorant sans cesse l’avancement du progrès de l’Homme.
Le De-Venir, tout simplement : “Vient-de” ce qui est conçu, choisi, selon les lois divines et de la Nature. Non seulement l’Humain provoque un karma futur qui va, en écho, immédiatement se mêler à son concept selon l’esprit avec lequel il l’élabore. Autrement dit les résultats lui “arrivent avant de partir”. Mais aussi et forcément il reçoit “présentement” les effets du karma dont il est responsable, de son Passé. C’est un Croisement ! Ou il est bénéfique si l’Homme ne conçoit qu’en responsabilité intertemporelle en respectant les règles du Grand Jeu de la Vie ; ou il est maléfique s’il ne tient pas compte des factures temporelles qui l’endettent sans cesse jusqu’à la failli-te !
“Science des Nombres” ? Mais si, l’Homme est une Mesure à Trois Temps en tout ce qu’il conçoit et fait. C’est la Danse à trois temps : 1-2-3, 1-2-3, 1-2-3, 1-2-3 ! Lorsqu’il s’est “mis au pas”, alors, c’est “La Danse à Mille Temps” ! Il n’a plus besoin de compter : “il a le Temps” ! Il le possède par esprit holistique, vivant son “Toujours” au Présent. “Ré-Fléchir” c’est fléchir le Temps passé sur le Temps futur et réciproquement. Cette “Réflexion” des deux échos temporels sur le “Foyer” de vos choix et concepts, le rendra Lumineux ou “brûlant” ! Méditez sur tout ce que j’ai dit sur la lettre X, croix de l’Homme, votre Croix de multiplication et d’avancement croisé...
Le Ciel se “réfléchit” sur la Terre, l’Homme est réfléchi dans le Temps, et de toutes parts, non seulement il reçoit des “reflets” de toutes choses, mais lui-même détient des reflets du Ciel, de la Nature et “de tous les Temps”.
Rappelez-vous, “la partie est dans le Tout et le Tout dans la partie”. L’Homme est un réceptable fantastique, C’est l’Espace-Temps qui est son Univers de “Concentration”, il est le Centre de toutes choses, et si son Temps d’instruction est apparemment linéaire, sa Mémoire est habilitée pour concentrer tous les Temps en lui. Par l’intelligence, elle lui permet de faire du rangement et de l’arrangement pour mieux capter l’Avenir.
C’est assez difficile à comprendre. Jésus s’en tirait de façon encore plus énigmatique, en disant, comme notre physicien Jean E. Charon : que tout n’est que VERBE, ce Verbe Intemporel, et pourtant “Commencement et Fin”. Non seulement notre Jésus disait : Je suis l’Alpha ET l’Oméga, mais pour tenter de faire mieux comprendre cette Infinité Présente : “Je Suis Celui qui SUIS!” C’est l’ETRE Présent toujours, partout. “Hic et nunc semper” : “Ici et maintenant TOUJOURS”. Or l’Homme, particule du “Je Suis” Divin, fut façonné à son Image, ce qui veut bien dire qu’il peut se façonner surtout par l’Intemporel, par la notion d’éternité en lui, par la mobilisation de facultés “Spirituelles”. Je veux dire par là que l’intelligence humaine doit s’extrapoler Spirituellement afin que son devenir s’évertue dans la seule notion d’Etre avec tout ce qui fut, est et sera.
Sa responsabilité de choix est donc concentrée dans un TOUJOURS, par “l’Ici-Maintenant” en considération des critères des Lois et de la Connaissance divine.
Mémoire du Monde et du “JE SUIS”, ainsi pour l’Homme, tout est achevé et quand même tout s’achève. Mot clef, car achever est composé du mot “chef” qui veut dire tête, début, commencement, et pourtant son latin “accapare” signifie : arriver à la fin. Opposition ou synthèse d’un programme... à deux têtes ! Mais tout achèvement aboutit à un... Parachèvement ! C’est la Vie !
Si vous arrivez à trouver un de mes articles, qui date des années 60, intitulé “Sans Raison” et qui traite du Paradoxe du Rationnel et de l’Irrationnel, vous saisirez la conclusion de ce problème, si ce n’est fait.
Tout être humain est un “présent” pris entre son “début” et sa destination. Encore faut-il que “les êtres” pensants se donnent un avenir lucide d’épanouissement, autrement ils sont encore le chiffre zéro, même pas l’unité de départ, c’est bien pourquoi le zéro est un oeuf : O.
On n’est plus dans la Science des Nombres ! Si, car l’humain qui avance est déjà au moins “1” entre son oeuf zéro et ce qu’il va mesurer en sa démarche. Quantité de “nombres” l’encadrent, il sait à peu près ceux qu’il a passés et il a l’infinitude devant lui ! Je l’ai dit, l’Homme est “le Nombreux” parmi des quantités de “nombres”, à lui de se calculer par rapport à l’innombrable. Etant donné que l’Humain est une graine précieuse d’Ange, croyez-moi, il est compté ! Et sont comptés les élus, les accomplis, et vont bon train les statistiques de “St Pierre” sur les nombreux, nombreux zombies morts-vivants et stériles de cette planète ! Pas de hasard, vous êtes dans les Nombres. Vous ne pouvez nier que le signe de l’Infini est le Grand HUIT divin en mouvement perpétuel. Mais HUIT = 58 = DIVIN, et 5 x 8 = 40 qui est le Cercle des Germinations, 40 x 9 = 360.
Pour imaginer la permanence de l’Homme dans l’In-fini, vous avez 2 symboles : 1° le Cercle. Et ce peut être l’Homme qui n’en finit pas de “tourner en rond” sans vouloir s’échapper de ses habitudes stériles. Le cercle est l’amorce obligatoire d’un départ, d’un envol en “spirale”, vers la compréhensive spiritualité des choses. Par ailleurs, le cercle n’a “ni commencement ni fin” car ils sont partout sur la circonférence !! C’est là l’infinitude de la Vie qui est à la fois et à chaque instant un début et un but, celui-ci devenant le début (dé-But) d’une autre Marche sans Fin !
2° Pour une vision de l’alter-nativité perpétuelle qui stimule l’Evolution, prenez un lacet fermé, rond, et tordez-le en forme de Huit 8 dirigé à l’horizontale ou autrement, c’est bien le signe de l’Infini que les Mathématiques nous ont appris : . Qu’observez-vous ? C’est que ce qui est au commencement à gauche va vers la fin à droite et réciproquement. Mais ce faisant, ce parcours croise en un point-croix
la remontée de la fin à droite vers le commencement à gauche. Le point de croisement, le foyer de ce Grand Huit, c’est l’Humain dans les événements et son actualisation X.
Comme il y a évolution, marche vers le futur, malgré les apparentes dégradations, ce croisement axial souple est mobile, puisque vivant, de l’Alpha vers l’Oméga : mais les processus d’aller-retour, de l’alternatif, se concrétisent toujours au “rond-point” croisé des échos Passé X Futur, ou Passé Antérieur et Futur Antérieur !
L’Humain est pris, soumis à ces influx inter-temporels. Mais il y a quand même un Plan Créateur conçu divinement, direz-vous ? Oui, forcément ! Pour comprendre cette énorme Matrice des Temps Croisés, des “Temps-Pliés” suscitant la pensée, l’intelligence et les sentiments des Humains, dessinons le 8 dans le Cercle :
Vous constatez dans cette Matrice une sorte de mouvement de courants circulaires jumelés dans le grand cercle. Cela est très succinct car le phénomène est complexe, mais vous voyez ce que Blaise Pascal ne pouvait concevoir que linéairement sur “les deux infinis”. L’un s’engendre dans l’autre.
Par rapport à cette figure des Temps en circuit, le Yin-Yang, entre autres interprétations importantes, était la préfiguration du Mélange du Temps sur l’Homme, explicitant l’Unité du “Toujours” l’influençant.
Ainsi la partie noire dessous, représente la mémoire, les “souvenirs”, les “sous-Venir”, de ce qui vient dessous. Le point blanc indique que ce capital de Mémoire du Passé est fécondé par la trajectoire blanche qui vient du futur, c’est le “Sur-Venir”, c’est tout ce qui “survient” sur l’Homme d’un Futur d’étape accomplie.
Et pour signifier ce mariage fécond de germination permanente, vous distinguez le point noir signant son objectif. Celui-ci, de “ténèbres”, symbolise une humanité chaotique par négligence ou méconnaissance des lois divines d’accomplissement, mais elle s’inspire et s’organise peu à peu par le “blanc”.
Oh, l’Humanité ne “blanchit” pas à l’imitation de “Blanche-Neige”, mais du moins les êtres qui se veulent évolutifs. Ainsi on peut dire que le Blanc est l’avenir, le Ciel aussi, le “Positif”, qui prend “Position” peu à peu dans le Noir Négatif, celui-ci renversé devenant donc “Génatif”, engendre par influx du Futur accompli dans la sombre matrice des hommes sans Lumière, ni but, ni destin clair. Dans le Noir “NEGATIF”, distinguez les Ténèbres que l’ANGE FIT en se rebellant.
Ce Yin-Yang, Boule de Vie (Boule-Angerie !), est à l’image symbolique de la Dimension Quatre et à celle des 22 que M.E.S. appelle “l’Ophnar”. C’est l’Oeuf Noir, le Noir exprimant l’incessante gestation de la Vie. C’est “L’Oeuf du Monde” = 135 qui symbolise chaque Monde Dimensionnel ou les 22.
Beaucoup de démonstrations se greffent sur ce schème géométrique, symbole à la fois cellulaire de la Vie et de ses ensembles, mais cela vous mènerait trop loin, et moi aussi, sans intérêt effectif. (Le Temps s’inverse dans le Sablier !).
Cette révélation du Temps Plié en Temps croisés aura peut-être l’avantage de vous faire mieux comprendre la Globalité de la Mémoire du Monde. Tout est inscrit du Passé et du Devenir Devenu, et c’est indélébile pour être l’Histoire du Monde en tant qu’influx sur l’Humain évolutif, et pour l’Information des intéressés futurs aux études psychologiques du phénomène humain de toutes époques. Je voudrais également que chacun prennent enfin Conscience de SA responsabilité sur l’Humanité passée autant que sur celle à venir. Tous choix, toutes actions ont des répercussions dans le Temps des autres. Une cellule cancéreuse dans un corps, et peu à peu tout ce corps va être envahi insidieusement...
NOUS sommes Le Temps, NOUS sommes le “Toujours”, et le “tous les jours” de nos comportements influe “Tout le Temps” des Hommes ! Voyez en ces jours le Cumul Temporel des épidémies égrégoriques agressives et dissolues qui entraînent ce monde et le “dépassent” ! Dire : “Je suis dépassé par les événements”, c’est ignorer que les événements sont toujours les factures d’un passé, elles s’imposent jusqu’à longue modification des choix de votre Présent. Et les plus douloureuses, cumulées, arrivent aux Heures des Règlements !
Chacune, chacun, vous êtes une cellule du Grand Corps Humanité réparti en tous les Temps, cellule responsable les unes des autres ET de la Santé de ce Grand Corps dont les étapes (les âges), vont jusqu’à Majorité Mature en Conscience de la “Fin des Temps” de cette évolution Terrienne.
Vous êtes la Mémoire du Monde, ne la faussez pas, ne la faites pas mentir sur la Lumière Fondamentale et Eternelle que le Créateur a inscrite en Critère innefaçable. C’est le conflit entre ces deux Mémoires qui suscite les orages et les troubles dont vous accusez le hasard ou le destin ! Platon disait que l’homme savait tout avant de naître, et C.G.Jung : que la mémoire du monde est inscrite dans nos gènes. Le scientifique et chercheur réputé Henri Laborit exprimait dans une interview récente que “pour arriver à faire un homme, il faut de la matière, de l’anti-matière et donc du vide et vous avez en vous TOUTE L’HISTOIRE DU COSMOS, en cela, j’en suis persuadé, disait-il, il ajoutait : il y a une mémoire inscrite au-delà, oui, au-delà de la mémoire que vous avez dans le crâne !” (Reportage de “La Vie Naturelle” N° 32 d’Octobre 1988).
Tout est MéMoiRe dans le MOI-ME divin, les hommes et les dieux y baignent et c’est un matériau utile pour qui peut y lire. Mais je reviens sur le RE de mémoiRE. Pour tous c’est RE ME MOI, tâche à chacun de faire le sien avec le Moi des autres et celui de Dieu. “RE en préfixe latin dit le Dictionnaire Larousse en 17 volumes du XIXème siècle, marque la réitération, et de plus la réciprocité ; il représente l’action de parcourir un trajet de nouveau et, par suite, de le parcourir dans une direction opposée à une direction première, en sens inverse.” - Si vous voulez
bien appliquer cette définition à tout ce que j’ai dit sur l’Alternativité qui fait naître de la création à la conception, Oméga-Alpha, l’alternance ETANT l’Accomplissement même, vous saisissez mieux ce qu’est un Présent vibratoire du Temps ainsi que l’Etre, qui est une globalité des Temps qui se croisent en l’Homme. Tout le Vivant pensant alimente la Mémoire cosmique, de A jusqu’à Z du temps et réciproquement. En vous faisant remarquer que cette lettre Finale est un Zig-Zag en deux mots, le schème de la substance de ce chapitre. Zig-Zag, Big-Bang, Yin-Yang, Aller-Retour, Alter-Natif, etc... quelle différence ? ! L’Etre est une vibration qui va-et-vient et qui vient de loin pour qu’il fasse son ME, son MOI, “à l’Image de Dieu”. Enlevez le MOI de MEMOIRE, il vous reste le mot MERE, la Source d’Amour qui empêche l’Homme de s’encombrer de ténèbres... s’il veut VOIR !
QUEL TEMPS FAIT-IL ?
Le Temps est la parturition de l’Homme (des dieux) dans la Matrice de l’Espace. Mais des Espaces il y en a autant que de Temps. L’un ne va pas sans l’autre. Dans un Espace il peut y avoir plusieurs dimensions de Temps qui se conjuguent, se déclinent ou se croisent.
Le Temps n’a d’utilité que de faire naître et “pousser” la Vie. Le Temps est le compagnon dynamique de l’évolution des êtres pensants. Il y a 22 Espaces-Temps, “espaces” par leurs 22 Dimensions vibratoires (Espace-Temps = 122). Une vibration est un temps d’énergie alter-natif. Ces vibrations, diverses, avec les ondes qui en émanent, sont les excitateurs de La Vie qui contient le Verbe Esprit Concepteur et Créateur.
Si l’on calcule par valeurs alphabétiques : “le Temps” = 90, ce sont là les chiffres de la germination (9) de l’Oeuf (0) humain ou autres créations de “Pensants” en évolution ; le Temps, dis-je est une énorme MA-TRICE de Vie et d’Amour. “ Il faut le Temps ” pour faire un bébé, il faut le Temps pour en faire un homme adulte, il faut le Temps pour qu’il S’autogénère à partir des “gènes” que vous lui avez donnés, plus ceux de la société, etc...
Tout humain “fait son Temp”, en réalité, grâce au Temps, il SE FAIT. Sur Terre, en principe, il “fait ses classes” grâce aux “classiques” de toutes disciplines. Il enrichit sa mémoire, à lui de FAIRE avec selon ses choix. Mais il lui est impossible de tout faire d’un coup. Son actualisation est linéairement chronologique ! Pour son esprit et sa mémoire, à partir d’un certain capital, d’un Capital certain de lumières, il peut commencer à penser et concevoir en... conjuguant le Temps à... tous ses Temps. Voir les conjugaisons de temps de la grammaire. C’est ce que j’essaie de susciter en vous par cet esprit dit : Holistique, global, qui s’exerce à “relier” passé, présent et futur en un “Je Suis” actualisé dans le Présent. C’est comme l’A-Z, commencement et fin, centralisant ces 2 sens directionnels au milieu, symbolisé par MN, sigle de MNémo (la Mémoire). Mnémosyne est la Déesse de la Mémoire et Mères des Muses, et il y en a 9 !!
C’est à dire tout ce que l’Homme peut enregistrer en Mémoire de ce qui l’entoure, de ce qui est, de ce qu’il pense et de ce qu’il fait. Je répète souvent que MEMOIRE est RE:ME MOI, c’est tous les Moi de l’Humain en évolution ici, du Passé au Futur !
Bon, si l’Alphabet démontre le Passé et le Futur, centrés sur MN, cela se figure par les parties A à L et O à Z séparés par MN :
A MN Z
—-- —— ——
1 27 26
J’ai dit que la valeur moyenne d’une lettre est 351 : 26 = 13,5. Il y en a 12 de A à L soit 13,5 x 12 = 162 et aussi 12 de O à Z soit 13,5 x 12 = 162. Bon 162 = “ A-135-Z ” ! Soit l’Unité du Verbe dans le Passé (avançant) de l’Homme, et Unité dans son Avenir correspondant en mérite à la valeur du Passé. Quant à la Mémoire du Monde, le Temps, les Temps la concisent en Archives Akasiques, où tous les Temps sont “Pliés” ! “Les Templiés = 135” sont la Mémoire de tout “l’Ophnar” : l’Oeuf global des 22 Dimensions de toutes les créations habitées d’esprits pensants.
De A à L, ces 12 lettres font 78 = MEMOIRE (passée) qui va servir pour le Présent à édifier en bien, ou mal, l’A-Venir ; le A venant du Futur. Examinons les 3 parties : 1ère tranche = 78 + MN = 27 + 2ème partie de O à Z = 246 (= 351). Vous les placez en rang d’oignons par deux : 78 + 27 + 24 + 6 = 135 !! Le Nombre uni-vers-EL de l’Unité. Si vous les renversez en 87 + 72 + 42 + 60 = 261, vous avez le recoupement de la Mémoire totale en remontant. Forcément, le Commencement : “A”=1 étant à la “fin” fécondant l’Origine : 26 = Z qui “nécessairement” est signée de cette Fin qui la féconde : le Z c’est ZED = 35 = UN ou 1 = A ! Le BUT est dans le déBUT. Débuter, c’est sortir du But.
Donc 26 = 1 et 1 = 26 ou Z = A et A = Z... Mais Jésus l’a déjà dit : “ Je Suis l’Alpha ET l’Oméga, le commencement ET la fin ! ” Ils sont “identiques” par leur valeur d’inter-fécondation, en “identité” d’Entité du Verbe qui conjugue les hommes à tous les Temps. C’est un tout en alter-Nativité que le Nombre 351 de A à Z ou A-ZED = 1.35, amalgame en une Unité d’él-AB-Oration dans la Grande Divine
Comédie qui suscite l’Humain et Ressuscite l’Ange en lui.
A remarquer que le Z est “le Zig-Zag” (= 93), le schéma géométrique de l’alter-nativité, et le code de l’inversion des valeurs, le commencement relié à la fin et la fin au commencement. Le Nombre 351 est la réplique inverse du 135, en effet UN = 35 = 1 comme 1 = UN = 35. Les deux extrêmes du Temps (ex-TRE-MES) cohabitent en un Présent évolutif. Comme la valeur moyenne de chaque lettre est 13,5, cela exprime que chaque petit Temps-Mémoire (13,5) qui avance dans l’Evolution est forcément signé et lié au symbole de l’Unité du Tout : 135 ou 351, qu’il soit parcouru de corps à l’endroit (Sur Venir) ou à l’envers en pensée (Sou-Venir). Ce Tout est parcellaire et reflété dans ses atomes temporels : 351 : 26 = 13,5 à chaque lettre symbolisant l’Humain et son laps de Temps évolutif.
A tout MOMENT l’Humain est signé de cette énorme Mémoire et du “ME-MOI-RE” du Verbe, MOMENT = MNE-MOT, Mémoire par le Mot, Moteur de la pensée imaginative dans le Temps. Comprenez-vous mieux ainsi le “Je Suis Celui qui Suis” là ou là, partout, “tout le Temps” à travers les Hommes, les Mémoires et les langues !!
“Là ou Là” ! Eh bien c’est tout l’Espace lié au Temps, pour l’Humain il est toujours ENTRE (= 62 = LA ou LA) son commencement et sa finalité ! Il est au COEUR = 62 de l’Espace-Temps dans lequel il vit ! Evidemment ce 62 qui appelle à ce que tout soit vécu “à Coeur” = 63 ou dans LE FILS = 63 où que soit l’Homme. Ainsi le coeur de l’Alphabet qui est MN, cette Mémoire...(“OmégalphA”), fait 27 = 13 + 14. Mais 27 = AZ, égal aussi 13,5 + 13,5, qui est ME (13,5) + ME (13,5), dans le Passé, dans le Présent et dans le Futur. Un sacré “Je Suis” partout !! puisque Mémoire signifie : ME-MOI (re) = multiplié, c’est la “MEME” Présence : “ ME ” = 13,5 ; C’est “ L’OmégalphA ” = 90 qui est LE TEMPS = 90 !
Les magouilles du Temps qui se pro-stituent à tous les Temps, tout le Temps, c’est une vraie Météo, un “ME”Théo capricieux qui saute d’un ciel à l’autre, d’un temps à l’autre, ce n’est pas concevable par le cerveau humain. D’où les difficultés à vous donner des... “paraboles” géo-métriques et égométriques de cette pluri-dimension temporelle !
Une étrangeté du Temps découverte par la Science en une particule appelée Tachyon, stupéfie la logique humaine : “ Il arrive avant de partir ” !!! Le tachyon est difficilement admis comme une particule de matière, même d’énergie, il faut lui attribuer un caractère “spirituel”. Sa spontanéité fait partie de L’ETRE du rayonnement “statique” du “Je Suis” Divin. Il est intemporel comme l’AMOUR qui est une énergie vivante “particulière” et particulaire... AMOUR = 68 = SUIS (Je). LES TACHYONS = 141 (11 lettres). Vous voyez ces deux “rayons” d’unités (1) identiques de chaque côté de la Matière (4) et en même Temps. Le Nombre 141 correspond à l’intemporel dans l’Espace à : “ Celui qui EST ” = 141 = l’Holistisme = Un Etat ambiant = 141 (ambi:double+ant, de ante=avant, antérieur) 141 = PANchronique (qui échappe au temps). UN TACHYON = 121, double et un à la fois quelle que soit la distance, c’est une sorte de bilocation !
Le Temps permet aux “tempéraments” de se constituer, les tachyons permettent l’Holistique des mémoires et des “MOI”. Mais ce tachyon aperçu par déduction en physique nucléaire s’est spécialement, non pas matérialisé, mais...énergifié pour qu’il soit décelé par la Science afin de “Boule-Verser” ses concepts du Temps et de l’Espace. En effet, la Science ne s’est pas aperçue que cette particule est la clef unitaire de l’Espace-Temps! Ce qu’est le Caractère même de l’Esprit, du “Je Suis”, de l’Etre-Dieux qui est tout et qui habite tous les Temps à la fois, etc... Ce Tachyon, si vous connaissez la Mythologie, est en fait Kronos “qui mange ses enfants”, c’est à dire que de ses temps temporaires, issus de lui, les “mangeant”, il les conjugue en une seule Unité ! “En même Temps” ! En Lui !
“Le Signe des Temps” est qu’il y en a beaucoup en... “Un Temps plein” ! Ceci révélé par moi à ce Verseau, en Temps versés en UN. “Arrêter le Temps” c’est devenir un “Je Suis”, car alors ce Dieu domine les Temps et en est Maître. Lui ne les parcourt plus, il les Re-Garde, parce qu’Il y est en tout Temps et en Tout Espace.
“La Fin DES Temps” dit bien qu’il en est plusieurs et que ceux du Passé, prennent fin en une Unité d’A-Venir harmonieux. L’espace-Temps terrestre des hommes étant alors habité et conduit en une unité-homo-gène de Comme-UN-ION. Chacun vivant “son temps” dans le Même Temps d’occupation que les autres en unité d’enrichissement AVEC Dieu le Père - (L’Emmanuel...).
Voici, en supplément démonstratif, pour ceux qui ont lu “ Couple et Alchimie ”, un calcul simple de ce dont je viens de parler.
Je rappelle les 3 lettres-mères de l’Alphabet : E.M.S. et qui sont aussi les initiales des éléments étudiés par ailleurs : Esprit - Matière - Science, ces 3 bases indispensables et inter-activées pour l’éducation intelligente de l’Homme.
J’ai dit que l’un des symboles du Verbe est AZ (1-26) = 27. Ce Nombre est CODE = 27 DE L’ABC = 27 et qui va contrôler les 3 lettres-mères précitées désignant les 3 Matières offertes à l’exercice de l’esprit humain :
E M S
5 13 19 ou ExAZ=135 MxAZ=351 SxAZ=513
x 27 x 27 x 27
—— —— ——-
135 351 513 = 999 = 27
216 162
Les différences entre ces 3 nombres s’appellent les “inter-dits”, ces 2 nombres importants sont étudiés dans le
second tome de “ Couple et Alchimie ”.
Voici l’alphanumération du coeur de l’Alphabet et de son “début” et “but” :
A MN Z
— —— —
1 27 26
= 54 = HOMME centre et fin de toute la création.
Si nous plions ce schéma, vont s’accoler A à Z, “Commencement et Fin” puis M à N, le Coeur de la Mémoire. De AZ à MN c’est un “Temps plié” exprimant les conséquences d’un Passé sur son Futur, mais aussi l’influx de l’A-Venir sur les choix en cours. L’AZ = 39 = DIEU. En effet, AZ ou AS symbolisait jadis Dieu, l’Unique, l’As, le Maître des “Azards”. AS en latin = Unité, en anglais : comme.
Ce schéma encadre les valeurs de lettres entre A et M, soit 77 = “L’Alphabet” ou “Christ”, Je Suis l’Alpha et l’Oméga, symbolisant à la fois tout le Verbe Créateur et créé ainsi que le Temps puisqu’il ajoutait “ Je Suis le Commencement et la Fin ”. Le Verbe est le Maître du Temps !
Puis entre N et Z soit 220 = “Le Commencement dans la Fin” ou “Les Clefs d’André Bouguénec” = 220. Mais 77 + 220 = 297. Ce Nombre, étudié ailleurs, détient les 4 grandes signatures de la Science des Nombres et du Verbe : 297 = 135 + 162 ou 144 + 153.
Il est aussi la clef de la succession de l’Hébreu et de l’Alphabet originel symbolisés par leurs 22 lettres : 297 : 22 = 13,5.
Additionnez les six anagrammes de 297 vous obtenez 3996, cela se lit ainsi : 39 = “Dieu”, ou “la Clef”, ou “l’AZ”, puis 96 = La Lumière. Le 99 au centre c’est “L’Esprit”. Les deux extrémités : 36 = “A-Zed” = VIE.
Si vous additionnez 39 + 96 c’est 135 qui apparaît. Inversez en 93 + 69 = 162. Là c’est mon nom signé de 93 + 69 = Le Verbe. Et curieusement si vous alliez 135 à 162 vous retrouvez le 297. Voilà un des innombrables exemples de Mathématiques divines objectivées ou personnalisées.
Pourquoi ces extractions de nombres à partir du Verbe pour une question de Temps ? Eh bien mais parce qu’il n’est pas de Temps qui ne se compte ni ne se numère, pour la bonne et inévitable raison que s’il n’y avait pas l’Homme possédé par le Verbe, il n’y aurait ni Temps, ni Espace, ni mesure, ni parole ; ni forcément Vision ! L’Univers n’aurait aucune raison d’exister sans témoin oculaire...
La Vie, c’est “Passer le Temps”, “ le Temps de Vie ” = 135, c’est un Tout fait de Matière - Esprit - Science où l’Homme n’arrête pas de se Mesurer avec ces trois Eléments, vitaux pour lui.
Ainsi s’accumule une Mémoire fantastique ; c’est la Mémoire du Monde dans le “Hic et Nunc Semper” : Ici et Maintenant : TOUJOURS ! Cela explicite le croisement en tout Présent : du Passé et du Futur, dont la focalisation “MNéMonique” est symbolisée par le coeur MN de notre Alphabet Divin. Mné-Monique signifie exacte-ment : Mémoire seule, unique, totale, holistique.
Cette Me-Moi-Re est la MATER-ialisation de la Filiation de l’esprit de l’Homme avec l’Esprit du Verbe-Dieu. Il ne peut y avoir d’intelligence ni d’esprit sans cumul progressif de mémoires dont la globalité permet de tirer des conséquences utiles pour l’homme et sa planète. La Mémoire du Monde, c’est son Histoire. Mais faut-il bien savoir la lire et mesurer ses Temps d’échecs, de succès et d’espoirs.
J’ajoute que dans la Mémoire des hommes, s’incluent des parcelles de celles du Ciel par certaines inspirations privilégiées ou certaines “visites” et dont les Messages lient les Temps toujours en la même unité homo-divine. Mais si l’Homme n’a pas le Temps de voir plus loin et plus haut, il perd sont temps. Quel Temps fait-il à la mesure de sa véritable destinée ? Il faudra bien qu’il prenne le temps de mourir et de méditer ! Mais en aura-t-il le temps !
Article évoqué dans le texte précédent
SANS RAISON
Mars 1967
Quand ils veulent parler “savamment” de La Raison, les hommes déraisonnent. Notre XXième siècle imbu de science, de logique, de rationalisme manifeste paradoxalement une incohérence qui déborde de toute part. Quand ils veulent parlent parler dogmatiquement des questions de foi ou de philosophie, les religieuses cervelles actuelles s’aperçoivent qu’elles ne peuvent rien coordonner. Les dissensions, les dissimulations, les scandales éclatent alors même que les êtres et les organismes, ou veulent avoir raison, ou veulent comprendre.
Est-ce un drame, ou bien le moment effervescent où la pensée s’évertue sur le monde à naître dans la sueur et le sang ; ou de l’infantile errance, fait-elle sa crise d’adolescence ?
La logique de jeunesse est toujours déraisonnable parce que liée à l’éphémère présent. Les nations commencent seulement à discerner l’importance de l’avenir sur les choix du présent.
L’homme, volontairement aveugle de sa finalité divine, ne comprend pas ce qui lui arrive. Il veut avoir raison sans savoir qu’une Raison est au bout de sa marche, alors, la refusant parce qu’elle n’est pas de lui, la Raison de l’Univers accentue ses courants et ses polarités pour imposer ses lois, les mettre en évidence à tous. L’homme seul a mission de les apaiser, de les normaliser à son utilité foncière.
La Raison n’est pas le Coeur et c’est pourquoi les exclusives logiques de la Raison désemparent et tuent l’homme. Nous avons déjà dit que la Vie se veut découverte librement et qu’elle émerge de raisons paradoxales, d’antagonismes, de dissymétries, de dualités. C’est cela qu’il est raisonnable de comprendre pour apercevoir en ce processus l’aboutissement de la conscience de l’homme. Conscience qui ne peut être vivante que liée à la seule Raison du Coeur.
Notre grand savant physicien Leprince Ringuet aperçoit ce drame et dût avouer à la télévision en Janvier 1967 lors d’une allocution sur l’Ecole Polytechnique : “Que si un certain enseignement voulait impliquer la logique cartésienne partout, cela serait catastrophique pour l’homme, car la vie a surtout besoin de poésie.”
Certains constatent que la Science dessèche l’homme faute d’y inclure l’irrationnel du coeur qui, lui, a ses propres lois de poésie et de vie. Dieu intrigue l’homme par la science, mais montre assez que là n’est pas sa réalisation humaine, car l’intellect sera toujours incapable d’épuiser certains problèmes, alors que le coeur, dans sa science du sentiment, en a toutes les possibilités et... sans école.
Les nombres entiers se succèdent rationnellement à raison d’une unité bien définie les séparant. Voire ! si de 3 à 4 il y a une unité = 1, c’est rationnel, et pourtant le nombre Pi : 3,1416... nous montre que cette unité est irrationnelle dans ses décimales qui n’atteindront jamais 4 parce qu’un infini sépare deux finis et qu’une unité est un infini en soi.
Si une chose rationnelle est “une chose sur laquelle la raison détermine une logique satisfaisante à elle-même”, mais qu’est-ce alors que la raison sinon une chose abstraite, irrationnelle, indéfiniment infinie ? En vérité rien n’est rationnel. Un mystère, un problème résolu soulèvent toujours un autre mystère, un autre problème. Une solution rationnelle implique sa propre conclusion définitive, or rien, absolument rien n’est définitif. Partout où l’homme dirige son regard, sa pensée, son microscope ou son télescope, partout s’offre à lui l’IN-FINI.
S’offrent à lui toujours une question, un pourquoi ; alors, vraiment, qu’est-ce qui est rationnel ? Bien sûr il faut se servir de ces mots, mais en connaissant les nuances vraies et éphémères dont il faut les doter. Quoi, comment, pourquoi, qui ? Voilà les mots clefs qui feront d’un homme qu’il est rationnel. Vivre, c’est avoir une raison d’avoir toujours sa raison insatisfaite et, paradoxe, c’est cela le Bonheur ! La capacité d’être n’est jamais absolue. L’homme moderne en sait plus qu’il n’en peut faire, plus surtout qu’il n’en veut faire en ce qui concerne son être. Car ce ne sont pas les progrès scientifiques ni mécaniques qui le concernent d’abord mais son “moi”, son être, son comportement, sa valeur humaine intrinsèque, sa séduction morale.
La “dimension” terrestre de son existence n’est qu’une préparation, son programme d’éducation ne contient en réalité que des exercices plus que des vérités absolues hors l’Amour. Toute connaissance humaine est une inconnaissance ! elle s’implique d’ailleurs dans la logique de l’antagonisme et la fortifie. Peu importe qu’une raison expérimente une logique ; de toute manière celle-ci s’avèrera illogique par rapport à un autre stade, à une autre dimension qui survient ; mais il faut, et c’est l’essentiel : qu’elle s’évertue. Para- doxe ! C’est par l’erreur, une tromperie utilisée, un leurre, que la clairvoyance s’exerce, se développe, s’accentue sur des vérités évolutives ou différentes.
Il en résulte de tout cela, non pas tellement l’importance d’une Connaissance absolue, réelle, mais “ce” qui était suscité, provoqué, en l’homme mobilisé par ses tentatives, par ces exercices de savoirs et d’impressions, nous voulons dire : une ouverture d’esprit, de sensibilités de plus en plus vastes, une disponibilité préparée à toute éventualité surprenante pour d’autres dimensions hors de la Terre et son corps actuel, ainsi qu’une potentialité créative qui lui reste. Nous faisons-nous bien comprendre ? Ce qui importe essentiellement pour l’homme c’est l’actualisation de son être. Tout le reste n’est que prétextes au seul développement de sa passion... d’AIMER tout ce qui est beau et bien.
Qu’est le Savoir pour le Savoir ? Jean Cocteau, que l’on appréciera à sa juste mesure trop tard, disait : “Pauvres hommes pressés, savez-vous que vous n’êtes Rien. Des dupes ! Et que tout vous condamne exprès à ce rythme trompeur qui berce la planète, à prendre pour du loin, un mensonge du près. Toute est près. Rien n’est loin. Rien n’est lourd, rien ne pèse. Rien ne va vite. Rien n’a tort. Rien n’a raison. Et l’âme assise sur un fantôme de chaise rempaille le soleil au seuil de sa maison.”
Pourtant, VOIR, est le propre de l’homme. Se croyant “réfléchi” dans la matière, il commence raisonnablement à se demander QUI lui a joué cette farce ! L’Univers est un “jeu” d’Esprit, mais rien n’est moins improvisé. “Dieu ne joue pas aux dés” dit Einstein, mais il dé-joue toujours les mauvaises volontés aux intentions pauvres. Ce qui, pour l’un, semblera un hasard, pour l’autre sera l’évidence d’une structure pensée. La Matière se montre nue et “organisée” à ceux qui la respectent et l’Aiment ; elle est la Rose offerte qui suppose un prétendant. Certain Amour n’offre ses faveurs qu’à délicates appréciations. Mais il n’est pas d’exemple que l’admiration ne finisse par atteindre le coeur. C’est pourquoi il faut néanmoins espérer en la science qui ouvre les yeux sur des spectacles effarants.
La Matière est un chef-d’oeuvre et les hommes finiront par VOIR forcément qu’elle est “Oeuvre de chef”, bien que certains diront que chef veut dire tête, sommet. Ce qui ne change rien car toute oeuvre a un Maître et un aboutissement.
En parallèle à la Science, l’homme doit se réserver la partie empirique qui est l’activation de son être, parce qu’elle est d’ordre transcendant du “Moi”, différent, certes, pour chaque être, mais au moins intrinsèquement expérimentale. Et c’est ce qui manque le plus aux hommes. La théorie les tue ! “Vous dites et ne faites point” disait Jésus. Mais si l’homme en fait trop par l’intellect ou le sexe, il étiole le coeur et les sentiments véritables aux jeux de sensibleries qui ne sont qu’organiques. A vrai dire, la pensée est la prisonnière d’une disjonction métaphysique dictée par les habitudes, une logique de non-contradiction et un esprit scientifique périmé. Elle doit choisir entre le corps, c’est-à-dire la matière telle que la conçoit la physique classique, seul type de matière que la pensée, depuis toujours a jamais pu imaginer, et une sorte de substance diaphane, l’âme, participant d’un ordre transcendant, intelligent, rationnel, cohérent, voire inversement : d’une harmonieuse irrationalité créatrice.
La vérité sera d’un côté ou de l’autre, ou les deux à la fois, en parallélisme ou en alternance antinomique, (débat qui résume toute l’histoire de la philosophie, quelle que soit l’ampleur de ses fioritures verbales) ; que l’on choisisse l’une ou l’autre ou les deux à la fois, c’est en présence d’actualité rigoureuse en soi que l’on devra se trouver. L’entendement rationnel à l’origine à logique d’identité, qui ne peut et ne veut comprendre que du “même”, va commencer à se cabrer. Il lui faut non seulement ce “même” dans l’ordre de ses concepts habituels physiques ou animiques mais un “même” rigoureusement actualisé, afin justement de sauvegarder ses principes fondamentaux de non-contradiction.
Pourtant cette science commence à balbutier sur des faits nouveaux, mais elle ne veut pas voir encore que tout ce qu’elle trouve s’inclut dans l’homme et le décrit pour sa propre actualisation. Apparaissent de nouveaux principes : d’incertitude, d’exclusion, d’anti, d’antagonisme, ou de dissymétrie, de Nième dimension, d’incohérence. On est obligé désormais d’en tenir compte. Et le “savant” ne veut pas VOIR que cette science matérialiste devient aussi frivole qu’une femme, car enfin, ces nouveaux principes découverts, ne sont-ils pas les effets d’un...”caractère” ?! Que l’Esprit est Tout, cela va apparaître comme patent.
Il ne faut pas s’étonner d’entendre notre physicien Jean Charon dire : “Cette importance fondamentale du langage dans toute la prise de conscience que l’homme peut se faire de la Nature donne sa vraie portée à la phrase de l’évangile de St Jean : “Au commencement était le Verbe et le Verbe était Dieu”. Et ce physicien est catégorique : “Tout est Verbe, certes, mais tout n’est AUSSI QUE VERBE.” (“L’Etre et le Verbe” Jean Charon. Editions Planète).
Si donc tout, et la Science incluse, est le Verbe de Dieu, manifesté à travers matière et hommes, c’est que la pensée de ceux-ci ne leur appartient pas, ils exploitent, c’est tout. Ils reçoivent et utilisent comme bon leur semble, mais à leurs dépens. Il en résulte une chose raisonnable, rationnelle, mais à exploiter, c’est la clef universelle de Jésus : “Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin de toutes choses.” Et pourquoi ne pas penser aujourd’hui : “Je suis le A et le Z ! Vos alphabets, vos mots, vos pensées, votre verbe.” En effet, tout ce qui se nomme est substance de Dieu, du Verbe Esprit Créateur. Si l’homme est substance même de Dieu, toute connaissance est donc en lui. Il ne lui est demandé, pour être rationnel dans ses actes, que d’acquérir, par la science ou autre, une prise de conscience, qu’il est une manifestation divine devant choisir sa propre élaboration. Dès lors tout convergera vers le point “Oméga” de Teilhard de Chardin, en tout cas vers une homogénéisation de la Connaissance et des actes. Et ceci, en étymologie cabalistique, engendre l’homme : homogène.
Le mystère de l’homme, et son drame pratiquement volontaire, est son inconnaissance, parce que tout est à sa portée pour se signifier dans la création. Mais c’est cela même, cette queste, qui le forme, qui le fait naître. Et considérer bien, amis lecteurs, que si nous sentons que nous approchons de la Révélation, qu’elle est enclenchée, c’est que l’Homme est presque prêt, malgré les apparences, à être, à être une conscience actualisée.
L’immortalité sous certaines formes, privilège obligé de nos “pères”, géniteurs adamiques originels, est désormais à la portée de l’humanité. La genèse est à peine terminée, que personne ne s’étonne de cet enfantement dans la douleur. Mais cette dimension éternelle désormais possible, l’homme doit la conquérir lui-même, librement, dans le doute, dans sa queste, de son sang, de ses passions, de ses erreurs, de ses amours. Et cela, comprenez-le, va devenir la création presque irréalisable du Créateur : des autos-créations en lui, presque hors Sa volonté, “simplement” en semant des énergies et des cybernétiques organiques humaines qui, de ces programmations mécaniques, empiriquement, auront, à l’aide de millions de stimulations, compris et édifié une conscience et un Amour qui n’étaient jusqu’alors que production “animée” de robots. Etait donc rationnel un désordre irrationnel pour obliger les mécaniques humaines à apprendre à chercher ce qui est bien et non blessant dans les dualités, les antagonismes “lucifériens”, sources de vie.
Comprendrez-vous maintenant les poètes inspirés et sa-vants ?
Baudelaire disait :
“Sur l’oreiller du Mal, c’est Satan Trismégiste
“qui berce longuement notre esprit enchanté ;
“et le riche métal de notre volonté
“est tout vaporisé par ce savant chimiste.”
Victor Hugo, dans la fin de Satan :
“Dieu dit à Satan :
“Viens ; l’Ange Liberté c’est ta fille et la mienne.
“Cette paternité sublime nous unit.
“L’archange ressuscite et le démon finit.
“Et j’efface la nuit sinistre et rien n’en reste.
“Satan est mort ; renaît ô Lucifer céleste.”
“La Fin des Temps” n’est que la fin des temps de ces leurres indispensables, de cette inconscience voulue de Dieu afin que les hommes se la forgent eux-mêmes. Les religions nécessaires deviennent folles aujourd’hui si elles ne se re-génèrent. Et Alfred de Vigny sentait déjà ce temps proche :
“Tout sera révélé dès que l’homme saura
“De quels lieux il arrive et dans quels il ira...
“Pourquoi l’âme est liée en sa faible prison.”
Etre rationnel amis lecteurs, c’est vouloir tout revoir avec des yeux neufs et en voulant tout relier à une Raison plus haute que la nôtre. La Science n’a d’utilité que de nous prouver que c’est “Elle” qui mène l’homme et que sa petite pensée animée, comme cette Matière même qu’il croit maîtriser, n’est qu’un rouage, comme le reste, mais favorisé d’une possibilité vitale expansive et éternelle, si toutefois il choisit de ne plus rester une mécanique inconsciente, inutile et vaine, stérile d’habitudes périmées ou infantiles, parasitaire et destructrice de sa propre engeance.
La Fin de cette fantastique expérience “Génétique” est là, c’est la “Genèse” qui se termine, mais avec une intensité dramatique d’effervescence où la mort et la vie s’affrontent, mais dont les belligérants ignorent la sorte d’Eclosion. Les plateaux de la Balance de Justice oscillent terriblement, et l’un d’eux pèse lourd sur le “Fléau” du Monde... Un éventuel Printemps ne sourit pas aux cervelles encombrées des “avoir-raison” mais aux coeurs qui, eux, ont des raisons primordiales que les raisons politiques, scientifiques ou affairistes ne connaissent pas.
Le Printemps est “l’initiation” de la Vie, son “Commencement”. Or tout commencement est Semence, et semence qui lève au printemps. Mais toute Moisson est Commencement, puisqu’elle est ré-ensemencement et consommation, comme en semant, en s’aimant l’Homme trouve sa Nourriture céleste sur la Matière. Mais il est de faux printemps, de fausses amours, qui ne lèvent point les coeurs ; lumière trompeuse, graines stériles, sols durs et arides, qui épuisent, découragent ou font mourir...
Mais Dieu signe Son Printemps au Verseau qui, paradoxalement, est d’abord de Moisson, celle des élus, et ce sont ceux-là qui sont à la fois Semence et Nourriture pour tout l’Avenir. Qui s’est aperçu que dans “les 9 lettres” (=144) de PRINTEMPS se trouve le mot ESPRIT ! Ah oui, il reste NPM ! Mais pourquoi pas les initiales de Notre Père-Mère !!
Le Printemps de Dieu est perpétuel, Semence et Moisson, Oméga et Alpha. Il est forcément Renaissance car “de la Mort Il fait la Vie”. Sur ce qui est menacé et maudit, Il greffe son Soleil, sauve et enrichit. Il sème l’Espérance, l’envers devient l’endroit ; ce qui fut renversé est redressé, et les hommes peu à peu, épris de renouveau, sauront mettre les Raisons dans l’Essentiel, toujours, sans autre raison que celle de S’AIMER dans les Moissons de L’Amour.
Inconnu se révèle
"TEMPS VARIABLES EN ME-THEO"
Mon cher Michel.
Je réponds donc à ton essai de compréhension du "Temps" par des images susceptibles de mieux accrocher la raison. Tout ce que tu dis est valable, mais le phénomène est tellement subtil, (puisqu'il fut la Grande Farce de la Création par Elle-MEME), qu'il ne faut pas manquer de chercher sans cesse les allusions, les ironies, les noeuds, les masques, les trucages qui lui ont permis de fonctionner tout en leurrant tous Ceux qui en étaient, à la fois, les acteurs et les spectateurs. Les premiers, conscients du jeu, sur le plan "élevé" de la Scène et connaissant forcément La Fin de la pièce, tout en en jouant les actes pour les spectateurs dans la salle... en bas.
Les seconds, pris aux jeux des masques et des personnages (qui ne font pas autre chose que mimer des états d'âmes et des événements qui sont les faits quotidiens du public) suivent la durée de ces actes, ayant plus ou moins des données préfaçant la pièce, mais ignorant l'aboutissement de ces données et des péripéties du jeu.
Si tu veux un moyen terme, prends l'Auteur de la pièce, celui qui l'a conçue "l'Auteur" qui va représenter Dieu. Il EST à la fois la mise en scène, le verbe de tous les rôles y compris le "Théâtre" (=âtre de Dieu, foyer de Théos), les acteurs ET les spectateurs. Sa place, le jour de la "Première" est ... dans la salle, (en Fils de l'Homme) parmi la foule. Il regarde son oeuvre se dérouler sous ses yeux, telle qu'il l'a déjà réalisée. Il est public, et vibre du jeu des acteurs, apprécie et critique, il est "acteur" en chacun de ceux qu'il a choisis et à qui il a donné le rôle , il est avec chacun des personnages de la scène, comme dédoublé, etc... Mais , LUI, connaît et la fin de la pièce et ce que va en tirer le public comme impressions et comme leçons... puisqu'il l'a créée pour cette fin !
Cette image, entre mille, est pour les êtres . Mais d'autres en géométries de mouvement, comme le Tachyon en physique Nucléaire: "qui arrive avant de partir!", comme la particule étrange Méson K qui remonte le Temps, peuvent ajouter leurs supports intelligibles. Il y a énormément à découvrir et à dire. Et trop en dire c'est... t'enlever le pain de la bouche !!
Si je te dis que tous les hommes seront exterminés ! tu vas dire que je suis cruel ou dérangé ? Si je te dis qu'ils sont déjà EX-Terminés, tu piges mieux ! Quelle Terminologie que ce Verbe barbare! Non seulement l'homme est pré-conçu mais il est pré-fait! Donc terminé dès lors où il s'élabore. D'où devenus dieux, les hommes sont des Terminés, et en hommes "au long cours" des ex-terminés qui filent vers le Terme de leur destination, puisque "déterminés" à ce But depuis le Dé-But !
Le Déterminisme de l'homme ne peut se découvrir que dans les TERMES de sa Terminologie Verbeuse. LA MARIE FRANCAISE (= 135), Marianne, en est le langage magique Analogique et supertemporel. Pour "finir" quelque chose, il faut avant tout la Dé-FINIR ! Paradoxe invraisemblable, mais pourtant logique. Pour aller vers la terminaison d'une chose il faut avant tout la Dé-Terminer, et ceci par des "termes". Tout "terme" est un commencement un élément intermédiaire et une fin, forcément, puisque "déterminer" c'est une action double dans le moment du Présent pour A-Boutir à un futur. Tout "Terme" est un Futur Antérieur ou un Passé Antérieur qui dé-bute et vient du But conçu et accompli par Alter-Nativité co--laboratrice. Le Présent d'actualisation est un composé "d'Alpha ET d'Oméga".
L'homme ne peut SE DE-PARTIR en quoi que ce soit de cette... Alter-Native de la pré-conception pour être ou pour faire.
Quel Zig-Zag ! Le courant électrique ne fait pas autre chose que ce va-et-vient pour... être efficace, pour être "Alter-NATIF" instantanément.
Pour avancer il faut... "Tuer le Temps" ! En le per-cevant, en le TRA-Versant, en le trans-perçant... Il faut "passer le Temps" pour être, "faire son Temps" c'est l'emplir d'éternité. C'est "le propre du Temps " que d'être le "Relatif" de l'homme...
Pour "échapper au Temps", il faut "vivre au Présent" dans le Départ-Arrivée. Mais le présent, tu l'as compris est fait du perpétuel croisement de: DE-Venir = du futur qui vient vers soi. Et on ne pro-jette rien au moment présent sans tenir compte des valeurs déjà passées et de celles à conception d'A-Venir. C'est pourquoi à chaque instant l'homme meurt pour renaître, pour re-susciter sans cesse, lui et tout par ces trois points = Passé-Présent-Futur, et, c'est son "trois pas", son "trépas" perpétuel. Tu vois que la Mort est une incessante activité de Résurrection... Et il ne peut le faire sans les "TER MES" des structures de la Vie ; Ter=3, MES=Matière Esprit Science, pris aux 3 points du mouvement croisé que je viens de te décrire et en les "Mariant", car ces Trois éléments: indissociables, doivent être reliés par l'objectivation de l'Amour intéressant le Bien Etre de l'Humanité.
Regarde le mot TERMINE et fait de la Sémantique avec, tout y est. Fais bien attention, je répète : le DE-TERMINE est déjà EX-TERMINE.
L'ensemble est donc PRE-DE-TERMINE ! Tout ce qui est PRE=39 (l'avant) est forcément de DIEU=39 et à travers (PER) tout. Tout ce qui est PER (passage) aussi, racine très particulière et que tu trouves dans le Carré Sator entre l'Alpha et l'Oméga. O---PER---A etc... Médite bien ça. Ce que je te dis là est une Grande Clef... Je te donne la PER-"Mission" de te ballader entre les deux bouts de l'Oméga à l'Alpha !! N'hésite pas à PER-Sécuter le Verbe et à "le mettre en Croix", à le découper mais avec beaucoup d'Amour. Ne fais pas comme les malins et les puissants qui...le clouent à jamais...
Bref, il y a de quoi dire. Mais, fais ton pain... Je te dirai seulement que le mot TEMPS vient de TEMPUS en latin et signifie Saison. En sanscrit : tapas, tapasas "la saison chaude", en effet la racine TAP signifie brûler, chauffer. Or le mot Saison dans ses diverses formes linguistiques se réfère au "statio" latin : arrêt, séjour, point fixe. Mais le latin "stare" vient lui-même de SATIO=SEMER, action de semer. Satio--Satum--Serere : Semer.
Vois le SATOR, maître du Temps (SATOR=73=TEMPS), Saturne Cronos qui détermine les durées et les "SENS" du Temps, des Temps du Verbe aussi par LA LANGUE=73 (Passé, Présent, futur, conditionnel,...Infinitif...). SAT-AN est SATisfait de rien et de tout ! Le Temps (AN) en réalité est Statio, en stationnement à l'Infini...Présent.
Mais c'est l'homme, le Soleil et les planètes qui se meuvent et SE CON-Juguent dedans. L'Homme c'est : "le temps mouvement" dans le Temple immobile du Temps. Etre, c'est être en mouvement, l'arrêt c'est la mort. EMS comme par hasard est le verbe auxiliaire en allemand. "Temple", comme par hasard, vient de templum, et signifie proprement : le lien du feu ; venant aussi de la racine sanscrite TAP, comme Temps ! Le grec Temenos, pour temple, vient de temnein : couper. Que faut-il y "couper" ?! cherche. Mais TEMENOS possède EMS aussi, or EMS en vieux français signifiait le TEMPS, devenu TEMS. L'hiver s'est dit HYEMS, le temps des eaux.
Mais ces 3 lettres EMS ont trop d'infinies répercussions pour m'y étendre aujourd'hui.
Vois seulement que le Temps doit représenter à l'homme un EN-SEM-BLE de Tout ce qui est RA-SEM-BLE dans le Mouvement de la Création. Mouvement perpétuel... SEM-PITER-NEL ! Mais tout est MESMES choses là-dedans en auto-EL-L'AB-Oration. Le Temps est le L'AB-Oratoire du Verbe de Vie. Et forcément tout se con-jugue à...tous les temps par la Parole et dans l'Histoire des Hommes. Et tout S'IN-SPIRE de l'EX-SPIRE, tout est cyclique, "en-cycle-opédie" !
C'est ainsi que "de Temps en Temps" d'un Temps à l'autre, l'homme se nourrit de ses Saisons et aussi de l'Envoyé du Temps, de Celui qui le domine, Dominus : le Seigneur du Temps : l'Alpha-Oméga ! La fin des Temps fait le noeud de tous, elle les croise. Ce Noeud cyclique, c'est le Nouel, le Noël qui noue la fin des ténèbres au lever de la Lumière. C'est Lui le "Premier et le Dernier", l'A et O, puisqu'il est l'éternel "PRESENT", le moment et la présence d'un bout comme de l'autre PRESENT (39)=PRE-(S)-ENT(=39), mot qui forme le fameux SERPENT qui s'insinue par tout, et dont la tête mord la queue signifiant la fin dans le Commencement.
Tout est fait pour "PRESENTir" la pérennité de la Vie et former son TEMPérament à la Température normale de 37° du MOI (=37) divin, le con-TEMPORAIN permanent de tous les hommes. Ah, s'ils savaient partir toujours "à Temps" et "à contre-Temps" à la fois, ils verraient plus clair ! Ils ont tous la fièvre (39°=DIEU) parce qu'ils veulent être des dieux avant d'être d'AB-ORD des hommes Ordonnés dans le Verbe de leur Père. Le Larousse donne cette phonétique : L'ABECEDE=37. Qui va "Cédé", Dieu ou l'homme ? Pardonne-moi cette lettre apparemment décousue, mais c'est peut-être pour que tu fasses ton apprend-Tissage, ou que ma mâle adresse te permettre de ne pas perdre ton TEMPS.
Au revoir, Michel, bon courage et merci de ton attention.
André