Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

La religion cosmique des mages Perses - Encyclopédie théologique de l'Abbé Migne

MAGES, ministres de la religion chez les anciens Perses.

Ils jouissaient d'une grande considération, et se voyaient également recherchés des grands et du peuple. On leur confiait l'éducation des princes; et même aucun roi n'était couronné, dit Suidas, qu'il n'eût subi une espèce d'examen par devant les Mages. Darius, fils d'Hystaspe, crut s'honorer beaucoup en faisant graver sur son tombeau qu'il avait été parfaitement instruit dans toutes leurs connaissances. Par rapport au culte de la Divinité, ils ne voulaient ni temples, ni autels, disant qu'on diminue la majesté de Dieu, de celui qui remplit tout par sa présence et par ses bienfaits, en le renfermant, pour ainsi dire, dans des murailles.

Aussi, quand les Perses voulaient satisfaire aux devoirs de la religion, ils se retiraient sur les montagnes les plus élevées, et là ils se prosternaient devant Jupiter, c'est-à-dire devant le ciel même, qu'ils croyaient tout pénétré de la divinité ; là, ils faisaient leurs différents sacrifices. Les mages croyaient à une espèce de métempsycose astronomique, toute différente de celle de Pythagore. Ils s'imaginaient que les âmes après la mort, étaient contraintes de passer par sept portes, ce qui durait plusieurs millions d'années, avant d'arriver au soleil, qui est le ciel empyrée ou le séjour des bienheureux.

[...]

Comme rien n'était plus mystérieux que cette métempsycose, les mages la représentaient sous l'emblème d'une échelle très-haute, et divisée en sept passages consécutifs, dont chacun avait sa marque, sa couleur particulière ; et c'est ce qu'ils appelaient la grande révolution des corps célestes et terrestres, l'entier achèvement de la nature.