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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Eléments appuyant la thèse des origines celtiques de Jésus - ?

L'école germanique raciste est représentée par H. S. Chamberlain, auteur de la Genèse du XIXème siècle, ouvrage écrit « à la gloire de la race aryenne » par l'élève du comte de Gobineau outre-Rhin. L'auteur essaie de prouver dans son ouvrage que Jésus étant Galiléen n'était pas Juif car les Galiléens, convertis de force au judaïsme par les Hébreux, étaient de souche « aryenne ». Ces arguments ont bien entendu été repris par le nazi Rosenberg dans Le mythe du XXème siècle sans que cependant les racistes allemands aient le monopole de cette théorie, soutenue il y a quelque quarante ans par Paul Le Cour, fondateur de la Société « Atlantis » en France. Pour celui-ci, « les généalogies de Jésus apparaissent comme des interpolations destinées à annexer Jésus au judaïsme. En fait, Jésus était Galiléen. Or, à cette époque la Palestine était divisée en trois provinces : la Galilée, la Samarie et la Judée.

« Sur les douze tribus d'Israël, dix étaient dispersées ; les deux autres (dont celle de Juda), étant à Jérusalem. Il n'y avait donc pas d'Israélites en Galilée. Les Juifs déclaraient d'ailleurs que les Galiléens étaient des étrangers et que rien de bon n'était venu de cette province où aucun prophète n'était jamais né. Qu'étaient donc les Galiléens?

Ne peut-on supposer que le nom de Galilée indique qu'il s'agit d'une des colonies des Celtes gaëls ? Cette théorie a été soutenue par un juriste belge, M. Edmond Picard, lequel, dans une étude sur « la Bible et le Coran » parue en 1892, estime que Jésus était de race aryenne.

« Le lieu où est né Jésus, dit M. Picard, importe peu, car le lieu où l'on naît n'a que des rapports fragiles avec la race dont on sort. Or, Jésus est le contraire d'un sémite ; d'un bout à l'autre de sa vie, il a protesté contre les tendances juives, et c'est précisément en raison de cette prédication qu'il fut traité de révolutionnaire et mis à mort. On lui a toujours attribué le type aryen : barbe blonde, cheveux châtains, yeux bleus, nez droit, visage ovale, et non le teint bistré (1), les cheveux noirs, la proéminence nasale courbe, les lèvres épaisses qui caractérisent les fils de Jacob, du moins en général (2). »

[...] Restant quelques années dans un couvent essénien, Jésus, avant de revenir sur les bords du lac de Tibériade, se serait encore rendu - c'est la thèse de Papus notamment et de H. P. Blavatsky - en Egypte pour y recevoir l'initiation à l'hermétisme et aux mystères des Temples.

Une autre supposition, plus audacieuse encore, veut que Jésus, voyageant au-delà des mers, ait abordé en Gaule sur un navire phénicien pour y être initié à l'ésotérisme druidique. Cette hypothèse n'aurait quelque chance d'être vraisemblable que si Jésus était un Gaël (Galilée) et donc un celte que les druides pouvaient reconnaître comme un des leurs. A l'issue de plusieurs années d'étude, le jeune homme serait revenu en Palestine pour y commencer sa prédication.

Enfin, certains occultistes épris d'orientalisme sont allés beaucoup plus loin en supposant que Jésus s'était enfoncé vers l'Orient, à la recherche de la Sagesse Eternelle. Traversant la Perse et l'Inde, Jésus serait arrivé finalement, comme Apollonius de Tyane, dans un monastère de l'Himalaya où, reconnu comme le futur Bouddha, il aurait reçu la consécration suprême du Roi du Monde siégeant en son royaume d'Agartha. La mystique allemande du XIXème siècle, Anne-Catherine Emmerich, au cours d'une de ses visions, eut la révélation de ce « voyage » du Sauveur et de son séjour dans un couvent du Thibet.


1. Dans cet ordre d'idées, il faut faire mention du « Saint Suaire » de Turin (Italie). L'analyse de ce tissu de lin, sur lequel est imprimé par le sang et la sueur le visage présumé de Jésus mort, a été faite par le Pr. Ferri. Elle a révélé par radiographie et photographie aux infrarouges que « l'homme du Saint Suaire » n'était pas de type sémite mais dolicocéphale, de taille élevée (au moins 1,85 m) et de traits nettement européens.

2. Paul Le Cour : Hellénisme et Christianisme (Dervy-Paris, 1951, p. 32 et 33).

 

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Cette thèse, traitée par Chamberlain, dans l'ouvrage La Genèse du XIXè siècle, est encore traitée par le Comte de Lafont, dans Les aryas de Galilée, Hans Gunther, ou Wilhelm Herbt, dans Deutsche Christen.

La présence celte en Orient a aussi été démontrée par Laurence Talbot.

Gérard Lucotte, aurait démontré par le décryptage du de l'ADN du Suaire de Turin et de la Tunique d'Argenteuil, que Jésus était au contraire du "sang des vieux juifs".

Suaire qu'André Bouguénec considère comme un faux vrai, créé pour provoquer l'homme.