Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

La décadence actuelle reproduit la décadence romaine - Dictionnaire d'archéologie sacrée, de l'Abbé Migne

LA DECADENCE LATINE ET LA DECADENCE MODERNE SONT ANALOGUES

Nous exposerons ici et très brièvement les caractères de l'architecture propre aux plus anciennes nations civilisées : nous envisagerons les monuments qui en ont été le produit uniquement au point de vue religieux. Mais avant de commencer cet exposé, nous donnerons quelques considérations sur les causes de la décadence de l'architecture romaine sous les premiers empereurs.

Si cela ne nous entraînait pas hors de notre sujet, nous montrerions par des détails historiques que l'art fut entraîné vers sa ruine par les mêmes circonstances civiles et politiques qui flétrirent cette fleur de sentiment, et détruisirent ce goût épuré pour les belles choses, qui semblent être le résultat de la paix et, nous pouvons le dire, surtout de la vertu.

Il parait constant que c'est dans l'intervalle du règne de Commode à celui de Constantin que commence la réunion des causes générales de la décadence de l'empire romain, dont celle des sciences, des lettres, des arts, fut la suite.

Comment alors aurait-on pu se livrer à leur culture ? Dans quelles contrées leurs monuments auraient-ils été exécutés avec le soin et le goût qu'ils exigent ? Certes, ce n'eût pas été à Rome. Avilis sous le despotisme, privés de leurs richesses par des proscriptions successives, ou livrés aux intrigues de cour, les sénateurs, les chefs des anciennes et illustres familles, en perdant le calme de l'esprit et le repos de l'âme, avaient perdu l'amour des arts ; ils ne s'en occupaient guère, et bien moins encore cette jeunesse dépravée, abandonnée à tous les vices, dont souvent elle trouvait sur le trône l'exemple et l'excuse.

En suivant la série des empereurs, que voyons-nous ? Des empereurs avilis dans le luxe et la débauche, ou des soldats de fortune, non moins vicieux que les autres. Sous de tels princes les beaux-arts ne pouvaient prospérer.

L'influence des nations barbares ne fut pas instantanée ; mais précisément parce qu'elle fut lente et insensible, elle n'en fut que plus puissante. Peu à peu les principes s'altèrent sous une action, pour ainsi dire, inappréciable, et dont les effets ne devinrent que plus apparents après de longues années. Les soldats que le bonheur de la guerre ou des causes plus ou moins extraordinaires portèrent sur le trône n'avaient pas le gout assez épuré, pour donner à la culture des belles-lettres et des beaux-arts une direction éclairée. Cependant tous voulaient par les monuments laisser un souvenir de leur fortune : leur puissance avait besoin d'être attestée à la postérité par quelque édifice de grande dimension. De là ces constructions de toute espèce dans lesquelles nous voyons apparaître successivement tous les signes de la décadence.

Les guerres de l'invasion des barbares précipitèrent rapidement les arts vers leur entière dégénérescence. Les conceptions du génie profond et méditatif de l'architecture, les savantes créations de la sculpture, et celles de la peinture plus séduisantes encore, fleurs légères d'imagination et de sentiment, inventions sublimes, dont les éléments sont d'un genre et, si j'ose le dire, d'un tempérament plus délicat que ceux des sciences et des belles-lettres, s'altérèrent et périrent entre les mains d'étrangers de nations diverses, confondus avec les indigènes au sein de Rome et de l'Italie.

C'est donc, à ce qu'il paraît, dans le concours de toutes ces circonstances, au IVème siècle, qu'il faut en grande partie chercher les causes de la décadence des arts chez les Romains, au lieu d'attribuer uniquement et directement celle-ci à la translation que fit Constantin du siège de l'empire dans une nouvelle capitale.