Académie métaphysique

 

Paroles

 

Accueil > André Bouguénec > Etudes, résumés, analyses (Xeon) > Arnaud Mussy / Sa Révolution

Tous les thèmes

 

 

« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Le "choix" chez Arnaud Mussy - Xeon

Elire = Choisir

Lire et élire ont même base de "cueillir" : leg, donc choisir.

Lecteur signifie alors : celui qui choisit ses textes.

L'antonyme de "lire" est ignorer.

Elire : réfection du lat. class. eligere « choisir » d'apr. legere (lire*)
eslire « nommer à une fonction (par voie de suffrages)
Retenir (une chose) parmi d'autres, au terme d'un choix fondé sur une préférence.
Choisir (quelqu'un) par voie de suffrages (soit à titre de représentant, soit pour lui conférer un titre, un honneur, soit pour l'appeler à siéger dans une assemblée).

Lire :
Deviner les événements à partir de signes.


Lire (choisir un texte) c'est l'élire.

 

Esprit = Choix d'un texte

1684 « choix de textes d'un auteur »

Esprit = choix (dans Lucifer : Esprit du bien et esprit du mal, pour susciter des choix. "Tout est dans Lucifer".)

Péché contre l'Esprit = péché contre la liberté de choix ?

Disposition psychique dominante d'une personne ou d'un groupe, déterminant le choix d'une attitude et l'orientation de l'action.

Donc : intention.

Un procès d'intention c'est un procès où l'erreur, la faute, la maladresse, sont définis comme des "choix" propres à la personne mise alors en accusation. On la dit "responsable" de son erreur. Ce qui n'est alors plus vraiment uen erreur.

Le péché d'intention est alors le péché contre l'Esprit dégradé au niveau humain, mis en place par l'homme jugeant le coeur et l'âme de l'homme, de son prochain. 

Si le procès révolutionnaire crée la colère du peuple contre ses dirigeants, c'est parce qu'on présente la faute du Roi à déchoir, comme une erreur contre un "savoir". Le roi "sait" mais ne "fait" pas, dit-on au peuple enragé. Il sait puisque le réel est simple, mais qu'il a mis lui-même en place une structure d'illusion, complexe, dans le seul but de prendre et conserver le pouvoir. 

Pour le Révolutionnaire, l'intelligence et l'étude de la complexité du réel, sont un "péché contre l'Esprit", tel qu'il se le définit après la révolution copernicienne. Quand les "intellectuels", disent, à cette époque : le réel est simple et accessible par des lois claires, puis ajoutent : appliquons ces lois à la politique, ils préparent déjà le ferment de la révolte contre la complexité.

 

L'inquisition combat l'hérésie. Elle est comme le savant qui combat le complexe avec des lois simples et bêtes, des chiffres. 

Le mot "hérésie" signifie aussi "choix". L'inquisition chasse l'hérésie, les possibilités de choix. 

 

 

 

Choisir = Aimer

Lucifer est "celui qui donne le choix à l'homme".

Lucifer, nous dit Arnaud Mussy est celui qui tord le texte, pour amener à un test : qui va choisir le texte chiffré, mathématisé, et donc : "y'a rien à faire". Mais ce sont les textes de la "Bible" : c'est-à-dire du message de la loi, de l'amour. Pour un choix à faire. 

 


Hypothèse : amour = choix, vote.
"suivre l'amour", c'est "suivre le vote" du peuple.
Si on ne "suit pas le vote", on est rejeté, "fou".

Satornet :

"Enfin, parce que le Verbe, amorce de toute création, est - avec l'Amour - la première et la plus noble "empreinte" de Dieu."
Le "vote" est en effet sa première empreinte écrite. "Noble" donc politique. Elle fait acquérir un titre. C'est un titre donné par engagement de celui qui vote, et qui après, est esclave de son vote devant la communauté, l'unanimité.

A fortiori si le "vote" est prononcé pour la "fraternité"...



Autre cittation, faisant le lien entre "amour" et "royauté" cette fois.

"La deuxième citation est extraite de "Proverbes XXV-2". Elle évoque ce jeu divin proposé aux hommes afin qu'ils retrouvent leurs lettres de noblesse... plus que jamais accessibles, par l'amour, la curiosité et la ténacité :
« La gloire de Dieu, c'est de cacher les choses ; la gloire des rois, c'est de sonder les choses. »
 
La troisième est extraite du Zohar à 1-118a. Elle dévoile très clairement les moyens qui seront mis à la portée de tous pour reconnaître l'arbre à ses fruits"

En politique, on "vote", on "choisit" pour un représentant qui nous propose (puis impose) les conséquences de notre vote. Nous sommes alors "responsables" du résultat de l'élection. "On a les gouvernants qu'on mérite". Une fois le vote terminé, nous sommes esclaves des mots et des équivoques qui lui ont permis d'accéder au pouvoir.

 

 

Choisir | Concevoir

il faut aimer sans comprendre.
il faut choisir avant de comprendre.
Meme si on te dis que tu as compris pour te flatter et te situer.

donc ne pas choisir, c'est dire : pas de pression. Pas maintenant, je veux d'abord comprendre.

alors choisir est bien l'antonyme d'attendre, et donc de se former un concept de la chose, avant de décider.
Et le concept c'est l'intelligence,; donc c'est comprendre réellement.