Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Forme-essence-qualité / Matière-substance-quantité - René Guénon

La distinction forme (eidos) et matière (ulé) en grec, est la même que celle qui distingue essence et substance latines. Dire que tout être est un composé de forme et de matière, c'est dire que son existence procède à la fois de l'essence (principe actif) et de la substance (principe passif). 

C'est encore la même distinction qu'entre acte et puissance chez Aristote. L'acte est ce par quoi la chose participe à l'essence et la puissance ce par quoi elle participe de la substance.

Acte pur et puissance pure ne se trouvent nulle part dans la manifestation, car ils sont l'équivalent de l'essence et de la substance universelle.

Conformément aux conditions qui définissent ce monde, ces deux principes y apparaissent respectivement dans les aspects de la qualité et de la quantité.

L'essence est la synthèse principielle de tous les attributs d'un être. C'est ce qui fait qu'il est ce qu'il est. Or attribut et qualité sont synonymes.

Aristote range la qualité et la quantité dans ces catégories. Elles se rapportent aux manifestations du monde. En ce qui concerne Dieu par contre, la quantité ne saurait lui être appliquée.

L'eidos, qu'Aristote appelle "forme", a aussi servi à désigner l'espèce. Or celle-ci désigne bien l'essence commune à une multitude indéfinie d'individus. Cette nature est d'ordre qualitatif puisqu'innombrable. Elle est donc indivisible et toute entière en chacun des individus qui appartiennent à cette espèce. Elle n'est donc pas affectée par le nombre de ceux-ci, ni peu susceptible de "plus" ou de "moins".

Cette eidos est également l'idée de Platon, "archétype" ou principes essentiels des choses, qui est le côté qualitatif de la manifestation. Or ces idées dérivent elles-mêmes des nombres pythagoriciens, qui sont donc bien qualitatifs et se rapportent à l'essence, tandis que les nombres quantitatifs se rapportent à la substance.