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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Un 'vendeur' de 'subprimes' s'exprime sur ce produit - Le Parisien

Le Français Fabrice Tourre, ex-courtier de la banque américaine Goldman Sachs, a été jugé coupable de fraude boursière jeudi à New York lors de son procès face au gouvernement américain, l'un des plus en vue depuis la crise financière.


« Fab le fabuleux », comme il se surnomme, a été jugé « responsable » dans six chefs d'inculpation sur sept, au bout de près de deux jours de délibérations et près de trois semaines de procès. La peine reste à décider. L'ex-courtier risque une forte amende et la restitution des gains mal acquis, assortis d'une interdiction d'exercer des fonctions liées aux marchés.

Ce matheux qui était passé par Centrale, âgé aujourd'hui de 34 ans, était accusé notamment de fraude boursière, gains illicites, négligence, tromperie intentionnelle, ou encore d'avoir aidé son ex-employeur Goldman Sachs à commettre des infractions. Le régulateur boursier américain (SEC) avait porté plainte contre M. Tourre et Goldman en mai 2010, les accusant d'avoir trompé des investisseurs lors de la vente de produits financiers complexes adossés à des prêts hypothécaires risqués (subprime).


Le Français voulait « laver son nom »

Goldman Sachs a versé 550 millions de dollars il y a trois ans pour mettre fin aux poursuites de la SEC, sans reconnaître sa culpabilité. Elle avait choisi l'option d'un accord amiable coûteux pour s'épargner de longs mois de mauvaise presse et une éventuelle condamnation. Le Français a lui fini par aller au procès. Ses avocats affirmaient qu'il avait « refusé de s'agenouiller devant une puissante organisation gouvernementale » et voulait « laver son nom ». Leurs arguments n'ont pas convaincu les neufs jurés. Fabrice Tourre, qui a quitté le tribunal sans s'exprimer devant les journalistes, pourrait faire appel. Ses avocats n'ont pas non plus fait de commentaire.

« Nous sommes heureux du verdict du jury qui a jugé M. Tourre coupable de fraude. Nous allons continuer à vigoureusement chercher à rendre responsable et à amener devant la justice si nécessaire ceux qui ont commis des fraudes à Wall Street », a réagi pour sa part la SEC, vertement critiquée pour avoir été incapable d'empêcher la crise et de faire condamner des responsables de la crise.


Ce sont ses courriels qui lui auraient fait le plus de tort

Pour Anthony Sabino, avocat et professeur de droit à l'Université Peter Tobin College of Business, ce sont les courriels de FabriceTourre qui lui ont fait le plus de tort : beaucoup étaient personnels et destinés à sa petite amie mais il s'y décrivait comme « Fab' le fabuleux », vendant des « monstruosités » à des investisseurs qui « ne vont pas faire de vieux os ».

La SEC lui reprochait en particulier d'avoir dissimulé le rôle de l'investisseur John Paulson, qui pariait sur l'effondrement du marché résidentiel américain, dans la conception d'un produit financier adossé à des crédits « subprime », l'Abacus, en 2007, peu avant la crise. « Un pur produit de masturbation intellectuelle », confiait-il à sa compagne. John Paulson a pris une part active, par l'intermédiaire de Goldman, dans la sélection des crédits en question et ce rôle a été selon la SEC caché à un intermédiaire qui était cité comme chargé de former le portefeuille d'actifs final, ACA, et de les vendre à des investisseurs.


Tourre n'a fait que « respecter les normes de l'époque »

Ces derniers, les banques néerlandaise ABN-Amro et allemande IKB, ont perdu des centaines de millions de dollars tandis que Paulson engrangeait un milliard. Les avocats de la SEC se sont employés à dépeindre M. Tourre comme un courtier expérimenté qui a « choisi » de mentir par appât du gain. « C'était une transaction à 1 milliard de dollars pour nourrir l'avidité de Wall Street », a lancé l'avocat de la SEC, Matthew Martens, aux jurés.

Les avocats de « Fab » ont tenté à leur tour de le dépeindre comme un subordonné alors âgé de seulement 28 ans qui n'avait fait que « respecter les normes de l'époque », tout en jugeant « ridicule » de dire qu'ACA ou les acheteurs de l'Abacus ne connaissaient pas la position de John Paulson sur les subprime, alors qu'elle faisait les gros titres de la presse financière à l'époque.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/goldman-sachs-fabrice-tourre-juge-coupable-de-fraude-boursiere-01-08-2013-3024057.php