Bulle financière : L'investisseur est conduit à spéculer sur l'avenir. Cette conduite garde toujours quelque chose de subjectif, ce qui a pour conséquence une possible prévision auto-réalisatrice : les individus vont acheter des titres pensant qu'ils vont monter, ce qui les fait monter. Il existe un postulat que le marché financier soit en fait irrationnel.
Keynes comparait ce phénomène à un concours de beauté en lequel on ne vote pas pour la beauté réelle de la fille, mais en fonction du nombre de vote que l'on pense qu'elle va recevoir. L'investisseur peut même arriver à se désintéresser des fondements réels de la valeur de l'entreprise, et anticiper la façon dont le marché valorisera le produit financier.
Pire : Les "contrats à terme" sont des options sur des produits financiers. On va donc encore plus loin dans la spéculation. Ce sont les produits financiers qui s'échangent le plus dans le monde. Il y a des protections pour les risques de défaut de paiement. Les options, future ou forward, sont des contrats à terme sous forme d'assurances contre les défauts de paiement ou les baisses du marché.
Les manipulations du marché consistent, pour un spéculateur, a créer lui-même les conditions d'une hausse des prix (guerre, pénurie artificielle ! ), après avoir acquis les actions à bas prix, grâce à des moyens financiers puissants. Il peut aussi spéculer à la baisse (ventes massives, rumeurs ! ), quand il cherche à acheter à bas prix.
Certains instruments financiers, tels que les contrats à terme (= à crédit), ou les "options", permettent de spéculer sur de gros montants avec une faible somme d'argent de départ, et également de vendre des biens dont on ne dispose pas encore, et qu'il faudra donc racheter avant de devoir les fournir, ou inversement, d'acheter à l'avance des biens dont on ne souhaite pas disposer, et qu'il faudra donc revendre.
Le second marché le plus actif dans le monde sont les "swaps" (échanges) de taux d'intérêt. Ce sont des échanges de taux d'intérêt variable contre des intérêts à taux fixes.
Il y a aussi les "swaps de change", qui échangent les intérêts et la valeur à l'échéance d'un prêt ou dépôt dans une devise contre sa valeur dans une autre devise. Les "dérivés de crédit" sont inspirés des swaps. Principalement : le CDS (Credit Default Swaps). Contrat de vente contre le risque de crédit. Ce sont des assurances dont le prix est proportionné au risque.
Il y a aussi les options sur les swaps.
Olivier Delamarche, associé d'une société d'investissement, a déclaré sur BFM TV : "Un économiste, ça ne sert à rien. Ça sert à vous dire ce qui s'est passé l'année dernière". Une manière de pointer du doigt l'incompétence de nos "élites" économiques, incapables de prévoir la crise, de la comprendre, et à fortiori, de la résoudre.
Giscard a lancé en novembre 2011 sur Canal Plus que l'Europe était aux mains des banques américaines.
Des économises affirment que le jeu entre les banques, les agences de notation et les Etats est limpide : il n'a d'autre fin que de faire payer les peuples.