Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Le "Mystère des cathédrales", anti-clérical en Diable - André Bouguénec

Le Mystère des cathédrales de Fulcanelli. Quelle salade ! Et pourquoi ne pas parler en clair, quand on sait, car les "perles aux pourceaux" ne sont pas à donner à ceux qui ne s'intéressent pas, qui ont d'autres nourritures "charnelles", mais il ne faut jamais cacher la lumière quand on peut la dire. "Ce que je vous souffle à l'oreille, criez-le sur les toits", alors... Fulcanelli a, en dehors de sa cabale phonétique, mal présentée, mais bonne en tant que révélation clé, a donc, dans cet ouvrage, sous le jour de l'interprétation alchimique lapidaire des cathédrales, transmis un sacré message violent, tout simplement des Templiers assassinés par l'Eglise et le Roi.

Les compagnons de Jacques de Molay, insinués, cachés, parmi les assassins du clergé, devinrent les constructeurs de Temples, qui furent les leurs, plus qu'à l'Eglise, car ils y ont non seulement incrusté leur science, mais leurs insultes et leur vengeance séculaire transmise. Et les jeux-de-mots-laids, de Molay, furent l'arme de leur art-got, ce que Fulcanelli n'a pas compris.

Lisez, relisez les allusions sur le noir de corbeau (CROA !!). Crois, dit l'inquisiteur ou crève sur le bûcher ou dans l'enfer !!... Et voilà ce qu'il fallait entendre : "la tête de corbeau", crie ce CROA, la couleur, la robe... corbeaux, habitants de tous les clochers. 

Les gargouilles et les diables leur tirent la langue. Et Fulcanelli n'a pas vu ces signes évidents par centaines, clef de la cabale.

"Tirer la langue" derrière l'insulte à l'Eglise, c'est aussi étirer la langue parlée et écrite. Ce n'est pas par hasard que Dieu nous a fait appeler les textes sacrés "les écritures" et la "parole". Voir et entendre pour étirer de toutes les façons les significations cabalines des mots et des idées.

Relisez-le sous cet angle, vous verrez ; car là aussi, Dieu lui a tenu la main, puisqu'il n'a pas tout vu, il fallait néanmoins que certaines choses soient dites.

Si c'est l'édition littéraire de 1957 que vous avez, alors lisez les insultes séculaires sous le voile alchimique pages 78 à 79 : poule noire, dragon noir... Et la clef est page 80 à 81. Quand il y fait des citations sur le vêtement blanc des purs, des Cathares !! Alors, c'est clair, non ? L'alchimie est parfaitement secondaire dans cet ouvrage. Il est anticlérical en Diable, et mettez-vous à la place des rescapés des Templiers de l'époque !!! La maçonnerie est toute teintée de cette vengeance des "Fils de la veuve".