Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

L'Iliade ou le poème de la force, Simone Weil - Xeon

La philosophe étudie et commente l'approche hellénique des concepts de force et de faiblesse. Croyant au destin, à la volonté implacable des dieux, les grecs savaient accepter à la fois le bon et le mauvais sort. Ce qui explique qu'ils respectaient leurs ennemis, tout en ne méprisant ni le faible, le vaincu, ni le fort. Il y avait donc un respect mutuel des capacités, des grandeurs et des faiblesses des hommes.

Pour Simone Weil, les grecs n'ont jamais été égalés sur ce point. Les romains et les hébreux au contraire méprisaient leurs ennemis, soit en les envoyant aux jeux du cirque, soit dans le regard, car pour les seconds, la faiblesse humaine était le signe d'une défaveur, d'une punition divine, et méritait le mépris. Les vaincus ne pouvaient, pour eux, qu'être en horreur à Dieu, et la cruauté était alors permise voire indispensable.