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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Création des éons androgynes (éon androgyne = 137) - André Bouguénec

- Matthieu lui dit : “ Seigneur, Sauveur, comment l'Homme a-t-il été manifesté ? ”

- Le Sauveur parfait dit : “ Je veux que vous sachiez que celui qui fut manifesté avant le tout, dans l'illimité, est le Père autoconstitué, autocréé, possédant la plénitude de la lumière rayonnante, étant indicible, ayant conçu, dès le principe, que sa forme devait devenir une grande puissance. Aussitôt, le principe de cette lumière, se manifesta comme Homme immortel, androgyne, de façon à ce que, par cet Homme immortel, ils (=les hommes) puissent atteindre leur salut et être désenivrés de l'oubli, grâce à l'interprète qui fut envoyé, lequel est avec vous, jusqu'au terme de la pauvreté des voleurs. Sa conjointe est la sublime Sagesse, assignée dès l'origine, en lui, (= l'Homme) en vue d'une syzygie, grâce au Père autogénéré.

- Page 208 - paragraphe 14 : L'Eglise des Saints (III 103, 22 - 105, 3)

- Alors, Barthélémi lui dit : “ Comment furent-ils nommés, dans l'Evangile, l'Homme et le Fils de l'Homme ? Ce fils donc, duquel d'entre eux l'est-il ? ”

- Le Saint lui dit : “ Je veux que vous sachiez que l'Homme primordial est appelé géniteur, intellect, qui possède en lui-même sa plénitude. Celui-ci pensa, avec la sublime Sagesse, sa conjointe, il manifesta son fils premier-né, androgyne. Son nom masculin est appelé : Fils Premier-né de Dieu ; son nom féminin est : Sagesse Première-née, mère du tout. Quelques-uns l'appellent : Amour. Et c'est lui, le Premier engendré que l'on appelle : Christ. Puisqu'il détient l'autorité de par son Père, il créa pour lui, une multitude d'anges innombrables pour (son) service, à partir de l'Esprit et de la lumière.”

- Page 209 - paragraphe 16 : Sauveur et Pistis Sophia (III 106, 9 - 106, 24)

- A nouveau, ses disciples dirent : “ Explique-nous clairement comment, à partir de ces invisibles, ils sont descendus de cet immortel, vers le monde où l'on meurt ? ” (Voyez "Couple et Alchimie" sur la chute des Anges, comme "mortels" sur la Terre. - A. B.)
- Le Sauveur parfait dit : “ Le Fils de l'Homme s'accorde avec la Sagesse, sa conjointe, il manifesta une grande lumière androgyne. Son nom masculin est appelé : Sauveur-Géniteur de toutes choses, son nom féminin est : la Sagesse totalement Génitrice. Quelques-uns l'appellent : Pistis (Foi).”

- Voici un autre ouvrage que je vous conseille, plus facile à lire, car l'auteur commente largement les traductions qu'il fit lui-même, de ces manuscrits tracés sur papyrus. Ces écrits, en langue copte, furent découverts à Nag Hammadi, ils sont actuellement au musée du Caire : "Les livres des gnostiques d'Egypte", de Jean Doresse - 282 pages - Editions du Rocher, 1984. L'auteur est Maître de Recherche honoraire au C.N.R.S. C'est en Haute Egypte, en 1945, que des paysans découvrirent ce trésor fabuleux, caché dans une simple jarre. Ces manuscrits, pourvus de leur reliure de cuir, forment une véritable bibliothèque. Ce sont les écrits secrets des "gnostiques", ces chrétiens jugés aujourd'hui dissidents, alors qu'ils se situent aux origines mêmes du christianisme, où se mêlent influences égyptiennes, iraniennes et juives.


    Il est évident que ces ouvrages remettent en question, la Genèse biblique, dont la concision a laissé quantité d'interrogations en suspens. Ce qu'il faut considérer, c'est qu'à l'époque christique, une manne d'inspirations célestes, fit irruption en des esprits quêteurs et qui compensait, de l'enseignement de Jésus, le développement urgent de la notion d'Amour, de fraternité et d'entente entre les peuples.

Ces esprits, bien sûr, étaient d'autant plus réceptifs, qu'ils détenaient, comme les Esséniens, des bribes initiatiques traditionnelles ; et l'Egypte n'en manquait pas. A notre époque où l'esprit d'étude et de recherches scientifiques est suscité, ne vous étonnez pas, devant les carences initiatiques Romaines, que d'anciens secrets émergent, "comme par hasard", pour enchaîner la Quête an-cienne à une nouvelle étude des mystères divins. D'ailleurs Jésus n'avait-il pas annoncé que l'Esprit de Vérité serait envoyé : “ Quand lui, l'Esprit de Vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité... ” Lisez donc le contexte en : Jean 16, versets 5 à 15. Oui, mais avant sa venue, au dernier avènement, il est d'abord lancé, aux hommes, des "ondes", préfaçant le Verseau, ondes de curiosité, en tous les esprits. Oh, il y a de tout, en ces curieux d'aujourd'hui, mais ceux qui se sont toujours posés les bonnes questions sur les mystères de l'Homme et de Dieu, commencent à percevoir, une autre dimension à la Vie, que celle des banalités hasardeuses ou des seuls principes de foi en religion.

Voici quelques extraits du livre de Jean Doresse, c'est peu, mais c'est surtout pour susciter la curiosité de lecteurs inquiets, et les nombreuses ques-tions qui en découleront et auxquelles ils trouveront les réponses dans mon premier ouvrage cité.

- Page 38 : “ Au commencement, dans l'abîme infini, il y aurait eu une Lumière bienheureuse, incorruptible (allusion à l'immaculée conception - A.B.) et infinie : Le Père de tout, le Premier Homme. Sa pensée procéda de lui et devint le Fils de l'Homme. Puis, au dessous d'eux, surgit un principe féminin : l'Esprit-Saint, la Première Femme, la Mère des Vivants. Tout en bas, face à ces entités, c'étaient les éléments du chaos et de l'abîme : l'eau et les ténèbres, au-dessus desquels, l'Esprit féminin était porté. Des trois premières puissances su-périeures fut engendré le Christ qui, avec celles-ci, acheva de constituer l'Eon incorruptible, nommé "Eglise".”

- Ne vous y trompez pas, le mot église, de ekklesia, signifie : Rassemblement de l'Assemblée des Hommes, "doués de la même parole", de la même Voix. Cet Eon incorruptible était la vision et le programme de cette Eglise du Futur, universelle. Ekklesia est formé de la préposition Ek, et de Kalein, signifiant : convoquer par appel de la voix, avec la voix, et signifiant aussi : "parmi, entre". Ek Kalein ou Ek Klesia exprime donc : "convoquer parmi", sous entendu : "ceux qui écoutent la Voix" (de Dieu). Le mot Kalein détient, en effet, la Grande Clef de l'Eglise Universelle... de la Planète. D'où, la préface symbolique de "l'Eglise Catholique Universelle et Romaine". Le mot catholique doit être pris dans son sens propre de Katholicos : "universel". Or l'univers ce n'est ni Rome, ni la planète, c'est l'Ensemble de Tout ce qui fut conçu en projet immaculé, cosmique, par la Mater Matrice Suprême. C'est l'Assemblée de tous les êtres, dans l'Uni-Vers-Elle, qui formeront Son Eglise ; pour l'instant il est question de la Terre qui, au Verseau, sera le Temple de Dieu, “ la Terre Promise ” où Dieux et Dieu habiteront parmi les hommes, par l'Unification de La Parole, de la Voix de Dieu, en tous.

Considérez la nouvelle forme de EM-MA-NOUEL, EM et MA, sont EMMA féminin et MANUEL masculin. C'est le Mariage, le Nœud (Nouel) avec Dieu en un NO-EL permanent, par la Manifestation du Christ Androgyne qui a, en FIN, (“...je bâtirai Mon Eglise ”) bâti Son Eglise ! "Romaine" ? Rome, mot qui découle de la langue originelle signifiant l'Homme, le Romanichel en anagramme : AMOR niche Elle. Les cheminants terriens vont finir par "dé-ni-cher" l'Amour : amor, en Elle, cette Eglise promise à Pierre, symbolisant tous les hommes.

N'est-ce pas sur la Terre que l'Amour a fait son nid : nidicare ! Mais l'Humain a vraiment peu couvé cet Œuf de Pâques, Pâques vient de l'hébreu "Paskha" : passage. Sa clef cabbalistique est Pesqua : Poisson. C'est le passage de l'Œuf du Monde, de la Terre, de l'ère des Poissons à l'Ere édénique du Verseau qui fera éclore cet Œuf. Et ce ne sera pas un ... Poisson d'Avril, mais le véritable "ICHTUS" : "poisson", en grec, dont les initiales dissimulent : Iesous Christos Théou Uios Sôter : Jésus Christ Fils de Dieu Sauveur. Le recoupement est dans la numération de SOTER =77= CHRIST. Je signale aux amoureux du Carré latin Sator, que le Sauveur, en SOTER,est formé dans le Carré.

Mais en se penchant sur la racine du mot ichtus, on découvre que ich si-gnifie aller, du verbe ichô : venir ; quant au suffixe thus, il provient du verbe thuo qui signifie : s'élancer impétueusement ! Une prophétie précise était dissi-mulée dans le sigle du Christ, car je vous le dis : le "Passage" vient vite et va s'élancer impétueusement, à travers trois jours de Ténèbres "éprouvants", dans la Lumière Promise de la Paix.

Suite des références de J. Doresse, page 75 : - “ Au sommet de cet univers est un Dieu inexprimable et infini : c'est à la fois une Lumière enfermée en elle-même et une puissance de laquelle toutes choses ont émané. Ce Dieu se développe alors en entités innombrables, et cet ensemble évoque un peu un Homme Primordial gigantesque, duquel les puissances du monde d'en haut se-raient ses membres. ”
 
- Page 219 : - “ Tout d'abord, l'Etre Primordial - bien qu'invisible et inconcevable - est longuement défini. Il ne participe point aux éons (qui n'existent pas encore) ; il n'a point de durée ; il existe dans le calme et repose dans le Silence. (Identique image à celle du livre de Dzyan). Sa propre image, il la contemple dans les ondes de la Lumière pure qui l'entoure. Par la pensée (l'ennoïa) de ce Père invisible, une première œuvre se manifeste : c'est le début de la formation du monde supérieur. Cette entité est la puissance parfaite "Barbélon" (sic), pensée et image du Père, qui se fait homme primordial et esprit virginal. Elle produit la première pensée de l'univers... création des éons androgynes. ”

- Bien sûr, ces formes d'enseignement ne sont pas habituelles en nos classiques religieux, mais à qui la faute ? Jésus disait : “ Les Pharisiens et les Scribes ont pris les clés de la Gnose : ils les ont cachées, ils ne sont pas entrés (dans leurs mystères) et ils n'ont point laissé faire ceux qui voulaient y entrer. ” Et il promit de donner ces clés à un autre peuple. Je désigne celui d'aujourd'hui : la FRANCE ! Ainsi, Rome a continuellement trahi sa mission et mis à l'index ceux qui offraient leurs recherches des sources du christianisme et des paroles secrètes de Jésus.