pourquoi ils s'intéressent à sourbieu

Sourbieu c'est M : La Matière.

analogie dieu / horloger


Les Lumières sont corollaires du rationalisme posant que la raison au sens de pensée calculante peut expliquer et organiser le réel, avant même toute observation ou application concrète.

C'est ce que Newton veut faire : prédire le mouvement des astres par le calcul. Il en tire sa philosophie naturelle : la science peut tout expliquer et rien de ce qui existe ne peut être expliqué par la science. On s'exalte alors de la puissance du chiffre et on commence à fabriquer des automates (basés sur le modèle de l'univers et de l'horloge).

Raison de l'analogie politique avec les lois de la gravitation. Tout doit être regroupé selon le centre, classé puis mathématisé et géométrisé hiérarchiquement, pour marcher droit, selon des lois propres aux moteurs, régulant et mettant en mouvement des machineries, des automatismes (premiers automates = horloges sur le modèle du cosmos).



Wiener :
Leibniz s'est aussi intéressé aux automates, ainsi que Pascal.

Leibniz voyait dans la concordance de l'erreur par des horloges réglées simultanément, le modèle de l'harmonie préétablie des mondes. Car la technique mise en application dans les automates de son époque, était celle de l'horloger.

Les figurines dansantes d'une boite à musique n'ont pas de passé, et la probabilité qu'elles s'écartent du motif est nulle. Le message va du mécanisme aux figurines et pas plus loin.

Les figurines ne communiquent pas avec le monde extérieur (telles des monades). Elles sont aveugles, sourdes et muettes et ne peuvent différer leur activité du motif établi conventionnellement.

A elles s'opposent les comportements de l'homme, ou d'un animal à peu près intelligent, en ce qu'il perçoit et reçoit les messages, connait lui-même ses réactions aux messages, et qu'il peut en émettre et/ ou en recevoir.

Plus une certaine contingence face à l'environnement envoyant les messages avec réception plus ou moins correcte.

Les machines modernes sont dotées d'organes sensoriels, c'est-à-dire de récepteurs pour les messages venant de l'extérieur (thermomètres, récepteurs photoélectriques, mesures de potentiels électriques....). Ces instruments sont des organes sensoriels possibles, permettant d'enregistrer des données grâce à un autre dispositif de mémorisation.

Ces machines sont "conditionnées" par leur relation avec le monde extérieur.

La machine peut aussi agir sur le monde par le moyen de messages.

Exemple de message : rayon lumineux, dont la réception actionne un mécanisme.

En entrée : donnée fournie
En sortie : action sur le monde extérieur.

Les données de nature diverse, peuvent se combiner entre "données perçues" au présent et "données mémorisées".

Les données dont on alimente les machines et qui indiquent le mode d'opération pour combiner les informations, sont généralement appelées "programmes".

La rétroaction signifie que le signal envoyé à une machine, correspond à une "perception" réelle.

Exemple : Il ne suffit pas que l'ascenseur stoppe son mouvement pour autoriser l'ouverture de la porte. Il faut qu'il ait effectivement atteint l'étage et que cette information soit perçue par le système de contrôle. Sinon la porte pourrait s'ouvrir n'importe où, dès lors que pour une raison X ou Y, l'ascenseur stopperait son mouvement.

Certains systèmes demandent à être automatiquement corrigés sur leurs positions, sachant que telle contrainte lui impose un retard de "x". On ajoute alors "x" aux données finales sur le résultat à atteindre.

Thèse : le fonctionnement physique de l'individu vivant et les opérations de certaines machines à communiquer est identique en tant que système de contrôle de l'entropie par l'intermédiaire de la rétroaction.

C'est toujours l'action accomplie et non l'action prévue qui est rapportée au centre de contrôle.

La communication est le ciment qui donne sa cohésion à l'édifice social.



Heure : Moment(Moment    De momentum, mouvement : espace de temps déterminé)
« point situé dans le temps en général, moment d'un événement »


Albert Einstein a répondu de manière très tranchée à cette question: «Dieu ne joue pas aux dés!» Einstein, qui était déiste, voyait Dieu comme un grand horloger qui réglait très finement tous les détails et toutes les lois scientifiques de l'univers, mais qui ne se souciait guère de ses créatures.



Hor-loge (science de l'heure)
Appareil de mesure du temps dont le principe est la vitesse d'écoulement d'une substance fluide d'un récipient dans un autre.