Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Disposition d'André Bouguénec sur les nombres - André Bouguénec

Lettre à Jean Venture, lue en réunion.

Démontrer par les nombres, c'est prendre le problème à l'envers. Moi je me sers de la science des nombres pour affermir une démonstration linguistique, sémantique ou symbolique, ou des références littéraires.

La clé des nombres ce n'est pas la science des nombres, c'est d'abord la science du Verbe. Le Verbe est langue avant d'être compté, avant d'être mathématique. Il doit être salivé, mâché, préparé. Ensuite le nombre apparait. Pourquoi ? Eh bien le calcul est une pierre sur laquelle va s'asseoir et se stabiliser une signification en attendant de changer de pierre, c'est-à-dire de siège.

A partir d'un mot, d'une idée, le nombre a une propriété, qui est celle-ci : quand je dis le nombre, je veux dire la recherche numérique dans le Verbe : alors que notre intellect s'évertue à des idées, à des opinions, à une expression logique au sujet d'un cas quelconque. Il se vide de ses idées, préconçues et se dévide. Alors nous sommes au bout du rouleau.

Si nous excitons notre inspiration pour aller plus loin, que faisons-nous ? Nous allons chercher ailleurs : références, auteurs, notes, mémoire, etc. mais tout ça c'est du domaine de l'humain si je puis dire. Nous sommes coupés de Dieu parce que nous sommes prisonniers des idées qui nous imprègnent et nous impressionnent.

C'est alors seulement que la propriété de la science des nombres sur le Verbe, va faire office de branchement artificiel sur l'inspiration du Père. Tu as ex-piré, maintenant tu vas récupérer en inspirant, c'est-à-dire en rentrant dans l'Esprit.

Exprimer c'est expirer l'inspiration. On s'oxygène en s'inspirant de l'air de Dieu, de son souffle, ce serait trop facile et contre la Loi de liberté de se dire "J'ai plus rien à dire, Père amène ta science". C'est ce que Georges Roux a voulu faire. Les plus belles conneries de la Terre sont sorties par là. Faire parler le Verbe, tu parles ! Sans filtre, tout était bon. On a vu ce qu'il en a résulté. Alors vient le moment de méditer.

Le Verbe avec ses atomes (c'est-à-dire le poids atomique d'un corps ou d'un mot) : là les apparences sont respectées et Dieu peut parler. En code toujours, en signe, en sémantique, significations à traduire. Car enfin, Jean, la clé est donnée par l'électronique : le poste émetteur code, le poste récepteur décode, transforme ou rétablit le texte ou l'image originelle. Mais il faut un bon récepteur. Il faut savoir rétablir les signes des impulsions dans l'ordre du programmateur originel. Le truc est bon, car se faisant, Dieu nous force d'utiliser notre liberté, notre [compétence ?], notre sensibilité à son souffle.

[Passage coupé pour raison de changement de cassette]

L'étude du Verbe par le nombre permet à Dieu de tricher, de souffler une idée, puisqu'encore une fois les lois sont garanties par le fait qu'on peut dévier, mal interpréter. Bref : la science des nombres doit faire l'office des jeux de mots, de l'argot, de l'étymologie, etc.

Un nombre ne tombe jamais pile. C'est une multitude de significations étrangères, car une multitude de significations étrangères le parasitent et laissent liberté au critiqueur. Ils ont beau jeu, forcément.

[Suit un exemple de deux démonstrations contradictoires sur un même chiffre].

Donc de tels antagonismes se prouvant par égalité numérique, se désapprouvent. Il ne faut pas prouver le Verbe, l'idée par le nombre. Si Dieu avait voulu prouver Sa Création, rien de plus facile.

Dès que tu crois bien faire par ce système, il t'enlève toute créance ; mais le nombre s'enrichit de l'éventail de l'aire. Il assiste une idée, un mot. Quand le mot et l'idée ont déjà fait leur office de conviction.

Si le Verbe n'est pas dé-montré, le nombre est stérile, quel que soit le recoupement plus ou moins formidable que nous lui attribuons.

"Au commencement EST la parole". Ce sont les choses qui dérangent l'ordre infini des nombres entiers. Dès qu'on les énumère, qu'on les mesure ou qu'on les pèse.

Comprendre c'est déchiffrer.

Or, pour parler nous dérangeons les lettres de l'alphabet. Mais ce dérangement, grâce à l'esprit, fait d'heureux mélanges. La plus riche parole c'est celle qui s'écrit avec 26 lettres (de A à Z). Pour la dissiper de son ordre, on lui donne des ordres contraires.

Immaculée conception ? Ben, elle se fait violer. Adama Heva font des miches. Et nous, flattés, on continue, on fait les "miches à elle". Ah, la parole c'est "Marie-couche-toi-là". Elle est vraiment prostituée. Il faut aimer cette samaritaine pour qu'elle ne reste pas stérile et que nos caresses ne soient pas tellement pour la callipyge (belle fesse) que pour la calligraphie... de Nom de Dieu. A travers toutes choses.

J'arrête ce très bref résumé de ma disposition vis-à-vis du nombre. Mais je voulais revigorer ce que tu savais déjà : que la science des nombres est une lame dont les deux fils sont extrêmement tranchants. Plus une clé est bonne, plus une contre-clé est prête à s'opposer à celle-ci.

Toute la prudence du serpent est nécessaire. En réalité il faut charmer, plaire, faire aimer. Merlin n'est efficace qu'en-chanteur. Dieu se fout bigrement qu'on croit en lui. Ah, c'est le plus grand coquet du cosmique. Avant tout, qui aime son verbe. C'est la moindre des civilités que de plaire avant de croire. Une fois qu'on aime, va toujours faire entendre raison. "Le coeur a ses raisons que la raison ne connait pas". Le peuple croit si facilement a tout ce qui lui plait.

Suffit de montrer que "vox", le Verbe, "populi" du peuple est celui de Dieu.

Amen.