Académie métaphysique

 

Paroles

 

Accueil > Classement thématique > Philosophie > Sophisme(s) / Sophistique

Tous les thèmes

 

 

« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Relativisme (définition) - Morfaux (Louis-Marie)

1. Crit. Peut être dite relativiste toute doctrine qui considère comme inaccessible la réalité en soi, et juge impossible de se référer à un absolu qu'il soit divin, idéal, ou matériel. Opp. dogmatisme. Syn. empirisme, entraînant un certain scepticisme. Le terme s'applique mal à un rationalisme de type kantien.

2. Épist. Dans les sciences humaines, refus d'admettre l'universalité des valeurs morales et même parfois celle des théories scientifiques, toute évaluation étant considérée comme relative à une époque historique, à une culture, à une communauté. Le relativisme culturel dénonce le « rationalisme européen » ou « l'universalisme occidental » considérés comme des préjugés, mais le plus souvent en méconnaissant l'origine de sa propre exigence critique. Il se réfute ainsi lui-même en affirmant : « Tout se vaut ».

3. Hist. a) dans l'Antiquité, la thèse relativiste a été énoncée dans des formules attribuées au sophiste Protagoras telle : « L'homme est la mesure de toute chose », dont il résultait que personne ne pouvait dire le faux en disant ce qu'il pensait et ressentait. Protagoras admettait cependant qu'il y eût du meilleur et du plus utile (par ex. pour rétablir la santé en cas de maladie) ; b) relativisme positiviste* (A. Comte et son école) : doctrine philosophique et scientifique qui écarte « comme nécessairement vaine toute recherche quelconque des causes proprement dites, soit premières, soit finales, pour se borner à étudier les relations invariables qui constituent les lois effectives de tous les phénomènes observables » (Cours, 58e leçon). « Toute étude de la nature intime des êtres, de leurs causes premières et finales, etc. doit, évidemment, être toujours absolue, tandis que toute recherche des seules lois des phénomènes est éminemment relative, puisqu'elle suppose immédiatement un progrès continu de la spéculation, sans que l'exacte réalité puisse être jamais, en aucun genre, parfaitement dévoilée » (48e leçon) ; c) Nietzsche. V. Perspectivisme.