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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Le "soi", extraits de trois articles de Couple et Alchimie - André Bouguénec

Autour d'un "Je suis"

"I AM" Je Suis. Qui ne voit l'unité de cette âme dessinée par ces deux mots, formant en plus l'anagramme MIA = MOI et MAI ou MA, la Mère, la Déesse, l'Epouse, etc... Le Je Suis est la MAlorité de l'être dans un Amour total alors créateur.

"SUM QUI SUM" : Je Suis celui qui Suis. "EGO SUM" : Je Suis. L'EGO-I-SME est parvenu à la notion de soi. S'étant fait de tout par as-similation, il est devenu CE qui était son espace cosmique édifiant, il est EGO expansé puisque l'Esprit de toute chose est intégré en lui.

"ESSE", en latin ETRE. Qui ne voit en ces deux SE inversés le double "SOI" en forme pronominale SE étant, se faisant. Pour les spécialistes ES-SE = 24 - 24 = X X deux croisées de lumière et 24 = 6 d'où 66 = L'HOMME. Je rappelle également que dans la conjugaison latine du verbe esse, être et edere, manger, non seulement des formes se ressemblent comme es, est : tu es, il est ou tu manges, il mange ; es, este = mange, mangez ; Essem = que je fusse ou que je mangeasse, ou je mangerais ; Esses = que tu fusses ou que tu mangeasses, etc... ; mais de plus edere ou esse se disent indifféremment pour manger ou être. Non seulement être c'est se nourrir, mais c'est manger... l'autre, dans le sens d'absorber ce qui vit ou fait vivre. La racine indo-européenne du verbe être est ES qui signifie lumineusement = SE TROUVER, sans commentaire ! En grec c'est EIMI, je suis, issu de ESMI dont les seuls représentants en français sont issus du participe présent à vocalisme o, ôn, ontos (ontologie = science de l'être). Son substantif féminin OUSIA signifie "essence, substance"; le composé pareimi donne: Je suis présent, d'où le mot parousia, parousie=présence.



"Je" est un autre

Si le mot latin alter signifie "autre", ce qui vous est très significatif dans : alter-égo, autre soi-même, comprenez-vous enfin, Si vous relisez bien toutes les allusions de mon précédent propos, ce que signifie littéralement être des-altéré ?


Que ceux qui m'ont suivi comprennent, mais qu'ils comprennent aussi ce formidable dé-Versement du Verbe inspirant la Nouvelle Science naissante aux concepts de l'Ere nouvelle de l'Homme-Nouveau. Je termine ces quelques trop brèves et incomplètes citations par celle-ci qui conclura sur le caractère spirituel de la Science en mutation : "La transposition gnostique devient trans-figuration quand la Nouvelle Gnose ajoute qu'une telle apparition apparemment retardée, de l'Esprit dans l'Espace et le Temps, est la preuve non que la matière soit primaire et essentielle, mais au contraire la preuve qu'il y a un Au-delà de l'Espace et du Temps, un "JE" ou un "SOI" absolu, pour qui il n'y a ni "ailleurs" ni "avant-après"."

Il lui faut se cultiver, augmenter sa capacité de moyens, de vertus, de savoir aussi. Nous sommes toujours dans un androgynat d'état, car, Si l'homme capitalise et ne partage pas, il est stérile, puisqu'il ne féconde pas le "Commun" d'où il a tiré sa richesse, quelle qu'elle soit. Quant à l'autre décision de lui-même, Si elle reste inactive par manque d'accaparement par ses propres moyens, elle ne peut distribuer une richesse qu'elle ne possède pas, mais compte néanmoins en jouir sur la capitalisation extérieure, c'est-à-dire commune. Or, l'être qui ne crée pas de lui-même ses moyens propres, ne peut ni jouir vraiment de ses "capacités" absentes ou restreintes, ni sentir le bonheur de son être s'épanouissant par création en soi pour le NOUS commun.

Avoir et Etre, n'est-ce pas le bonheur que demande l'homme ? Un verbe anglais se compose à la fois de ces deux auxiliaires, c'est le mot BEHAVE de Be : être et have : avoir. Il est traduit par : se comporter ! C'est bien porter avec soi cette plénitude. Behaviour signifie : conduite. L'affairisme a salopé ce verbe splendide en "Béhaviourisme" économique. Le Vivant véritable joue avec la Vie dans le JE SUIS communicant. Si le "je" humain joue le jeu, alors tout un "méchanisme" en lui se voit libéré de sa mécanique instinctive dominante, celle-ci étant enfin "déjouée" par cette volonté d'Etre et de recherche, de com-préhension com-unicative avec l'Autre, le Partenaire invisible, mais sur lequel il est désormais branché pour sa jouissance de vivre et de Vérité.

ELLE est L'ETRE et tous les Etres et tout ce qui est. Tout corps chimique ou vivant, toute énergie existante, prennent part en particules en notre être et y participent en élaborations et transmutations de conscience. La VIE devient Conscience par la Matrice de sa propre Matière, parce qu'elle est con-sciente d'Elle-Même, c'est-à-dire savante d'Elle-Même. Elle "Vit sa Vie ", et parce qu'elle est VIE elle ne peut qu'atteindre les plus hauts niveaux de Conscience, en variétés et intensités. C'est dire qu'ils sont sans fin, c'est dire aussi que les critères, les nôtres, de bien ou de mal, ne peuvent concevoir ces consciences. Mais, de toutes les manières, entendez-moi bien, la conscience d'Etre a, pour état d'être, et au plus haut point, la Jouissance de Soi, du JE, c'est-à-dire du Bonheur. Celà... va : DE-SOI ! Me comprenez-vous ? Il ne peut en être autrement, réfléchissez. Mais attention, s'il y a des "tendances" : dans les libertés de choix, il y a des limites ici et point là... Il y a en bref, des bonheurs-jouissances dont on pourrait dire qu'ils sont issus, qu'ils ont pris germe, symboliquement, à partir de tel ou tel sens ou organe du corps humain. Si avec sept notes on fait beaucoup de musique, je vous laisse à penser la gravité de votre choix d'harmonisation de vos sens organiques, éveillés à vos niveaux de conscience...





L'inversion du "moi"

Et parmi les groupes d'"associés" où la Communauté devrait être totale, où le "NOUS" devrait régner, écoutez les "moi -je - mon..." donner la température évidente de chaque Amour ou prétendu tel. Et combien encore qui croient vouloir se dépouiller et qui trop s'occupent d'eux, de ce "je" qui leur est Si cher, dont ils sont coquets pour étaler leur effort de "perfection". Subtilité de l'orgueil ! Combien doit-être simple cet obligatoire dépouillement. C'est une façon comme une autre, comme les mauvaises façons, de ramener à "soi". Et c'est pourquoi est Si long ce "dépouillement" laborieux, cet examen, ce classement de tous "nos" défauts, sur chacun desquels il faut "se" pencher. Et quel temps cela prend de s'occuper de "soi", de toujours "se" morigéner, "se" faire parler la conscience complaisante sur cette petite cuisine intérieure qui n'en finit pas pour qui s'entête à refuser de Semer l'Amour. "Qui veut sauver son âme la perdra" Marc : 8 : 35 - Mat 10 : 39+16 : 26. Vouloir "sauver" son âme en oubliant les autres n'est que de l'égoïsme, comme vouloir sauver les autres, mais, POUR sauver SON âme !

Car cette sorte de culture du "je" provoque les inévitables "jugements", comparaisons, mesures, avec celui des autres; évidemment on regarde les autres "je" à travers le sien et c'est encore le "ramène-à-soi" qui recommence. Tout le contraire de l'Amour !

D'abord, Si nous considérons un défaut, un vice en soi, il n'est qu'une manière de l'effacer vraiment : Entendre en soi la Conscience Divine et se vouloir guidée par Elle. L'erreur est de vouloir supprimer ce défaut, en le réduisant, en le jugulant peu à peu ou brutalement. Et ceci n'est plus qu'une culture psychique, un yoga, qui n'offre aucun intérêt au développement de notre âme, car la Vie suscitera des obstacles tant que le dépouillement ne sera pas réalisé seulement par AMOUR.

Mais attention, ce n'est pas l'amour de "soi". Aussi il faut prendre la qualité directement opposée au vice (paresse - activité, orgueil - simplicité, etc... Les défauts ne manquent pas et les petits ne sont pas toujours les moins graves). Or il se trouve merveilleusement que, pour chaque qualité opposée au mal, celui-ci perd son caractère propre Si elle est pratiquée selon la Loi, car elle se teinte et se transforme, quelle qu'elle soit, simplement en souci humanitaire et généreux.

Unité - Multiplicité, car dès l'instant où nous voulons transsubstantier UN seul défaut par son opposé Vitalisé d'Amour, cet opposé devient tel qu'il déborde et inonde tous les caractères individuels défaillants qui se parent simultanément de leurs qualités homologues déclenchées par l'éveil véritable de l'une d'elles.

Vous voyez déjà l'inutilité de s'éparpiller sur toutes nos faiblesses, car Si nous sommes sincères et absolument décidés à en inverser UNE seule, tout y passe en même temps, en gros, par enchantement. Miracle de l'amour ! Car branchés à cette Source Divine, vous êtes mobilisés par elle et pour le moins aidés.

Mais il est un autre aspect du perfectionnement de soi et qui est bien une inversion paradoxale, c'est de ne plus s'occuper de soi, plus exactement de son "Moi", hors, évidemment, les nécessités végétatives, et celles de vouloir se cultiver pour donner aux autres.