Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Le procès d'intention par le discours fort, salit l'âme - Arnaud-Aaron Upinsky

Le langage fort est le langage du procès. Il met la pression. Il pèse (chiffre) le pour et le contre. Si la balance penche du mauvais côté, on est ou non coupable. Le procès joue sur la terreur et le calcul. 

Le discours fort utilise le calcul pour subjuguer les assemblées. Dans le dialogue pour les masses, il faut être nominaliste. Dans le face-à-face on est réaliste.

Le discours nominaliste calcule l'espace. Il chiffre et crée des abstractions pour décrire la seule matière et l'homme. L'abstraction au sens d'arbitraire.

C'est donc un discours qui par sa forme, peut subjuguer les masses et leur mettre "la pression" comme pour un procès : terreur d'être mal classé et mal noté.

Pour juger et prouver qu'une personne à tort, le juge conserve petit à petit tous les éléments qui pèsent vers cette conclusion, et retire les éléments qui font pencher vers l'innocence.

Il doit aussi écraser l'individu sous la pression du "groupe", de la "communauté"... D'entrée de jeu l'individu doit paraitre comme méprisable. Sa mise en accusation doit être aussi dégradante que possible. C'est la raison pour laquelle le langage judiciaire est chargé de mépris.

L'arme du procès d'intention est la mise à 0 de tout individu.

L'acte d'accusation est prononcé d'entrée de jeu pour affaiblir l'adversaire, qui en est réduit à se justifier.

Il y a une salissure intrinsèque du langage judiciaire, et c'est ce qui mutile le plus l'âme de l'individu. Il s'agit de salir au maximum pour dégouter l'inculpé de lui-même, et aussi pour faire fuir ses amis.

Le prévenu doit être par définition responsable, vicieux et de mauvaise foi.

Le discours fort contre quelqu'un est à l'image du discours du procès. Il commence par une mise en accusation devant l'opinion pour culpabiliser et démoraliser l'opposant en le mettant en position d'accusé.

Ce système devra l'isoler en rendant honteux les soutiens éventuels dont il pourrait disposer, pour qu'ils n'osent pas se déclarer ouvertement. Il devra le soumettre à une pression insoutenable par la disproportion de l'accusation qui est portée contre lui et dont personne, en dehors de l'accusé, ne peut mesurer la réalité ou la duplicité.

Mieux : l'accusé doit être amené à se sentir coupable de lui-même, sans même savoir pourquoi.

Le discours fort est un procès d'intention qui accuse pour ne pas être accusé lui-même. La clé de l'inversion qui permet de retourner l'accusation et de faire de la victime un coupable.

Exemple : quelqu'un qui conteste une information se voit accusé de : "vous attaquez la presse." Le rapport de force est inversé. La victime devient l'agresseur.