Académie métaphysique

 

Paroles

 

Accueil > Classement thématique > Société, social > Gouvernement(s) / Encadrements politiques > Métapolitique > Politique et christianisme

Tous les thèmes

 

 

« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Victoire des Evangiles malgré l'incompréhension des apôtres - Emile Gillabert

L'enseignement de Simon le mage, hérétique du temps des apôtres, est plus proche de celui de Thomas, que de celui des Evangiles canoniques.

On peut se demander pourquoi les uns ont échoué à se développer et pas les autres.

*Mais il n'est pas de thèse plus fragile que celle de l'authenticité des Evangiles.

On peut dire, à la lecture des Evangiles, qu'à son époque, Jésus connut l'échec de sa mission.

Les chrétiens transformèrent cet échec en une victoire retentissante avec la résurrection après la croix, qui signifiait alors que Jésus était le messie, libérateur (non pas politique, mais) eschatologique.

Tout au long de sa mission, on trouve ce malentendu entre les deux visions possibles du messie.

C'était déjà le cas chez les esséniens, avec le Maître de justice, qui fut un messie mis à mort, lui aussi. Le christianisme a beaucoup emprunté à l'essénisme, mais celui-ci a réussi quand celui-là a échoué.

En fait, si les apôtres n'ont pas compris Jésus, c'est qu'ils croyaient en un libérateur politique. Il ne devait donc pas mourir !

Après sa mort, ils comprirent, ou voulurent faire passer le message que Jésus était en fait un messie eschatologique, annonçant la fin des temps.

A la lecture de l'Evangile de Thomas, il apparaît que Jésus n'a pas envisagé tous les faits merveilleux qui furent véhiculés à sa suite : 'Par les choses que je vous dis, ne savez-vous pas qui je suis ?' (log. 43).

Il se trouve d'ailleurs que l'enseignement tiré de Thomas et celui de Simon de Cyrène (connu par les critiques des hérétiques), se ressemblent sur : le rôle de la femme, épouse et mère, dans la réalisations de l'Un, et sur Yahvé.