Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Représentations actuelles, interessées, de Jésus et Moïse - André Bouguénec

Nicomedes Gomez a peint un Moïse et un Jésus. Un peu doucereux, un peu hippie. Jésus plus vigoureux.

André en fit un commentaire :

Moïse de Gomez : Jésus superstar (environ 1972). C'est à ce moment que les hommes ont commencé à porter les cheveux longs à la Jésus. On fait de Jésus la vedette des antagonismes, des profits, des imbécilités. Car toute cette vogue est souillure de la source pure de cette civilisation dite chrétienne. Civilisation polluée au même titre que la dégradation infligée aux paroles formelles, précises du Christ. Car enfin, se servir de Jésus à des fins de ce monde, sans tenir compte de l'autre promu à l'homme, se servir de sa douceur pour palabrer spiritualisme, se servir de sa violence de vie pour tuer, détruire et briser, se servir de sa tendresse pour se laisser aller, sa subtilité parabolique pour détourner ses ordres, se servir de sa révolution pour tout réfuter, c'est déployer le mal et les malheurs, les divisions et les heurts, au nom de celui qui ne faisait qu'appel au coeur et à l'action comme pour créer une unité entre les hommes.

Puisqu'ils sont divisés au nom de l'incompris Messie, qu'ils se retournent donc plus en arrière encore dans le temps de l'histoire, pour reconnaitre alors le même message de cet étranger égyptien, Moïse, dicté au peuple juif choisi pour diffuser les commandements aux hommes. Si Moïse fut choisi, c'est qu'il a été voyageur sur une terre étrangère.

Exode 18:3. Instruit de la sagesse des égyptiens, initié au monothéisme de la religion d'Aton, qui célébrait sa sollicitude envers toutes les créatures, il y apprit l'universalité du Dieu unique, il connaissait l'unité fondamentale des religions et des philosophies dont la dispersion ethnique avait pour raison justement de faire reconnaitre aux hommes la même source et de les intéresser à leur diversité même. Cette loi dictée était universelle et non particulariste ; loi trafiquée encore puisque Jésus, venu "pour l'accomplir", répétait et à ses apôtres "il est écrit dans la Loi de Moïse", etc.

L'homme s'acharne à déformer, oublier ou effacer cette loi. Secret de polichinelle, car Jésus disait, sans cesse: "Malheur à vous, scribes, pharisiens, hypocrites, conducteurs aveugles, etc." Mat. 8:23. Cette loi est de tous les peuples car elle est sociale avant d'être religieuse. La religion n'étant que la [tête ?] de ce que les hommes ont relié à Dieu.