Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Se poser les questions de notre relation à l'Univers - André Bouguénec

La politique mondiale qui nous mène se pose-t-elle d'abord les questions primordiales ? L'Univers est-il créé ou est-il éternel ? Son évolution dissimule-t-elle une volonté suprême ? Quel est le rôle de l'homme au sein de ce formidable creuset d'énergie ? Quelle est l'origine de la vie ? Des langues, qui laissent apparaître des structures et des relations que l'humain n'a jamais conçues ? Y a-t-il partout dans l'espace d'autre formes de vie ? La mort, qu'est-elle au juste ? Où aboutit la route de l'aventure humaine, et pourquoi le mal, la souffrance ? Finalement, qu'est-ce que l'homme ?

Les hommes s'affairent à n'importe quoi, n'importe comment, sans savoir ce qu'ils sont, quelle est leur raison d'être. A ces questions, l'humanité demeure généralement indifférente, mais nous voyons aussi où cela mène.

Survivre avant de mourir est si urgent, qu'elle ne prend pas le temps de se demander : qu'est-ce que l'homme ? De la sorte, elle commet la faute la plus lourde qui puisse se concevoir. Elle se détourne des problèmes qui suscitent sa grandeur, elle renonce à la confrontation.

Il faut se poser ces questions. Et la principale la voici : Suis-je, ou non, relié à cet Univers qui Lui est organisé ?

En ne l'envisageant pas, l'homme néglige une alliance possible avec le monde, et se ferme à la pensée féconde d'un Esprit universel. Et pourtant, elle exista jadis, intacte, cette alliance ; dans tout le monde oriental avant les grecs. L'homme y était alors un grain d'univers, la part d'une harmonie. Il recourait à elle pour guider son destin. Il lui était soufflé des clés, dont il reste des traces dans les écrits hermétiques anciens.

L'orgueil scientifique naissant méprisa cette alliance avec l'irrationnel.

Mais à l'orée de l'ère du Verseau, c'est le retour obligé aux sources.

Cette alliance avec l'Univers fut maintenue plus ou moins précise dans les courants initiatiques traditionnels, ésotériques. Mais il n'en reste que des bribes qu'il faut réveiller.

Pourtant actuellement, des scientifiques redécouvrent ces clés, les cohérences de l'homme avec la matière.

Ils trouvent une origine métaphysique à l'homme, qui voyait en lui l'unique descendant d'un Esprit créateur, ayant pour mission de retrouver librement sa source. Ainsi l'homme se créerait à l'image de Dieu.

La mort est le grand sujet initiatique car elle dissimule la vie (Platon : "mourir c'est être initié").

Le cabinet de réflexion est sous le niveau de la terre. On y trouve le mot VITRIOL : "pénètre au sein de la terre et découvre ! "

On demande à l'impétrant de faire son testament philosophique comme s'il allait mourir. Il est face à la mort, la sienne, devant une tête de mort.

Cela représente l'abandon de sa vie sociale, telle qu'il l'avait vécue jusque-là. Il va réapparaître comme un petit enfant de l'autre côté, de façon à réapprendre la vie, telle qu'elle doit être assimilée de nouveau à la lumière.

La raison du passage de la mort, une fois découverte, rend l'humain divinisable sur cette terre. L'initiation n'est autre que la découverte du divin. Ceci est progressif. On ôte des voiles successifs. Le rapport de la nature humaine au divin est une question d'identité : D'où venons-nous, où allons-nous, pourquoi sommes-nous. Tous vers la mort. Or c'est là la question et la quête principale.

Il faut redécouvrir que la naissance est déjà une mort, comme implantation d'une âme. L'homme est, était et sera, comme explicité par des passages en trois métamorphoses.

Ces trois pas sont exprimés en des rituels chez tous les peuples et les primitifs et expriment un processus de régénération, de renaissance et de changements d'identité. Les rituels de changement de nom sont fréquents. Tous les rites invariablement, décrivent la naissance, la mort et la résurrection.

Il a toujours fallu mourir pour renaître.

Oui mais renaître autrement, accompli et immortel, ailleurs. Cela appartient à tout être pensant.

Voici les clefs de l'épanouissement sans l'égarement des aveugles, au mérite.