Académie métaphysique

 

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« Le "Jugement Dernier", ne peut, ne pourra se faire, QUE sur les paroles dites en tous les temps par les hommes et les responsables des diffusions qui ont conditionné le monde, au TEST du Testament du Christ qui l'a ré-digé au commencement pour qu'en Fin il s'ouvrit et con-Fonde toute la Dispersion, cette "Diaspora" "tra-issante" ou trahissante à travers l'Ordre Divin de Rassemblement. Qui, quelle religion, quelle académie, quelle initiation, s'est voulue assez large de coeur et d'esprit pour rassembler toutes les brebis égarées de la Maison d'Israël, c'est-à-dire, non pas le pays des juifs, mais la Maison de Dieu qu'est le Verbe par TOUT : IS-RA-EL : "l'Intelligence-Royale-de Dieu", contre laquelle l'homme doit "lutter", "l'emporter" (de la racine hébraïque sârôh), ce qu'est en vérité l'antique Iswara-El, cette "Agartha" invisible, enfouie dans les profondeurs de la "Terre", c'est-à-dire de l'Homme, dans ses ténèbres. »

André Bouguénec, Entretien avec l'homme, article Qui est Judas ?

 

 

 

Témoignages anciens de remaniements bêtifiant des Evangiles - Gérald Messadié

Les copies d'Evangiles étaient souvent faites négligemment, en oubliant des mots ou des phrases entières, corrigeant des textes, ou y faisant des additions. De là une quantité de variantes entre manuscrits.

Origène critiquait les copistes, à cause de ce qu'on se retrouvait avec un grand nombre de textes.

L'Eglise admet avoir fait des ajouts, comme le passage sur la femme adultère. Ce récit ne se trouvait dans aucun manuscrit antérieur au cinquième siècle. A cette époque, il apparaît dans le Codex de Beze. L'Eglise a jugé que ce passage pouvait remonter à St Jean.

Eusèbe de Césarée, au début du quatrième siècle, attestait solidement que le récit en question figurait déjà dans les Interprétations des paroles du Seigneur, de Papias (disciple de Jean). Par contre dans le même codex, n'a pas été gardé ceci : « En ce temps là, voyant quelqu'un travailler pendant le Sabbat, Jésus lui dit : « Homme, si tu sais ce que tu fais, heureux es-tu ! Mais si tu ne le sais pas, tu es maudit et tu es transgresseur de la loi. »

On ne l'a pas conservé parce que là, Jésus renie qu'il est « le maître du sabbat », et donc après lui l'Eglise. Ce passage atteste en effet que l'homme doit être avant toute chose libre et responsable de lui-même.